Surely Someday ▲ Yali écrit le Ven 26 Juin - 19:35
Une poussière
Le matin, tu te lèves Zackary et la première chose que tu vois ... Ce sont ces petites traces sur tout ton corps. Des signes, des dessins dont tu n'avais aucune idée de leur signification. C'était apparu comme ça et t'as jamais su pourquoi. Au début, tu pensais à des blessures, des bleus comme ça mais au final ... Ça s'est transformé en petit dessin, des inscriptions qui n'ont aucun sens d'après toi. Tu les as depuis longtemps et t'as jamais cherché à comprendre le sens de ce qu'il t'arrivait ... Jusqu'à ce qu'une jeune fille pointe le bout de son nez devant toi.
Yali, la douce Yali. Tu l'aimais bien Yali, elle et ses cheveux d'un rose bonbon charmant et d'une bouille adorable. Jeune tatoueuse, elle savait décorer le corps des Earthea à leur demande. Et bien évidement, la miss s'était intéressée à toi uniquement parce que tu avais ces traces sur ta peau. D'habitude, tu lui avais refusé mainte et mainte fois ses visites pour qu'elle puisse te regarder d'avantage et bizarrement ... Aujourd'hui, t'avais dit oui. Pas que tu te fais chier parce que tu devais prendre du repos en tant que chef mais .. Si, tu te faisais chier. C'est pour ça que tu t'étais dirigé au lac, à nager sur l'un des radeaux de pêche des Earthea pour rejoindre la maison de Jesus. Enfin la maison de Yali, enfin ... Ouais, la maison qui flotte sur l'eau. Arrivé à destination, tu toques doucement avant d'entrer sans attendre une quelconque réponse de la part du résident. En même temps, tu fais pas les choses à moitié.
- Salut Yali, le cobaye est disponible pour tes recherches cheloues de tatoueur. Je veux un thé en échange de mon corps que je te prête.
... Ca fait très prostitution là. Non, c'est pas ça du tout. NON. PAS DU TOUT. Mais il allait la laisser regarder son corps et en attendant, le mec veut un thé et il l'aura son thé. Y'a intérêt.
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Re: Surely Someday ▲ Yali écrit le Ven 26 Juin - 21:30
Fraîche, reposée, Yali avait été réveillée par le chant des oiseaux avant que la chaleur ne s’installe. Ses persiennes aux lattes noires laquées, tranchant avec le rouge carmin des murs de la bâtisse, laissaient passer des rayons de lumière crue. Son carnet de commandes ne désemplissait pas, mais elle était à jour dans son travail et avait décidé de s’accorder un peu de bon temps. C’était bien mérité. Voilà plusieurs jours qu’elle n’était pas sortie de chez elle et qu’elle se concentrait uniquement sur ses teintures. Une pause lui ferait le plus grand bien, elle en était convaincue. La teinturière pris le temps de se réveiller, traînant dans son lit aux draps de soie, enroulant et déroulant des pans de tissue autour de ses jambes. Après quelques instants, elle décida de se lever et se dirigea vers son cabinet de toilette. Elle apprécia le contact de l’eau fraîche, se lavant paresseusement. Si elle ne haïssait pas autant sa voix, elle se serait laisser aller à chantonner. A la place, elle prêtait l’oreille aux chants des oiseaux, au bruissement des ailes, au chuchotement des arbres, aux clapotis des eaux du lac Purita. Une fois propre, elle se sécha en passant doucement une serviette contre son corps, méthodiquement, pour être sûre de ne pas rater le moindre centimètre de peau. Elle enfila un kimono bleu décoré de glycines parmes, le laissant plutôt lâche en le fermant à l’aide d’une bande couleur saphir. Elle noua ses longs cheveux roses en un chignon tenu par des baguettes taillées dans de l’os. Quelques mèches, rebelles, s’en échappaient. Par habitude, plus que par véritable nécessitée, Yali quitta ses quartiers et descendit à la boutique qu’elle ouvrit. Si elle voulait vraiment prendre du repos, elle aurait très bien pu la laisser fermer sans que cela pose problème.
Toutefois, elle aurait eu une pointe de mauvaise conscience, risquant de manquer une opportunité de faire des affaires. Ou plutôt, risquant de s’ennuyer si elle ne pouvait même pas faire semblant de tenir son commerce. Et heureusement qu’elle avait ouvert ses portes, comme à son habitude ! Car un petit miracle se produisit au beau milieu de sa journée. Zackary, chef des chasseurs, avait décidé de venir lui faire un petit bonjour. Ce grand personnage d’Earthea venait la voir, elle, dans son antre, pour exaucer l’un de ses souhaits. Que fallait-il de plus pour embellir la journée de Yali ? A ce moment précis, elle n’aurait su le dire. Un sourire rayonnant apparut sur son visage et elle se mit même à applaudir quelques secondes en un mouvement de petite amplitude et rapide. Ni une ni deux, elle prit la direction des escaliers et fit comprendre à grand renfort de signe au chasseur de la suivre. Elle grimpa les marches deux à deux, excitées comme une enfant. Enfin, elle allait pouvoir regarder ce qui se cachait sous les vêtements de cet homme plus jeune qu’elle. Ces étranges inscriptions qui, à ce que disait la rumeur, étaient apparues du jour au lendemain. Voilà belle lurettes qu’elle demandait à Zackary de la laisser les examiner, essuyant un refus obstiné de sa part. Mais enfin, il avait cédé. Certainement l’un de ses caprices. Peu importait. L’essentiel était que Yali puisse observer de près la peau du chef. Arrivés à l’étage, la tatoueuse fit signe au jeune homme de s’assoir sur une banquette. Elle se dépêcha de préparer un thé vert, assez fragrant, parfumé aux fleurs de cerisier. Elle déposa théière et tasses sur une table basse en bois sombre. Elle lui fit signe de se dévêtir pour lui montrer les fameuses marques et, le trouvant trop lent, termina par l’aider. Voilà qui annonçait un jour fameux !
Zackary Wise
Messages : 753 Date d'inscription : 24/04/2015
Re: Surely Someday ▲ Yali écrit le Mer 8 Juil - 0:19
Surely Someday
Yali ? Ce n'est pas une fille bizarre. Juste qu'elle habite dans une maison qui flotte sur l'eau mais à part rien, rien ne sortait de l'ordinaire venant de cette demoiselle. Elle exerçait un métier peut-être peu commun mais rien qui n'étonnait Zackary. La jeune femme guidait le jeune homme vers l'étage pour ensuite lui demander de s'installer pour qu'il puisse déguster son thé tranquillement. C'est qu'elle ne perdait pas de temps celle-là ... Encore moins quand elle lui demandait de se déshabiller directement. Bordel. Zackary tira la tronche avant de se mettre debout et de se déshabiller lentement tout en gardant le STRICT MINIMUM EN BAS. Mais Yali ne se gêna pas pour aider le blond cendré à se déshabille. C'est qu'elle n'avait aucune patience ... Le jeune homme laissa un soupir avant de sentir un frisson lui parcourir le dos.
D'ailleurs, il n'a jamais aimé dévoilé son corps au grand public. Ses marques ? Il les garde pour lui-même, il n'aime pas quand on pose des questions sur ça car .. Il ne sait jamais quoi répondre. Il ne sait pas d'où ça vient, comment ça a pu arriver sur son corps comme ça. On peut penser à des tâches de naissance mais la forme est beaucoup trop bien formée. Oui, des tâches ressemblants à des formes, des lettres plus particulièrement, mais ça n'avait aucune signification en particulier. Zackary grogna alors qu'il prit son thé de ses mains ... Tout en étant à moitié à poil. Normal.
- Dis moi juste à quoi ça va te servir de m'étudier comme ça, hein.
Clairement, Zackary n'aimait pas ça. Alors sa mauvaise humeur va s'acharner sur cette pauvre Yali.
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Re: Surely Someday ▲ Yali écrit le Mar 21 Juil - 21:39
Yali, surexcitée, tournait autour de Zackary. Ou plutôt, du corps de Zackary. Chef des chasseurs, objet de curiosité pour la tatoueuse. Des marques mystérieuses formaient des lettres, des mots, peut-être même des phrases sur sa peau. La tatoueuse jubilait littéralement. Elle comptait le nombre de signes décorant ce corps, rapprochant son visage à chaque fois qu’une écriture l’interpelait plus qu’une autre. Un peu plus et le jeune homme aurait pu sentir son souffle, voir ses mèches de cheveux rebelles.
- Dis moi juste à quoi ça va te servir de m'étudier comme ça, hein.
Yali se stoppa nette. Elle se remit face au chasseur et fit trois pas en arrière. Elle le considéra, le jaugeant de la tête aux pieds, avant de vriller son regard dans le sien. Pensive. A quoi cet examen allait bien pouvoir lui servir, à part satisfaire sa curiosité personnelle ? … Détecter une maladie de la peau extrêmement rare ? Trouver des indices sur les Siècles Abandonnés ? Après tout, il pouvait très bien être le dépositaire d’un secret venu de ces temps dont on ne savait rien ou presque, transmis de génération en génération ? Peut-être était-il affligé d’un terrible maléfice sans le savoir et qu’elle allait l’aider à trouver la clé pour le briser ? Et les petites fées des fleurs existaient, évidemment… Yali regarde en haut à gauche, avant de hausser des épaules et de lui offrir un sourire désinvolte. Elle ne savait pas à quoi cette étude allait bien pouvoir lui servir, mais elle lui servirait un jour. C’était certain. Et ce qui était également certain était que l’humeur de chien de Zackary glissait sur Yali comme de l’eau sur les plumes d’un canard.
Sautillant presque, Yali alla chercher de grandes feuilles à croquis et de quoi dessiner. Elle commença par faire un croquis rapide d’une silhouette masculine. De face puis de deux. Elle indiqua minutieusement l’emplacement de chaque marque sur le corps du chasseur en les numérotant. Puis, une à une, elle commença à les reproduire le plus fidèlement possible tout en leur associant le numéro leur correspondant. De temps à autres, elle touchait directement Zackary, le positionnant de sorte à mieux voir les détails des inscriptions. Il ne restait plus qu’à espérer que cet homme proéminent de la nation terrestre aime être traité comme une poupée ou un mannequin…
Zackary Wise
Messages : 753 Date d'inscription : 24/04/2015
Re: Surely Someday ▲ Yali écrit le Lun 10 Aoû - 21:59
Surely Someday
La demoiselle regardait le corps du chasseur sans aucune gêne. Elle tournait autour de l'homme en analysant chaque trace tandis que celui-ci buvait sa tasse de thé comme si cette situation était normale. Non, elle ne l'était pas du tout.
En réalité, Zackary aurait aimé avoir des réponses sur ses tatouages. Il ne connait rien de ce qu'il a sur lui depuis sa plus tendre enfance. Tatouages, marques, traces, l'homme n'avait jamais su comment il fallait qualifier ce qui se trouve sur sa peau. Peut-être que Yali pouvait l'aider ? Au final, elle lui répondait par un haussement d'épaule et un sourire. En effet, ça donne vraiment une bonne réponse pour satisfaire la curiosité de l'Earthea. Bordel. Donne lui une réponse au lieu de jouer ta muette. Bref. Après avoir fini son thé, Zackary le déposa sur une table non loin de lui tandis que la jeune femme était partie chercher du matériel pour faire quelque chose, le chef n'en avait pas la moindre idée. Lorsqu'il se retourna, il vit la demoiselle le dessiner. Woh, ça, il ne s'y attendait pas, il allait devoir rester immobile en attendant qu'elle finisse son croquis ? Bordel de. Tss. Le jeune homme fronce des sourcils avant de prendre une pose normale et de ne plus bouger. La seule chose qu'il pouvait seulement faire était de penser.
Oui, il avait envie de savoir des choses sur ces tatouages. Ça pouvait lui apporter malheur comme rien du tout. Les Earthea adoraient tatouer leur corps, c'est normal. Les gens ne prêtaient pas forcément attention à ce qu'avait Zackary sur la peau, se disait que c'était normal, un style comme un autre ... Mais quand ces tatouages se trouvent partout sur ton le corps ... Il y a de quoi douter. Sur les jambes, le torse, les bras, le dos .. Il y en avait partout. Peut-être pas forcément en grand nombre mais tous ces signes étaient bien éparpillées. La preuve quand Yali toucha le corps du jeune homme pour pouvoir mieux dessiner ces traces avec délicatesse.
- Autant te donner des détails sur ces traces.
Il haussa les épaules avant de fixer le vide, cherchant les mot qu'il pouvait employer. Un petit rire s'échappait de ses lèvres.
- Je suis né avec ça. J'ai grandi avec ça et certains "tatouages" se sont rajoutés au fur et à mesure de ma croissance. Que dire de plus en fait. Que c'est bizarre mais que ça m'empêche pas de vivre pour autant. Tu penses qu'il pourrait m'arriver malheur ou une connerie de ce genre ?
Histoire qu'il rigole un peu du genre "je vais foutre la misère à tout le monde". Zackary penchait sa tête sur le côté pour pouvoir admirer le dessin de Yali. Woh, il lâchait un sifflement, admiratif.