| Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] | |
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| | Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le Lun 21 Sep - 17:23 « J’ai toujours rêvé de voir découvrir les entrailles d’un nouveau monde, de pouvoir lire les méandres à jamais cachés par la terre de sang. Une envie de rendre libre le passé de tout oublie. » Souffla- t- elle alors qu’elle écrivit dans son carnet. « Et toujours rien… » Soupira – t- elle. Elle était toute seule avec son barda, sans son escargot, assise dans cette prairie. Elle regarda le ciel, un instant voulant se perdre dans son immensité. Elle le trouvait magnifique avec cette teinte bleue et ces nuages immaculés de blanc. Elle aimerait juste s’envoler pour voir la vérité depuis les cieux.
Elle était vêtue d’un pantalon en toile léger avec des lanières qui serraient autour de la cheville. Ses pieds étaient ornés de chaussures à lanières parfaite pour la marche tout en étant léger. Le haut quant à lui était de couleur clair, collant à ses formes et une écharpe plutôt verte, longue et bien grande était autour de son cou. Elle cachait son décolleté. Ses cheveux étaient attachés en une longue queue de cheval. Il faisait chaud. Il faisait bon. Une douceur agréable qui caressait sa peau. Elle était bien là dans cette prairie. Elle ferma son carnet et le met dans un sac. Elle sortit ensuite une carte, réfléchissant au chemin qu’elle pourrait utiliser. Elle voulait se perdre pour tomber sur la vérité. Elle pensait que c’était la meilleur des solutions pour trouver l’introuvable. Alors, elle choisissait le hasard et replia sa carte aussitôt pour la remettre dans la poche. Elle se redressa, s’étira un bon coup comme si tous ses membres étaient endoloris. Elle bailla un grand coup et pris son barda.
Elle voulait profiter ce beau temps, de ce calme pour marcher tranquillement, elle trouvera bien un endroit pour la nuit plus tard. Elle regardait toujours autour d’elle, fouillant le monde de ses yeux à la recherche de l’indice qui changera la donne. Explorer était une passion pour elle, une vie intrépide. A chacun des pas de Téhora, ses yeux se posèrent sur une vie, un détail, une écorchure. Et ses yeux se posèrent que l’anomalie de trop. Elle s’avança curieuse de savoir ce qui bougeait non loin, ce qui fouillait dans un silence bien trop bruyant. Elle y alla avec douceur et délicatesse pour ne pas l’effrayer. Elle voulait simplement l’observer. S’arrêter et même le dessin pour graver à jamais ses traits dans le papier. Elle retenait son souffle, effleurant à peine le sol comme une bonne chasseresse.
Mais l’être de chair était beaucoup plus malin. Il l’avait senti. Le vent était devenu l’allié de la bête sans même que Téhora s’en rend compte. Elle figea quand elle vit l’animal se redressait. Les crocs étaient bien trop visibles à son goût. Le sang qui coulaient, qui avait touché son poils ne rassura pas notre exploratrice. « Merde… merde…. Merde… » Souffla dans un pincement alors que la peur prit place dans ses entrailles et lui souffla de fuir. Elle écarquilla les yeux quand elle vit que l’être de cher se redresser, paraitre si grand, si énorme… Elle tenta de faire un pas en arrière puis un autre, encore un … Elle voulait fuir. Mais comment fuir face à une créature de ce genre, de cette envergure ? Comment trouver le courage l’affronter le temps d’un instant, le temps d’une fraction pour juste courir ? Et cette bête savait – elle courir aussi vite voire plus vite que Téhora ? Bien sûr que oui. Elle s’en rendait déjà compte que l’animal avança un pas vers elle. Elle déglutit voulant se ressaisir.
La sueur coulait le long de sa tempe. Son cœur battait dans son cou. Son stress et sa peur la faisaient trembler. Elle voulait réfléchir mais elle n’arrivait simplement pas à se concentrer. Tout se passa si vite pourtant, les secondes étaient dans les yeux de Téhora des minutes interminables. Elle devait agir. Elle recula encore nerveusement. Si elle se retournait la bête n’allait telle pas lui sauter dessus ? Elle avait juste peur de mourir… Juste peur d’être une proie… Il lui fallait une solution et vite. |
| | | Re: Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le Lun 21 Sep - 21:47 Ne me regarde pas ! ~ Une partie de chasse ? ~
Il fait bon aujourd'hui, et Reina s'ennuie quelque peu à attendre un contrat bien sagement assis dans la taverne qui lui sert de "bureau". Le soleil est déjà haut dans le ciel et il est là, à ne rien faire d'autre qu'attendre, attendre encore et toujours. J'ai déjà dit qu'il attendait que quelque chose se passe ? Ah oui, je me répète... Depuis maintenant une semaine il ne fait rien d'autre que de s'entrainer contre un arbre avec ces différentes épées, rien de bien constructif, vous l'aurez compris.
Dans un tel ennui, les idées se déversent et se bousculent dans sa tête, mais une reviens plusieurs fois, attirant son attention et faisant monter son envie à son égard. Une envie de sang et se chair fraiche à découper. Rien de bien inquiétant jusqu’à présent, du moins, venant de lui. Mais son envie se retranche aussitôt sur une rumeur qu’il avait entendu il y a peu en écoutant dans la taverne. Celle qu’un décharneur de taille réduite avait pris l’initiative de descendre de son nord désertique pour venir s’aventurer dans les larges forêts des plaines d’Emptio. Ça tombe bien, c’est exactement à côté du petit village où se trouve notre maître d’arme. Une petite chasse gratuite sur cette créature immense qui, normalement, ne devrait pas pouvoir se balader dans les forêts, si on en croit les rumeurs. Il doit être un peu plus petit, pouvant se faufiler plus aisément.
Mais il terrorise ceux qu’il croise, donc ça donne une raison de plus au jeune épéiste pour aller s’amuser avec lui. Un défi à sa hauteur pour « passer le temps ». Il se rend donc dans la verdoyante forêt longeant les plaines mais ne trouve rien, aucune trace de ce soi-disant monstre. Une telle bête devrait laisser des branches casser, des traces au sol, des écorchures dans les troncs, ou encore des petits, ou grands animaux morts dans son sillage. Mais rien n’y fait, Reina ne trouve absolument aucune trace de cette créature colossale. Le soleil atteint son apogée, laissant tomber une lourde chaleur assoiffant quiconque s’y aventurant trop longtemps. Mais il s’est mis en tête de trouver ce décharneur et d’en faire un entraînement, même si il devait en mourir, il préfère essayer de protéger la population plutôt que d’attendre que les problèmes s’aggravent.
C’est à cet instant, alors qu’il baisse la tête après avoir bu une gorgée de l’étrange liquide se trouvant dans sa gourde de cuir, qu’il voit un tronc à moitié arraché lui bloquant la route. Enfin une piste à suivre ! S’écria Reina alors qu’il s’empresse de ranger sa gourde et d’analyser les traces au sol. Elles avaient la taille de presque deux fois sa main, ce qui montre que le monstre est effectivement plus petit que la normal. Les traces indiquent aussi un enfoncement d’environ quatre centimètres dans le sol sec et rêche, donnant approximativement la taille de l’animal. Il se relève en souriant, marmonnant dans sa joie : Deux à trois mètres de long, pour grand maximum deux mètres de haut, c’est bien un décharneur.
Il se met à suivre les traces au sol pour traquer la bête sauvage rôdant dans ces plaines. Quelque minutes passèrent, c’est dans les plaines vidée de toutes vie qu’il continue sa route en suivant toujours le monstre à la trace. Mais, de loin, il aperçoit une femme marchant vers l’endroit où les traces le menaient. Il ne voyait ni arme, ni équipement sur elle. Prit d’un vent de panique, et ayant plusieurs centaines de mètres à parcourir avant d’arriver à elle, il commença à trottiner, puis accéléra, encore, encore et encore plus jusqu’à arriver finalement à vue du monstre. Ce dernier se dressait déjà devant la femme qui avait l’air, à la fois surprise et paniquée, à faire de petits pas en arrière dans l’espoir imbécile d’échapper à ce titan de chair. Camouflé dans un buisson, de l’autre côté du vent, il range son épée dans son fourreau et prépare un nœud de capture dans sa corde. Il gardait toujours à l’œil la belle menacée par la bête puis, à peine son nœud finit, prend élan pour sauter sur le dos du monstre et arriver à s’agripper à sa tête, fermant le nœud de capture autour de sa gueule, l’empêchant de montrer d’avantage ses crocs ensanglantés. Mais le monstre est fort et incroyablement plus souple que la normal, se débarrassant de Reina en le propulsant vers la fille.
Ce dernier atterrit comme il peut et dégaine sa lame noire, faisant un signe à l’aventurière. Restez derrière moi, tout ira bien ! Dit-il d’une voix enjouée et amusée. Le monstre se débat et parvient à retirer la corde de sa gueule, s’énervant et fonçant droit vers les deux imprudents. Le garçon agrippa la fille à l’épaule de sa main libre et la colla à lui, avant de lancer une fine, rapide et bref esquive sur le côté, avec sa lame s’occupant de repousser les crocs de la créature. Il lança un sourire à la dame qu’il lâcha et chuchota ces mots :
Restez caché dans ce buisson, je n’en ai pas pour longtemps ~
Il l’a fit s’accroupir dans le buisson, gardant son sourire enchanteur, alors que la bête fait demi-tour comme elle peut autour d’un arbre avant de faire de nouveau face au jeune blondinet. Ce dernier se déplaça de côté pour s’éloigner de la fille et mit son katana noir entre l’animal et lui-même. Un tout autre visage se greffa sur celui du maître d’arme, mais toujours avec un sourire, plus menaçant désormais. Le combat ne dura pas longtemps, mais Reina ne s’en tira pas s’en peine, quelques coups et blessures sans casses lui ont permis de faire fuir le décharneur dans la direction opposé du village, vers le nord. Il plante son épée dans le sol tout en s’asseyant contre un arbre, cherchant d’un regard furtif si la fille était partit ou non.
Elle est sûrement partit, dommage, elle avait l’air sympa. dit-il en se tenant le bras pour limite la petite coulure de sang partant de son épaule. Il pose sa tête contre l’arbre et soupire, heureux de son combat qui lui a montré à quel point il était impuissant et que le besoin d’entraînement plus rude était demandé pour évoluer. Mais fière de lui et d’avoir à la fois sauvé cette fille, ainsi que tous les autres qui auraient pu tomber sur le monstre. Un fin sourire de soulagement s’affiche sur son visage alors qu’il ferme les yeux, plongé dans ses pensées.
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| | | Re: Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le Ven 25 Sep - 14:48 Et cette bête était monstrueuse… Téhora la fixait avec ce courage qui restait ancré dans ses veines comme si c’était le dernier instant de sa vie. Elle ne comptait pas succombée à ses crocs, au contraire, elle voulait vivre. Et peu à peu que le temps ne s’écoulait, elle se rendit compte que la fuite n’était pas une solution envisageable. Combattre ? Oserait- elle la combattre ? Etre cette chasseresse qu’elle sait être quand il le faut ? Devait – elle l’abattre ? Serait – elle l’abattre sans perdre sa vie ? Le vent voletait dans ses cheveux alors que le monstre se dressait devant elle. Elle chercha sans quitter des yeux la bête qui grogna, son arme. Elle devait finalement agir. Ne pas se perdre dans une peur qui risquait de devenir trop puissante pour elle. Elle devait être forte, ne pas s’écrouler, ne pas laisser la fuite prendre possession de son corps.
Elle souffla comme si elle était prête à riposter. Attaquer en premier n’était pas à ses yeux la meilleure des solutions. Elle voulait que la bête l’attaque aveuglement. Elle voulait qu’elle fasse le pas de trop pour qu’elle puisse la blesser. Alors elle était attentive à chaque mouvement qu’elle percevait. Prête à découdre avec ces crocs imbibés de sang. La peur était toujours là, toujours présente dans ses entrailles mais elle essaya tant bien que de mal à tenir face à cette situation, surtout à ne pas se paralyser bêtement. Elle voulait encore profiter de cette vie. Elle souffla à nouveau comme pour se donner encore plus de courage.
Alors qu’elle était prête à se battre pour vivre, un homme se pointa devant elle. Elle recula d’un pas puis d’un autre en écarquillant les yeux. C’était une surprise enfin un choc pour elle car elle était si concentrer qu’elle ne l’avait pas entendu courir et bondir devant elle. Aux yeux de Téhora, il n’y avait qu’elle et cette bête comme si le monde entier n’existait pas. Et cet homme apparu comme sortit de nulle part. Elle était perplexe sans pouvoir dire un seul mot. La bête grogna envers cet homme comme si elle le défiait pour un duel à mort. Son futur repas ? Devait – elle fuir et le laisser là ? Devait – elle le laisser faire le héros et en mourir ? Allait – il en mourir ? Elle ne savait pas quoi faire mais se rendait compte du danger qui se présentait à eux. Il aurait peut – être besoin d’elle ? Ou au contraire, il s’en foutait de Téhora ?
Il lança une corde autour de son cou et réussit à attraper la bête. Mais le monstre était bien plus puissant que cette corde et que cet homme. Un genre de rodéo se profilait à l’horizon mais à peine cela avait été commencé qu’il fut éjecter à terre comme un sac à patate. Il cria une phrase… Elle n’avait pas besoin de ce genre d’ordre pour savoir ce qui était le mieux pour elle. Elle sait survivre dans la nature, dans les zones sauvages du monde. Et son ton amusé était plus vexant que sa phrase elle- même. « Je ne suis pas une gamine » pensa – t- elle en le fixant de dos. Alors qu’elle voulait reculer, il l’agrippait par l’épaule, la collant à lui. Elle pouvait sentir son odeur, mieux voir ses traits, cette joie malsaine qu’il avait à combattre contre cet être fait de chair. Ses yeux croisèrent les siens qui étaient toujours figé sur la bête. Il esquiva une attaque.
Son sourire manquait de charme dans une telle scène. Il l’a fis accroupir dans un buisson après avoir conseillé à Téhora de rester cacher. Elle trouvait ce stratagème stupide. La bête n’était pas loin, bien trop près de ce buisson. Et elle le savait. Elle se redressa alors qu’il était parti. Elle ne regarda même pas le combat. Elle allait vers un arbre un peu plus loin. Elle lança son sac dans les branches et grimpa pour se poser sur une branche et attendre que les choses passent. Elle était à l’aise et ne voyais que très peu du combat. Elle aperçut juste que la bête prit fuite vers le sens contraire du village. Elle ne bougeait pas et pouvait très bien voir l’homme. D’ailleurs, elle ne tarda pas à regarder ce qu’il en était de cet inconnu. Il s’était assis contre l’arbre ou Téhora était. L’épée était plantée dans le sol et cela allait sûrement abimer la lame.
Elle l’entendait parler. Alors il la trouvait sympathique ? Cela la faisait sourire. Et elle se demandait si elle devait répondre ou lui faire croire qu’elle n’était plus là ? Ce serait bien bête. Et qui sait, cela pourrait être intéressant pour elle. Elle garda son sourire.
- Je ne suis pas si loin que ça. Il suffit de lever les yeux au ciel. Dit – elle d’un ton doux et délicat. Je dois vous remercier, non ? Alors merci. Merci pour votre aide.
Elle bougeait les pieds comme une petite fille qui prenait une pause dans un arbre. Son sac était accroché juste à côté d’elle.
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| | | Re: Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le Sam 26 Sep - 12:37 Ne me regarde pas ! ~ Après l'effort, le réconfort... ~
Les yeux toujours fermés, il repense à ce combat, aux erreurs qu'il a fait, et ça le faisait rire, se critiquant lui-même sur sa façon de combattre. Il se reprend finalement en ouvrant les yeux sur la forêt qui était un peu délabré de ce combat entre deux monstres. Se demandant combien de temps la nature prendrait à reprendre ce terrain dans ces bras pour lui redonner son aspect parfait. Et combien de temps ça lui prendrait de le faire à la place de la nature, ou de l'aider au moins. Plusieurs années pour que ça soit parfait, il en rigola presque.
Mais sa concentration passa sur autre chose, cette chose était lui en personne. Il avait une belle petite blessure sur le bras droit, et elle n'arrêterait pas de couler si il ne fait rien. Il chercher alors quelque chose qui pourrait faire l'affaire autour de lui, réfléchissant à la longueur, l’épaisseur, la largeur qu'il va devoir réunir pour se faire un bandage digne de ce nom. La manche déjà à moitié déchirée de ce bras fera surement l'affaire. Il l'empoigne de sa main libre, et s'apprête à l'arracher d'un coup sec quand il entendit une voix venant des cieux. Une voix d'une douceur angélique. Il lève alors la tête avec des un air surpris, la lame déjà empoigné par réflexe.
C'était la fille de tout à l'heure qu'il était venu protéger. Elle avait l'air d'aller bien, à se poser comme ça dans les arbres, les jambes jouant avec la gravité et le vent comme le font les petite fille qui lisent un livre par-terre par exemple. Il relâcha sa lame et baissa la tête, arrachant sa manche et la déchirant en lambeau. Tout en mettant en place son bandage au bras, ils'élança pour une petite conversation avec la fille qui n'avait pas l'air si jeune finalement, peut-être son âge, un peu plus même ? Il serra bien fort le nœud sur son bras et se leva, rangeant son épée dans son dos.
Une chose est sûr, il s'était trompé sur elle. De loin et à première vu, il l'a prit pour une jeune fille se baladant dans la forêt, déjà une erreur sur son âge. De plus il cru qu'elle avait prit la fuite, chose qui s'est avérée faux également. Il lève alors le regard vers cette inconnue avec un sourire un peu gêné, et la main grattant derrière sa tête blonde. Il s'exclame alors d'une voix un peu tracassée mais encore amusée par le combat.
Je vous dois mes excuses. Je pensais que vous étiez plus jeune et que la fuite serais votre solution. Je ne vous ai pas parlé comme je le devrais.
Il s'incline humblement comme sa mère lui avait apprit pour montrer son respect aux autres, et continua : Pardon de vous avoir prit pour une jeune fille sans défense et de vous avoir parlé sur un ton déplacé. Il se redresse et la regarde une ou deux secondes avant de détournée le regard, gêné encore une fois, mais regardant autour de lui pour essayer de le cacher. Il finit par poser son regard sur le buisson où il l'avait caché. Intacte, comme prévu. Finalement, il arrive bien à dériver les attaques pour éviter un point stratégique. Il est content de son exploit et imagine si il avait raté un seul instant de dévier le monstre de ce buisson et que l'inconnue n'était pas sortie du buisson d'elle même.
Il perdit son sourire à l'image de cet scène dans sa tête. Elle avait bien fait de monter dans cet arbre finalement. Mais il ne se posait pas les bonnes questions, que faisait-elle là ? Pourquoi le hasard l'a fait tomber sur ce monstre, et pourquoi exactement au même moment Reina est-il partit le chasser ? Après tout, il est partit sur un coup de tête sans prime à son retour, c'est hors de ces habitudes. Mais ça coïncide avec son caractère, ce même caractère qui lui dit d'aider tout le monde au péril de sa vie. Ce même caractère qui lui dit que s'entraîner contre plus fort que soit est la seul méthode de progresser. L'éducation des ces deux parents montre bien sa véritable nature, mêlée à son tempérament protecteur et impulsif, il doit vraiment paraître étrange aux yeux des autres. Il fit des gros yeux en repensant à son "éducation" et, ne laissant même pa le temps à la dame de prendre parole, il s'exclama :
Mais où sont mes bonnes manières, je ne me suit pas présenté ! Il s'incline de nouveau et décline son nom et son rang dans une phrase qui ressemble à un prédéfinit qu'il répète à chaque fois : Je me nome Reina Kitahara, je suis garde du corps de profession et maître d'arme d'héritage. Il se redresse avec un visage excusé mais souriant légèrement, il continu : Et à qui ai-je l'honneur de parler ?
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| | | Re: Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le Ven 9 Oct - 15:25 Elle était toujours sur sa branche, battant des pieds dans le vide. Elle regardait cet homme d’un regard doux. Il l’avait aidé. Elle se demandait si la bête était bien partie se perdre dans la nature. N’allait – elle donc pas revenir ? Et elle ne pensait plus à ça comme si tout avait été un cauchemar. Elle laissa son sac tombait sur le sol dans un buisson pour amortir sa chute. Et avec agilité, elle descendit. En un simple bon, en s’accrochant à sa branche, elle se laissa tomber près de lui. Elle l’avait remercié et son sourire restait sur son visage. Elle se voulait amicale envers cet homme qu’il l’avait aidé. Est – ce qu’elle choisissait la bonne manière d’agir envers lui ? Elle l’ignorait cependant elle ne perdit pas de vu qu’il fallait rester prudente. Ne sait – on jamais. Ses cheveux virevoltaient dans sa descente. Elle ne comprenait pas ses excuses, ses mots. Ne savait- il pas que les apparences sont des fois trompeuses ? Ignorait – il donc que le loup peut revêtir la peau de l’innocence pour mieux nous dévorer ? Elle gardait son doux sourire et lui souffla :
- Pas besoin de s’excuser. Il est normal de se tromper.
On aurait pu croire qu’il se moquait d’elle, qui la traitait de vieille cependant Téhora était une femme qui se moquait de ce genre de chose. Il s’excusa encore. Cette fois – ci c’était pour avoir osé lui parler ainsi. Elle haussa les épaules. Il ne pouvait pas se rendre compte sous l’action comment il lui parlait. Mais c’était aussi vrai que cela l’avait plutôt énervé. Elle préféra ne pas y penser, oublier cette période de sa vie, ce faux pas de sa part. Et puis, il avait eu la gentillesse de s’excuser. Alors, elle accorda son pardon sans lui avouer. C’était un silence amical. Elle n’était pas douée pour communiquer sur ce genre de chose, sur ce genre de pardon, sur ce genre de chose qu’on ne doit pas trainer derrière nous comme un poids trop imposant. Disons que vouloir à un inconnu une erreur, ce n’était décidément pas son truc. Elle ne le connaissait et ne voulait pas se permettre de le juger. Alors elle ne le jugera pas. Elle resta silencieuse devant lui qui paraissait tant gêner. Pourquoi était – il si gêné ? Elle ne comprenait pas. S’en voulait – il pour ses maladresses ? Avait – il le temps de se perdre dans cela ?
S’en voulait – il aussi de ne pas s’être présenté ? Elle espérait bien que non. Tout s’était écoulé si vite que personne n’aurait eu le temps de dire son prénom. Leur survie était bien plus importante qu’une simple présentation. Elle secoua même la tête en le voyant s’incliner, comme si elle trouvait cela inutile. Son sourire resta sur ses lèvres.
- Enchantée Reina, je me nomme Téhora et je suis une exploratrice. Dit – elle simplement.
Elle n’avoua pas son nom de famille, n’aimant pas qu’on l’appelle de cette manière. Les « madame » ou les « mademoiselle » n’étaient pas son truc. Elle préférait qu’on la nomme par son prénom. Alors elle se présenta de la sorte sans pour autant être vexante dans ses mots. Tout était empreint d’une certaine douceur et d’une certaine gentillesse. Téhora se rapprocha de lui, étant même trop près de lui.
- Tout va bien. Pas besoin de paraitre si désolé. Susurra – t- elle à son oreille comme si elle lui faisait des petites confidences. Tout va bien.
Elle était charmante et gentille. Elle n’était pas quelqu’un d’agressive. Elle savait même être subtile et discrète. Elle recula de quelques pas, ne voulant pas le gêner plus. Elle avait agi sous l’instinct et ce n’était pas rendu compte de l’image qu’elle pouvait donner. Et de surcroît, elle s’en moquait. De toute manière, il pouvait à tout moment partir. Il était libre de faire ce qu’il voulait. Elle ne le retiendrait pas s’il y choisissait cette voie.
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| | | Re: Ne me regarde pas ! [PV Reina Kitahara] écrit le |
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