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"Epsilon fuyait?" [Alpha]

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"Epsilon fuyait?" [Alpha] écrit le Jeu 8 Oct - 20:36
-AU NOM DE LA LOI, ARRETEZ VOUS!

Oops. Ils étaient déjà là…? J'en aurais mis ma main au feu.

D'une fenêtre du premier étage d'un bâtiment huppé de la capitale, je jetai mon butin sur le sol et me réceptionnai juste à coté. Au loin, les gardes couraient dans ma direction avec le propriétaire de la baraque que je venais de cambrioler. Ce dernier avait eu la mauvaise idée de revenir chez lui pour récupérer sa carte fidélité d'un coiffeur quelconque. Plus random que ça, y'avait pas.
Et de toute évidence, il n'était pas content. Pas content du tout. Il suffisait de voir sa dégaine et son visage rouge de honte et de colère pour comprendre. À vrai dire, quand on est jeté hors de sa maison par un cambrioleur avec juste un caleçon comme tout vêtement, ce n'était paaaaaas vraiment une situation amusante. Pas pour la victime en tout cas. Moi par contre, je m'étais pété de rire avant de me mettre au travail ! Et voilà que ce gredin, cet scélérat, cet ingrat à qui j'avais laissé une certaine dignité (j'aurais pu le foutre à pwal hein), revenait avec des renforts. Franchement, y'a pas idée de déranger les gens durant leur boulot. J'aurais pu simplement l'attacher comme d'habitude. Mais j'aimais jouer avec le feu, alors ça tombait bien.
D'ailleurs c'était tout feu tout flamme que je répondis :

-Je vous donne le feu vert pour m'attraper !

-Hein… ?

-Quoi ? Ce n'est pas évident ? Vous comprendrez quand quelqu'un criera...

-AU FEU ! AU FEU !  Hurla un passant en voyant la fumée qui se dégageait de la fenêtre que je venais de quitter.

-Exactement.

Je pris mes jambes à mon cou en même temps que certains passants. C'était ce qu'on appelait être dans le feu de l'action.
Haha. ha.
Ahem.
Le sac que je portais n'était en soi pas très lourd. Il contenait quelques bijoux, et plus importants, des documents qui me serviraient à l'avenir. Lettres, documents commerciaux, bref. Des  instruments pour une future arnaque ou chantage.
Si j'avais mis le feu à la salle où j'avais pris ces documents, c'était pour qu'on croit les documents en cendres. Facile, mais ça marchait. Et puis, une partie des gardes se concentrerait sur le feu, alors le bâtiment n'allait pas brûler entièrement. Peut-être. En tout cas ça n'avait pas brûlé entièrement, les dernières fois.
L'autre partie des gardes voulait étrangement ma peau et continuait à me courir après. Ils étaient devenus un peu plus nombreux (et efficaces?) depuis que les réfugiés de Galiea squattaient le coin, ce qui ne me facilitait jamais la fuite, mais qui m'amusait bien plus.

-Par ici !  Entendis-je derrière moi.

Je finis par atteindre l'allée Semitonium où la foule se faisait toujours grande. C'était parfait pour pouvoir s'y faufiler et s'y perdre. Je zigzaguai à travers les civils, prenant l'air le plus naturel possible malgré le grabuge qui s'étendait derrière moi.

-Par là ! Écartez vous !

C'est en jetant un regard en arrière pour évaluer la distance entre eux et moi que je me cognai avec un inconnu.

-Oops, pard…on… ?  Hésitai-je en voyant une face familière sous mon nez.

Al...Alphonse… ? Non. Ralphe ? Non plus. Presque...euh...Alpha ! Voilà ! Drôle de surprise de rencontrer une aviatrice qui transportait de temps en temps des paquets à mon compte dont le contenu pourrait la faire pendre et jeter du haut de la capitale.
Pourquoi donc allais-je faire ce que j'allais faire… ? Par amusement. Et parce que j'étais un salaud par excellence.
Un grand sourire diabolique se dessina sur mon visage.

-Le voilà ! Cria un garde en me pointant du doigt.

Je tapotai l'épaule de la jeune femme et hurlai à mon tour pour que les gardes m'entendent :

-J'AI LE BUTIN ! ON SE CASSE AVANT QU'ILS NOUS ATTRAPENT MA VIEILLE !

-Ils sont deux ! Attrapez l'autre aussi !

C'est avec un clin d’œil et en me retenant de rire que je me refrayai un chemin à travers la foule.  

Bienvenue dans la catégorie « complice » du plus grand salaud de Caelestis ma chère. Fuir en ma compagnie ou mourir, choisis bien ton poison.
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Re: "Epsilon fuyait?" [Alpha] écrit le Mer 14 Oct - 14:21
Il fait plutôt beau aujourd’hui. Le temps n’est pas froid pour une onzième lune, bien au contraire même, c’est doux, voir presque chaud. La journée aurait dû être agréable, mais on va dire que les Dieux en ont décidé autrement pour toi. Ce matin, tu étais prête pour aller faire un beau vole, tu étais prête à aller toucher les nuages, faire un petit salut au soleil, mais non. Non ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce matin, tu faisais la révision de ton avion et les nouvelles n’étaient pas réjouissantes. Par un curieux hasard assez malheureux, l’oiseau refusait de ronronner. Autant dire que pour la petite ballade aérienne, c’était râpé. Et ça Alpha, ça te rend grise.  T’as beau avoir cherché pendant près de deux heures, tu n’as pas trouvé la faille. Tu n’as pas trouvé le problème, et ça, aussi Alpha, ça te rend encore plus grise. Sur ton visage ce n’est plus un sourire narquois qui se dessine, mais une sorte de moue boudeuse plutôt grognonne.  

Alors pour passer le temps t’as décidé de faire un petit tour dans la zone où le peuple aime se serrer. Tu vas te fondre dans la masse humaine qui ne t’affectionne pas, celle qui te toise de haut en bas, évaluant ce que tu sembles être : une fille qui se prend pour un bonhomme. L’exact opposé de ce peuple vaniteux. T’es pas comme eux, et vite ton esprit se perd dans une philosophie triste.

BOOM !

Le regard dans la vague, quelque chose te percute. Ou du moins ton nez s’écrase allégrement sur un mur, « Putain, vous pouvez pas faire gaffe où vous foutez les pieds ?! … Lamora ? ». Lui, ici ? tu as du mal à te faire à l’idée de voir ce scélérat de première classe en face de toi, là ici, maintenant… Puis l’évidence ce fait d’elle-même, « Le voilà ! », c’est la garde qui essaye de se faire un chemin jusqu’à vous, alors que les passants s’interrogent du regard et hésitent à se mettre de côté. Les regards se tournent vers vous, tes paupières battent une, deux, trois fois, un peu choquée. Tu sens qu’on te touche l’épaule, puis des mots dit trop fort , « J'AI LE BUTIN ! ON SE CASSE AVANT QU'ILS NOUS ATTRAPENT MA VIEILLE ! », tes idées sont confuses, tout se mélange. C’est trop rapide, ça n’a plus de sens… WTF ?!

Un « Ils sont deux ! Attrapez l'autre aussi ! », te réveil instantanément, et dans la foulé tu tournes les talons. Putain… Il faut toujours que ça tombe sur moi. Sans encore rien dire à ton kidnapper, tu joues des coudes entre les jolies robes imposantes et les costards qui se déplacent et vous font obstacle. Toi t’as rien fait. Toi t’es juste victime de ce crevard kleptomane qui ne sait pas se tenir.
Dans l’idée tu pourrais bien aller vers les gardes pour leur expliquer la situation, mais ils ne sont pas connus pour être compréhensifs… Dès qu’une ruelle se fait voir tu dégages sans délicatesse la princesse qui la bouche avec sa crinoline et tire par la manche ce sacré connard de Lamora, « Par ici crétin ! ». Si vous voulez vous en sortir, va falloir prendre les voiles quelques temps. En dehors de la ville…

Alors tu cours, tu cours, tu cours… Tes clefs s’entrechoquent dans tes poches de pantalon. Mais t’as pas le choix. Faut que tu cours, «  A droite ! A gauche ! Attention un volet ! PLUS VITE PUTAIN ! », il faut aller au garage. Ou du moins essayer de l’atteindre au plus vite… parce que là, c’est une véritable chasse à l’homme.

« Ici, cachons-nous ! », au bout d’un moment tu bifurques dans une ruelle sombre, là où personne ne regarde. Il n’y a que vos yeux qui peuvent voir le défilé de la garde qui se dirige dans le mauvais sens. Lorsqu’il n’y a plus un bruit, tu te tournes vers le voleur et le plaque violemment en imposant ta voix, « PUTAIN, C’EST QUOI CETTE MERDE ?! ».
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Re: "Epsilon fuyait?" [Alpha] écrit le Jeu 15 Oct - 16:04
La foule déjà bruyante devenait de plus en plus confuse à mesure que j'avançais. Que se passait-il donc ? Se demandaient-ils. Un fuyard ! Non, deux fuyards.
Je ne pris même pas la peine de me retourner pour voir si elle me suivait. Elle aurait très bien pu directement s'expliquer avec les gardes. Et à la fin, après quelques bleus et peut-être quelques dents brisées, ils en auraient conclu qu'elle n'avait vraiment rien à voir dans tout ça. C'est ce qui était arrivé à ma dernière victime à qui j'avais fait le coup et qui me connaissait assez pour savoir que les gardes étaient un poison bien plus clément. Des salauds ces gardes j'vous dis, des salauds.

Alors que je continuais à avancer à travers la foule, j'aperçus au loin devant nous d'autres gardes.
Des soldats derrière, et d'autres encore devant.
Merde. Ils devenaient bon. Peut-être que j'allais fuir pas les toits encore une fo...
Ma pensée n'eut pas l’occasion d'aller plus loin car quelqu'un me tira par la manche, n’emmenant vers une petite ruelle. C'était l'option facile et un peu trop commune, mais bon, je ne pouvais pas m'attendre à plus de la part d'Alpha qui n'avait aucune expérience dans le domaine. Elle eut même la gentillesse de me traiter de crétin. C'était presque un compliment comparé à ce que je m'étais attendu, allant d'enfoiré de bâtard à crapule vomitoire.
Cela dit, elle avait au moins eu l''extrême intelligence de fuir aussi. Mais la terrible bêtise de le faire avec moi. Qui était le vrai crétin dans l'histoire ?

Nous courrions donc dans cette petite ruelle, et je me débrouillai pour renverser ci et là tout ce qui était renversable allant des pots de fleurs aux poubelles pour ralentir nos poursuivants. Durant notre course effrénée pour sauver notre peau avec Alpha devant moi, je jouis d'une belle vue de derrière, même si hélas elle ressemblait plus à un homme qu'à une femme vu de dos. D'ailleurs il était bien possible que les gardes ne l'aient pas complètement identifié.

-Plus vite putain !  Cria-t-elle.

-J'aimerais, si seulement tu n'avais pas aussi de petites guibolles. Ricanai-je en la suivant de près pour cette petite promenade de santé. Oui, c'était une petite...pique.

- Ici cachons nous !

Une autre ruelle sombre huh. Pas mal. Je pris mon temps pour récupérer ma respiration, tout en regardant en me retenant de rire les gardes qui passaient sans ayant la moindre idée de où chercher. Mais quelque chose me disait qu'ils n'allaient pas tarder à passer ce secteur au peigne fin. On ne devrait pas rester dans le coin trop longtemps.
Avant que je ne puisse faire de commentaire désobligeant ou de blague débile, ma complice eut la bonne idée de me flanquer contre le mur pour me demander des explications:

-PUTAIN, C’EST QUOI CETTE MERDE ?!

Ooooouh. Elle était en colère…. ? Ouep. Elle était en colère. Qui ne le serait pas ? J'avais bien prévu de la laisser en plan pour justement éviter de ce genre de réaction maaiiiis…
Oui, elle avait raison, j'étais crétin héhé.

-Oulalalala tu parles de cette merde là?  Répondis-je en pointant du doigt une crotte de chien et en me pinçant le nez. Probablement celle d'un caniche. Mais je n'en suis pas sûr, la masse est assez imposante pour être celle d'une autre espèce, toutefois…. Je la regardai dans les yeux. Non, elle n'avait pas le sens de l'humour. Ou plutôt ce n'était pas le moment de rire, pas pour elle du moins. Revenons donc aux choses sérieuses avant qu'elle ne me flanque une tarte. Ne fais surtout pas de jeux de mots avec son surnom, ne fais surtout pas de jeux de mots avec son surnom, et surtout, reste putain de sérieux. Upsilon, quel gros Bêta je fais, hein Alpha ? Eeeeeet merde. Le pire c'était ce qu'en avais encore toute une liste de blague du genre. Avec un sourire taquin, je continuai :
Hmm...Tu sais, la routine. Disons juste que j'ai cambriolé une baraque, que j'ai totalement humilié le proprio en le laissant à demi à poil devant tout un tas de monde et que j'ai cramé son bureau avec toutes ses affaires en m'enfuyant avec ses bijoux de famille.  Je laissai une seconde de silence, faisant mine de réfléchir. Eeeet éventuellement je l'ai traité de peigne-cul. Il n'a pas apprécié ce dernier détail.
Et pour le pourquoi toi tu es dans cette merde avec moi, c'est parce que….Euh…  Voyons. Je ne pouvais pas décemment lui dire que je l'avais fait parce que justement faire chier les autres était dans ma nature et que je trouvais juste ça trop marrant, pas vrai ? Elle s'en doutait probablement. Il fallait que je trouve quelque chose de mieux et de plus potable, un mensonge assez gros mais assez fin pour qu'elle l'avale promptement sans réfléchir. Un mensonge dont j'étais le seul capable, un mensonge à la frontière de la vérité qui bernerait n'importe qui. Faite place au génie qui a su manipuler plusieurs centaines de personnes avec ses arnaques et sa langue d'argent à travers tout Atlas!
Parce que je me disais que tu menais une vie Lambda et qu'un Iota de piment ne te ferait pas de mal.

Haha. Sacia Lamora dans toute sa splendeur.
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Re: "Epsilon fuyait?" [Alpha] écrit le

"Epsilon fuyait?" [Alpha]

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