F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Ven 26 Juin - 15:10
F*ck the Sky
○ Fuck the light at the end of the tunnel Cause I’m living for today, trying not to drown in a bottle. Death all around me, drugs seem to numb me. Mental’s getting sicker, the Devil’s getting comfy. ; F*ck Caelestis, F*ck the Queen.
Tous les samedis soirs, le bar rustique se dévoilait un visage plus festif. Au cours de la semaine, il attirait les hauts placés du gouvernement à venir desserrer leur cravate en fumant des cigares, en buvant du scotch et en jouant aux cartes. Le bar débordait de chaleur et suffisamment de luxe pour attirer le public cible du gérant. Mais à la veille de la messe, on dégageait quelques tables pour inciter la danse, on invitait des musiciens et parfois même une jolie voix pour accompagner les cuivres. On laissait place au jazz. Et pour rien au monde, de passage à Caelestis, je n’aurai manqué cela. Cette soirée était le meilleur appât de la semaine. La corde qui mordait le plus. La trappe la mieux disposée. L’ambiance enivrante incitait l’ivresse et une telle distraction rendait les ‘‘amis’’ du gérant nettement plus vulnérables. Étourdis par l’alcool, charmé par l’allégresse de la soirée jazzy, l’élite du gouvernement se rapprochait du bar peu à peu et permettait au gérant de placer u grand nombre de couverts ce soir. Il était franchement surprenant ce que ces hommes et même ces femmes mourraient d’envie de se dévoiler en cette soirée frivole. Peu d’entre eux supportaient l’horrible fardeau de leurs responsabilités et du stress de leur exigeant travail. Pauvre petites créatures humaines…
Une porte claque, des bruits de pas feutrés, des murmures à la dérobée suffisent à m’alarmer, je rajuste plus profondément mon capuchon sur ma tête. Assise à une table, près d’une fenêtre, j’observe l’environnement extérieur, les yeux dans le vague, l’esprit envolé. Bannie de la contrée céleste, devoir revenir ici en fugitive m’est plus que désagréable, mais cela est la caution à payer pour pouvoir me balader subtilement dans la capitale afin d’avoir l’espoir de trouver la demeure de mes frères. Je soupire de lassitude, avant de porter mon verre d’eau à la bouche pour le boire d’une traite.
Le tintement de la clochette annonçant l’arrivée d’un nouveau client retentit ; décidément, ce bar battait son plein ce soir.
Edelweiss Roselvia
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Lun 29 Juin - 1:21
Contrairement à d'habitude, tu avais presque passé toute ta journée à Caelestis. Tu avais fais la visite médicale auprès du gardien du temple, puis tu as tournée près des galeries marchandes en faisant les vitrines. Tu serres les quelques sacs dans ta main ; tu avais acheter quelques babioles, certaines plantes mais également des sucreries pour les enfants, ainsi que des vêtements pour toi. Ici, toutes les femmes sont en robes quasiment, du coup, tu en as acheter une ; l'ensemble était réellement très jolie, ça donne quelque chose d'élégant : une longue jupe rose plissée, un bustier blanc dont le dos est nu accompagné d'une ceinture mauve et doré, ainsi que d'un voile rosé servant de châle. Tu t'étais bien entendu changer dans la boutique après avoir payé ces vêtements, avec un collier et deux trois bracelets, te voilà vêtue comme une habitante de Caelestis !
& pour une fois, tu passais presque inaperçue à côté de toutes ces dames joliment vêtues. Certains hommes te saluaient en haussant leur chapeau, alors que tu leurs adressais un simple sourire de courtoisie. Qui a dit que les Earthea étaient des sauvages ? Vous avez juste des occupations différentes, certains sont tout de même bien élevé. La preuve, tu montres l'exemple.
Finalement, tu arrives dans l'allée semitonium, cherchant un bar restaurant assez animé le samedi soir, où le jazz, l'ivresse, les jeux, la danse et les femmes sont le sujet numéro un. Dans un sens, ça ne t’intéresse pas plus que ça l'animosité qu'il peut y avoir. Ce qui t'intéresse, c'est pouvoir te remplir le ventre en mangeant quelque chose de délicieux. Poussant la lourde porte en bois, la clochette retentit lorsque tu pénètres dans ce restaurant fort animé. Certains jouent au carte, d'autres dansent et d'autres encore savourent simplement leur repas en compagnie de leurs amis. C'est en cherchant une place, que tu vis un visage familier. Un léger plissement de yeux, tu n'es pas très sûre qu'il s'agit bien d'elle... Tu t'approches doucement de sa table pour mieux distinguer les traits de son visage, puis tu affiches un léger sourire.
« Bonsoir June. Je peux me joindre à ta table ? Ou tu attends de la compagnie peut-être ? Je ne voudrais pas déranger... dis-tu en restant debout près de la table. Tu l'as connu à Okeanos ; une petite demoiselle qui a été banni du royaume celestes, détestant tout comme toi cette nation. C'est la première fois que tu rencontrais une autre femme détestant autant cette nation, en plus une originaire ! Cela t'avait fait tout drôle la première fois.. D'ailleurs, ses traits du visage te rappelle quelqu'un... Elle ne t'avait pas dit qu'elle avait deux frères ? La couleur des pupilles est différente, mais elle a réellement des traits de famille avec ce gentil soldat que tu avais rencontrer l'autre jour dans un restaurant style taverne.. Hm... Pardon pour l'indiscrétion, mais.. Tu n'aurais pas un membre de ta famille appartenant à la garde royal du nom d'Alekseï ? Vous avez... des ressemblances physiques. »
feat. June Von Rosenbach ▲ dialogue #009999▲ hrp ♥ j'espère que ça t'ira !
June Von Rosenbach
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Lun 29 Juin - 16:26
F*ck the Sky
○ Fuck the light at the end of the tunnel Cause I’m living for today, trying not to drown in a bottle. Death all around me, drugs seem to numb me. Mental’s getting sicker, the Devil’s getting comfy. ; F*ck Caelestis, F*ck the Queen.
Lessivée, je me sentais comme sur le point de chuter dans un précipice. Passé une certaine heure, toute la fatigue accumulée de ces dernières vingt- quatre heures semblait se décharger lourdement sur mes épaules, alourdissant un peu plus ce poids que je semblais traîner depuis maintenant deux longues années, depuis mon bannissement. Déambulant là où mon travail ou mes recherches me mènent, ce boulet relié à mon pied droit rendait chaque fois plus difficile ma démarche. Et là, je me demandais jusqu’où la vie était-elle cynique ; jusqu’à quand sera-t-elle satisfaite de me voir lutter pour ne pas courber l’échine ? Vie de merde à la con ! Je riais comme quelqu’un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui comprenait enfin la blague de celle-ci. L’allée Semitonium, lieu de festivité où les buveurs du samedi soir et jeunes bourgeoises se mélangent pour dîner en toute convivialité. Ils tombent en pamoison devant des boissons alcoolisé qui les libérera de leur quotidien de servitude. La mer houleuse secoue les pauvres rescapés poussant les naufragés de la beuverie à rentrer. Et quand ce beau monde est éconduit du paradis de l’oubli. Il ne reste que le silence dans la nuit. Ce soir n’est pas différent des autres, ils ont encore bu afin de ne pas penser au fait qu’ils se crèvent au travail. Leur dignité s’en est allé et leur corps a suivi afin de retourner travailler lorsque la nuit se termine. Plus personne n’est là au lever du Soleil, car il rappelle les faiblesses des hommes en les mettant à nu à la lumière.
Le tapotement intempestif de l’ongle de cette serveuse sur le comptoir allait me rendre folle. Les yeux grands ouverts, fixant mon verre de whisky avec une insistance presque troublante, voir même inquiétante, j'étais dans une période d’insomnie chronique. Non pas que cela était présent en moi depuis longue date, mais j'étais une habituée. Ne parvenant pas à fermer l’œil depuis deux jours, -ou peut-être trois, je ne sais plus-, j’arrive à reconnaître les moindres petits détails de ce bar à ambiance jazzy que j’affectionnais tant. Du moindre trou dans le mur par lequel les insectes nocturnes y avait élus domicile, jusqu’à la moindre lézarde sur le plafond poli. Et c’est dans un haussement de sourcils sceptique que j'attardais mon attention sur une fissure qui commençait peu à peu à s’émietter. Et c’est avec irritation que je constate que ce bar qui a dû survivre à bien des bagarres, était d’une extrême résistance, mais son état, ou du plafond du moins, venait contredire la notoriété de mon petit jardin secret. Il ne manquerait plus que le plafond s’écaille et que la poussière et la peinture me retombe dans les yeux, ça serait le pompon.
Alors que mes yeux étaient rivés sur cette liqueur jaunâtre qui m’appelait au vice, je vidais mon verre d’un trait, non sans émettre un léger râle de satisfaction, c’est que ce n’était pas de l’alcool de bonne femme tout ça. Toc ! C’en était un de trop. Exaspérée, je m’apprêtais à me rendre vers le responsable de cette nuisance sonore, mais une voix m’interpella. Mon capuchon cachant la moitié de mon visage, je demeure surprise de voir qu’Edelweiss ait été capable de me reconnaître parmi tout ce beau monde, surtout que je m’étais volontairement mise à l’écart. ; Jeune femme à la chevelure verte, couleur tout à fait extraordinaire, je ne pus réprimer un sourire tandis que je pousse la chaise me faisant face vers elle : « Je t’en prie, assieds-toi, c’est toujours plus agréable d’avoir de la bonne compagnie. » Tandis que je pose ma main devant ma bouche pour étouffer un léger bâillement, la suite de ses propos me fige sur place. Mon regard pacifique se darde vers elle, et dans un geste incontrôlable, je lui prends délicatement le poignet en m’empressant de balbutier : « Alekseï, tu connais Alekseï ? Tu sais où il vit, Edel ?! Parle, s’il te plait ! » ; Mes yeux pétilles, je me suspends à ses lèvres, dans l’espoir d’entendre ce que j’ai toujours voulu savoir : pouvoir connaître où est-ce qu’il loge, pour le retrouver, enfin le revoir. Deux ans sans lui, c’est beaucoup trop pour moi.
Edelweiss Roselvia
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Mar 7 Juil - 23:59
Le sourire aux lèvres, joliment vêtue, tu attendais que la jeune demoiselle t'autorise pour t'asseoir à sa table. La chaise se trouvant non loin de toi se fait légèrement poussé, tu prends alors place en la remerciant en gardant le sourire. D'ailleurs, tu n'avais pas eu trop de mal à discerner les traits de son visage malgré le capuchon. Beaucoup de personnes d'Earthea ont souvent le visage recouvert, tu es assez habitué maintenant à reconnaître ceux qui se cachent. Enfin là, tu avais quand même eu de bons yeux, elle était tout de même bien caché. Enfin bon, ce qui te surprit cependant, c'est lorsqu'elle vint t'attraper le poignet juste après que tu aies parlé d'Alekseï. On dirait que tu as visé juste, elle semble le connaître !
Surprise par son comportement, tu ne sais trop quoi dire sur le coup. Elle a le regard pétillant, plein d'espoir. Clignant doucement des paupières, tu te mets à sourire en riant légèrement, retirant cependant en douceur ton poignet de sa main ; tu n'aimes pas spécialement qu'on t'attrape comme cela. C'est dans un léger acquiescement de tête que tu plonges tes pupilles dans les siennes, te massant légèrement le poignet. « Je le connais oui, je l'ai rencontré il n'y a pas si longtemps un soir dans un restaurant. Après... Où il vit... Je n'y suis allé qu'une seule fois mais, je pense que j'arriverais à reconnaître où il demeure oui. Je l'avais raccompagné car il était ivre, même si je n'étais pas toute fraîche non plus. » Ah ça non, tu n'étais réellement pas fraîche ce soir-là.
Bon, tu avais moins bu que lui, au moins toi, tu pouvais marcher droit comparer à lui et fort heureusement, tu n'avais pas terminé ta soirée dans les toilettes en train de vomir ce que tu avais bu et manger ; cela aurait été dommage, le repas avait été délicieux ! Puis la compagnie d'Alekseï ne t'avait absolument pas déranger. Tu ne pensais pas que tu allais parler de ta mère avec lui, pourtant, lui, il t'avait parlé comment était une maman avec ses enfants. Tu l'enviais pour cela, lui et la demoiselle en face de toi. Tous deux avaient eu une mère, hélas défunte dû à la naissance du troisième Von Rosenbach, mais une mère tout de même... Tu serres légèrement les poings en regardant le bois de la table, relevant ensuite le regard pour le poser sur le brunette aux yeux bleu en face de toi, tu attrapes ton verre que la serveuse venait tout juste de te rapporter, le serrant dans tes mains.
« Il te cherchait. Je ne savais pas que c'était toi sur le coup, j'avais trop le nez dans l'alcool, mais il semblait réellement te chercher. Je peux te dessiner un croquis de sa maison si tu veux ? Ou bien, souhaites-tu qu'on aille chez lui directement ? Par contre, je n'ai pas trop le sens de l'orientation à Caelestis, on risquerait de se perdre, vos rues se ressemblent... et puis il commence à se faire tard, ce sera certainement difficile. » Très difficile même, la demoiselle n'aura sans doute pas de mal à trouver où loge Alekseï, elle connaît mieux Caelestis que toi, car si ça se trouve. Il y a de fortes chances que vous vous retrouvez au beau milieu de nul part ! Ce qui serait fort embêtant car tu travailles demain.
feat. June Von Rosenbach ▲ dialogue #009999▲ hrp C'est nul pardon.. ;w;
June Von Rosenbach
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Mer 8 Juil - 20:21
F*ck the Sky
○ Fuck the light at the end of the tunnel Cause I’m living for today, trying not to drown in a bottle. Death all around me, drugs seem to numb me. Mental’s getting sicker, the Devil’s getting comfy. ; F*ck Caelestis, F*ck the Queen.
Je hissais ma lassitude en raison de mon mode de vie solitaire, recluse si ce n’est pas presque ermite, avec au moins la satisfaction de me soustraire à l’océan des désœuvrements. Languissamment perdue dans mes phantasmes, une oppression détestable me contraignit à sortir de ma torpeur, et je dus me faire violence à ne pas broyer le poignet de ma jeune amie du peuple de la terre. Moi, qui d’habitude semblais si inanimée, si flegmatique, je m’étais comme éveillée à la vie à l’entente du prénom d’Alekseï, sortant des lippes d’Edelweiss. Elle sait où il habite.
Mais déjà, sa voix émerge. C’est un tintement au milieu d’une guerre. Si discret qu’on peut discréditer sa seule présence, si menu qu’il s’affaiblit en se décomposant dans l’air et pourtant, si distinctif qu’on s’y laisse suspendre, convaincu de son importance. Ce genre de message préserve ou corrompt. Les lésions naissent, évoluent contre ma cage thoracique et provoquent l’envolée burlesque de mon pouls fracturé. La chair de poule recouvre chaque centimètre de ma peau quand la clé impose sa finalité. Le rejet me propulse l’infirmier jusqu’au recoin opposé de ma conscience et même à cette extension, Je ne parviens à me défaire des émanations toxiques du renvoi. Cette vilénie s’étend sur les paumes que j’appose nerveusement contre mon front et contamine les cheminements déconcertés de ma conscience perçante. Tout a définitivement changé.
Tout, ce n’est même pas le début de quelque chose pourtant. Mais ce rien me protégeait de cette adrénaline absolue, me donnait l’espoir de retrouver Alekseï. Cette nuit a dispersée sur ces pages encore vierges, l’évidence. Encre ébène sur reflet opalin, dispensant à toutes mes possibilités, cette seule issue tangible. Lui, là-bas. Moi, ici. Je me replie contre la baie vitrée, consciente d’être bannie de mon propre environnement, consciente d’être l’ombre qui menace l’aube. Consciente sans doute d’être la contusion pour cette détresse. Acculée par mon mépris pour Caelestis, habitée par ma terreur, je doute des intervalles et de ma capacité à les endurer. L’impatience s’unit à ma peine, et je balbutie d’une voix calme : « Pardonne moi Edelweiss, mais tes propos m’ont … surprise ? Alekseï est bien mon frère aîné, je suis une Von Rosenbach. »
Médusée par mon comportement, je saisis mon verre de scotch dans lequel je bois une gorgée, avant de détourner le regard. Je n’avais pas pour habitude de perdre ainsi mon sang froid, mais tout portait à croire que lorsque cela concerne ma famille, je suis réellement prête à tout pour obtenir réponses à mes questions. D’un geste de la main, j’interpelle une serveuse pour commander un repas, je me décide pour un plat de pâtes à la carbonara avec un supplément mozzarella et parmesan. « Si tu te souviens à peu près du chemin, on peut s’y rendre après avoir bien mangé, et discuté ? Je pense pouvoir me diriger dans Caelestis, après tout, j’y ai vécue ! » ; Je m’interromps quelques instants, embarrassée, j’observe Edelweiss de mon regard pacifique, avant de reprendre d’une voix calme : « Je suis rassurée de savoir … qu’on se cherche l’un l’autre. Atlas est si vaste … cela me désespère parfois. »
Edelweiss Roselvia
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Jeu 9 Juil - 18:12
Glissant ton index sur le rebord de ton verre, tu observes la demoiselle en face de toi qui a l'air comme déboussolée. Est-ce que tu aurais dû garder le silence et ne rien lui avouer ? Probablement, elle a réellement l'air perturbé par ce que tu venais de lui dire. En tout cas, maintenant tu avais la confirmation sur ce que tu supposais, ils sont frère et sœur. Baissant ton regard sur ton verre, tu le portes ensuite à tes lèvres afin de boire quelques gorgées, le reposant ensuite sur la table en fixant l'objet entre tes mains.
« C'est moi qui m'excuse, j'ai manqué de tact envers toi et je t'ai dit cela d'un coup alors que tu ne devais pas t'y attendre. » Tournant le regard vers la serveuse qui vient prendre la commande de June, tu fis de même, prenant cependant quelque chose de moins consistant contrairement à d'habitude ; une simple salade composés. Tu venais te dégoûter toi-même avec ton manque de tact, tu n'avais pas fais quelque chose de mal en soi, mais tu venais de te rendre compte qu'une nouvelle fois, ta franchise avait prit le dessus, ce qui t'embête un peu. Un léger soupire s'échappe de tes lippes, fermant doucement les paupières. « Si tu te souviens à peu près du chemin, on peut s’y rendre après avoir bien mangé, et discuté ? Je pense pouvoir me diriger dans Caelestis, après tout, j’y ai vécue ! » Relevant le regard vers elle, tu ne cilles guère. Il faut croire que ça lui tient à cœur de retrouver son frère ; finalement ta franchise n'était pas si mauvaise et cela te fait sourire. D'un simple mouvement de tête, tu acquiesces légèrement, acceptant la proposition. « Je suis rassurée de savoir … qu’on se cherche l’un l’autre. Atlas est si vaste … cela me désespère parfois. » Elle est mignonne. C'est ce qui te traverse l'esprit à ce moment même. Tu t'installes doucement dans le fond de ta chaise, ayant relâché le verre, alors que tu tournes le regard vers la baie vitré, observant l'extérieur.
« Qu'Atlas soit vaste ou non, tant qu'il y a de l'amour dans une famille, la distance n'est rien. Vous tenez chacun l'un à l'autre, je suppose qu'il est normal que vous vous cherchez entre membre d'une même famille... » Tu supposes oui, en fait, tu n'en sais rien. Tu n'as jamais eu de frère ou de sœurs, cependant, lorsque Svein est partit de Démétrio il y a un an, tu aurais pu retourner ciel et terre afin de le retrouver, pourtant, certaines conséquences t'ont empêchés de poursuivre les recherches concernant ton meilleur ami ; pour toi, il est mort, tu ne le reverras sans doute jamais et dans un sens, cela te fait mal...
Posant ta tête contre la vitre, tu observes la demoiselle en face de toi. Tu te devais de te ressaisir, tu étais en train de lui montrer une facette de toi assez sombre. C'est dans un énième soupire, que tu te redresses, affichant un sourire en voyant la serveuse apporter votre repas, tu la remercies et attrape ta fourchette avant d'aller piocher une feuille de salade dans ton assiette.
« Je vais te conduire chez ton frère après ce repas alors, et pardonne-moi pour mon léger égarement, j'étais assez nostalgique. Le fait que tu recherches ton frère, me rappelle quelques souvenirs qui remonte il y a de cela un an. » Des souvenirs que tu aimerais effacés dans un sens... Tu fermes les yeux, glissant ta fourchette à l'intérieur de ta bouche afin de manger ce que tu venais de piquer. Tu ne sais pas trop pourquoi tu montres cette facette de toi à June, cela ne te ressemble pas et tu préférais qu'elle oublie ce visage assez triste que tu avais affiché.
feat. June Von Rosenbach ▲ dialogue #009999▲ hrp Edel nostalgique nyuuuh
June Von Rosenbach
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Sam 11 Juil - 1:56
F*ck the Sky
○ Fuck the light at the end of the tunnel Cause I’m living for today, trying not to drown in a bottle. Death all around me, drugs seem to numb me. Mental’s getting sicker, the Devil’s getting comfy. ; F*ck Caelestis, F*ck the Queen.
Elle détourne le regard d’une manière adorable, alors que je suis encore en train de regarder mon verre rempli dans mon éternel sourire énigmatique. Oui, avant que vous m’en fassiez la remarque, je donne continuellement l’impression d’être blasée. C’est une façon comme une autre d’encaisser cette magnifique justice aveugle qu’est la vie, et c’est un moyen comme un autre de ne pas se mettre une balle dans le crâne lorsque on se rends compte que cette vie, justement, ne vaut pas un clou et que tout ce que qu’on a à faire c’est d’espérer survivre et nous occuper suffisamment en cherchant à nouveau un sens à tout ça. Depuis que j’étais une ressortissante à Okeanos, soit une exilée de Caelestis, j’ai été brimée, dénigrée dans l’exercice de mon travail, rejetée. Et lorsque j’en ai eu assez, je me suis insurgée, guidée par une seule chose : le ressentiment.
Je regarde le plafond dans la lumière de la Lune qui filtre par la fenêtre. C’est ton heure ça la nuit, June, me disait-il parfois, Alekseï. Lui ? Oui, il était là, reposant sa tête sur mon épaule, bloquant mon bras autour de sa taille. Alors je n’étais plus dans le bar, j’étais dans ma nouvelle demeure, heureuse comme lorsque nous étions enfants. Je n’étais plus à Caelestis, mais j’étais à Okeanos. Je n’étais plus seule, oh non car je sentais ce poids, son poids sur mon épaule. Je fais glisser mon regard, de ma contemplation passive du plafond, jusqu’à rencontrer une chevelure châtain clair agressant de leur exubérance mes rétines pacifique. Je ferme les yeux, déglutis. Je sais bien que tout cela n’est pas réel, et qu’il a toujours été doué pour m’inventer des retrouvailles fictives, pour vivre dans un monde irréel puisque le vrai semble trop dur pour moi. Je délie mon bras, bouge ma main et rencontre la peau de mon frangin à mes côté. Je ne la vois pas, mais en connait tous les détails, je sens sa blancheur, ses nuances, sous la pulpe de mes doigts, alors que je m’éprends à les faire glisser sur la nuque d’Alekseï. Dénivelant sur son torse s’élevant et s’abaissant au rythme de sa respiration. Rencontrant la naissance de la courbe de sa pomme d’Adam pour retomber sur son ventre, comme caressant de la porcelaine chaude.
Dans la réalité, je raffermis ma prise sur le verre dans ma main, mes jointures blanchissant autour du fragile cristal à moitié vide d’alcool, tandis que dans mes rêves, ma main glisse et serpente entre la proéminence discrète de la colonne vertébrale de l’être qui me manque atrocement. Je voudrais ouvrir les yeux. Je dois ouvrir les yeux. Que je suis triste une rêveuse, quand le réveil est la pire des souffrances. Car je sais pertinemment bien que si relève mes paupières, tout aura disparu. Il sait bien que si j’ouvre les yeux, ceux-ci ne rencontreront pas cette chevelure brune. Ils ne rencontreront rien d’autre que cette réalité que j’abhorre et dans laquelle je me vois obligée de vivre.
Alors le rideau s’ouvre sur mes yeux, et je découvre alors que je suis de retour dans ce bar rustique, à Caelestis. La voix d’Edelweiss me sort de ma torpeur, je lève mes cils pour croiser le regard de mon interlocutrice. J’acquiesce silencieusement de la tête en signe affirmatif suite aux propos de ma jeune amie. Je pique une grande fournée de pâtes écrémées que j’engloutis avec impatience, tellement mon ventre cri famine. Je détourne le regard, constatant que la jeune femme me faisant face semblait être aussi tourmentée dans les méandres de son esprit. Je profite de ce silence pour faire ma gloutonne en dévorant mon assiette ; Lorsqu’elle reprend la parole pour m’annoncer qu’elle essaiera de me mener à mon frère, je lui adresse un sourire radieux. Cependant elle se perd en excuse en ce qui concerne sa nostalgie. A vrai dire, si elle n’y avait pas fait allusion, j’aurai feins l’aveuglement, mais puisqu’elle met le sujet sur le tapis. « Si tu as besoin de discuter, je saurai être d’une oreille attentive. Enfin … si je peux t’aider en quoi que ce soit, n’hésites surtout pas. »
Edelweiss Roselvia
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Jeu 16 Juil - 15:32
Musique - Parfois, tu te perdais dans tes pensées comme tu venais de le faire à l'instant. Tu repenses à ces moments nostalgiques, de votre enfance à tous les trois encore emplis d'innocence, lorsque aucune des personnes de votre sang n'avait trouver la mort. Quel douce époque, probablement l'une où l'ignorance, l'innocence et la naïveté sont les meilleurs des choses. On ne comprend pas grand chose lorsqu'on a neuf ans ; la mort ? C'est lorsqu'une personne perd la vie et qui part soi-disant au ciel, ou alors dans les profondeurs de la terre. Cela dépend si il a été bon ou méchant, mais ça, c'est ce que les adultes disent aux enfants. Ce qu'il y a après la mort, dieu seul le sait. C'est une question sans réponse, qui perdura jusqu'à la fin de temps.
Le regard posé sur ton assiette, tu te contentes d'ingurgiter ton plat en silence ; pourquoi tu mangeais cela déjà ? Tu préfères quelque chose de plus consistant en général, tu n'es déjà pas bien grosse, alors si en plus de ça tu fais une sorte de régime, tu risques de tomber malade. Ce qui serait fort embêtant, surtout que tu es le chef médecin. Puis tout doucement, tu relèves le regard sur la demoiselle en face de toi, elle avait fait attention à tes paroles lorsque tu t'étais excusé pour ton égarement. Un sourire se dessine sur tes lippes et tu prends une nouvelle bouchée de ton plat en piquant plusieurs feuilles de salades, que tu engouffres d'une traite dans ta bouche : te voilà devenu un hamster ! Avec ces jolies petites joues bien rondes. Tu avales doucement en prenant de l'eau, observant dehors en clignant des yeux.
« Pour tout te dire, je comprend ce que tu ressens. Tu es à la recherche d'un être qui t'es cher, cela me fait pensé à moi il y a un an. » Tu baisses légèrement le regard et ferme les yeux, inspirant doucement en continuant de manger de temps à autre et dès que tu finis ta bouche, tu reprends la parole.
« Je ne sais pas si tu connais le chef des chasseurs d'Earthea, mais, lui et un autre garçon, on formait un trio de meilleurs amis. On a eu chacun une enfance assez difficile, c'est certainement cela qui nous a rapproché. Tu ris légèrement, posant deux doigts contre ta tempe pour tenir ta tête, ayant posé ta fourchette en souriant. Tu parles très rarement de votre trio aux autres personnes, surtout pas à des gens venant d'autres nations. Est-ce que June serait une exception ? Peut-être bien, après tout, tu l'aimes bien cette petite.
Pourtant, il y a un an, l'autre garçon est partit sans crier gare. Il nous avait rien dit au chef chasseur et moi. Durant un mois on l'a chercher, mais en vain, on ne l'a jamais revu et on a trouver aucune trace de lui ; que ce soit des vêtements, un objet ou quoi que ce soit d'autres. Tu fermes tes yeux, attrapant une bouteille d'alcool que la serveuse venait de déposer sur la table et tu te sers un verre en silence, buvant une gorgée en remuant le liquide dans ton verre par la suite. Il est probablement mort à l'heure qu'il est, sûrement dans les terres détruites, soit dans la forêt mortuus ou dans les ruines impures. Enfin après, j'espère qu'il est encore en vie, quelque part. Qu'il pense un minimum à Zack et moi, mais je suppose que ce n'est qu'un désirs égoïste. Il serait sans doute revenu, si il pensait à nous... » et tu colles ta tête contre la vitre, affichant un léger sourire assez triste. Tu as le regard perdu dans tes pensées et tu fermes les yeux, pour penser à ces bons moment, lorsque vous jouiez dans des parcs d'Earthea ou encore les fois où vous tentiez d'attraper de quoi manger pour le peuple.
feat. June Von Rosenbach ▲ dialogue #009999▲ hrp Pardon pour le retard !
June Von Rosenbach
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Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Mer 22 Juil - 13:26
F*ck the Sky
○ Fuck the light at the end of the tunnel Cause I’m living for today, trying not to drown in a bottle. Death all around me, drugs seem to numb me. Mental’s getting sicker, the Devil’s getting comfy. ; F*ck Caelestis, F*ck the Queen.
Une sensation glacée effleure mes poumons, remonte mes côtes et m’arrache brusquement de ma torpeur. Mes paupières clignent, acceptent difficilement d’abandonner le néant pour mieux se heurter à d’autres ténèbres. Ma main appuie contre ma nuque, s’abîme contre les palpitations qui s’en dégagent alors qu’une grimace déforme mes traits de fer. Il me faut une poignée de secondes supplémentaires pour réussir à vraiment m’éveiller. Le froid fait claquer mes dents, me tenaille et fige dans ma bouche l’arrière-goût acre de la sécheresse. Je me serre un nouveau verre d’alcool que j’engloutis à moitié, avec tellement d’ardeur que la liqueur déborde au coin de mes lèvres. Ma paume l’essuie distraitement, alors que mes prunelles apprivoisent l’environnement. Je ne reconnais rien et pourtant tout me semble étrangement familier. Les doigts du givre m’écorchent et m’obnubilent, ma peau s’hérisse et des souvenirs sordides m’écorchent au moindre frisson. Me rappellent qui je suis, où je me trouve.
Mais je m’y sens étrangère, et appréhende mal la faim qui me creuse le ventre, puis je me souviens que j’ai mon assiette devant moi, que je m’occupe de dévorer à nouveau. Ce dont j’ai besoin n’est plus éphémère, impalpable, invisible. Je pourrais m’en emparer, croquer dedans et m’en remplir l’estomac. La tête lourde d’une migraine à m’en fracasser le crâne contre les murs, mon effort pour tenter vainement de rassembler ses esprits m’épuise. Les morceaux s’éparpillent, se noient à la surface. C’est toute une part de moi qui lutte pour rester ailleurs, dans une réalité qui s’étouffe lentement dans un murmure. Des bruits de pas achèvent de m’extirper de ma torpeur, alors que des coups affolés frappent le bois de l’entrée. Et je comprends mieux d’où vient ce froid qui s’engouffre et me frigorifie sur place.
La voix suave de la jeune Earthea capta mon attention alors que je dardais mon regard océan vers elle. Silencieuse, portant mon verre à la bouche, j’écoutais attentivement ses propos sans l’interrompre. Sentant bien qu’elle était sur le point de se livrer, je décide de prêter une oreille attentive afin de pouvoir au mieux l’aider. Faire en sorte mes paroles ne soit pas des mots banals pour meubler la conversation. Oh non ! Je fronce les sourcils, sceptique à l’histoire qu’elle me conte. Non, j’ignore l’identité de ce chef chasseur auquel elle fait allusion, mais cela ne m’empêche pas de comprendre l’ampleur de son histoire. Je soupire avant de baisser les cils, peut-être que … ? « Je ne saurais dire quelles ont été les motivations de ton ami pour partir sans crier garde. Cependant, pour prendre mon exemple, je suis prête à parier que mon frère pense que je me suis enfuie, alors que pas du tout … on m’a chassé. Alors … » ; Je m’interromps, je me mords la lèvre, j’hésite. Je soupire, puis je reprends la parole calmement : « Alors, peut-être qu’il a eu un problème ou que sais-je ? ». Peut-être bien que oui ?
Edelweiss Roselvia
Messages : 255 Date d'inscription : 10/05/2015
Re: F*ck the Sky – Edelweiss écrit le Mar 28 Juil - 18:34
Intérieurement, tu te mettais des claques, tu ne devais pas montré cette facette de toi à la demoiselle en face de toi ; ce côté sensible et un peu trop nostalgique. Tu avais oublié, ou tout du moins tu tentais d'oublier ce passé, il fallait que tu avances, encore et toujours, comme tu l'as toujours fais jusqu'à maintenant. Cela ne sert à rien de pensé trop au passé, on ne peut pas remonter le temps.
Inspiration, expiration. Tu relèves ta tête de la vitre, récupérant la fourchette que tu avais déposer à côté de ton assiette, pour piquer à nouveau dans une feuille de salade se trouvant dans l'objet rond. Relevant doucement le regard vers la demoiselle, tu esquisses un léger sourire à peine visible. « Peut-être qu'il a eu un problème » soulève-t-elle. Ton sourire s'envole aussi-tôt, ton regard se perdant on ne sait trop où et tu te retrouves plonger à nouveau dans tes pensées. Un problème Ces mots se répètent dans ton esprit et tu te mords la lèvre inférieur, portant ton pouce à tes lèvres pour te mordre l'ongle. Un problème ; sa mère en était un de problème, son plus gros problème. Tu aurais dû le protéger, peut-être, oui t'aurais dû, tu voulais le protéger de cette June Marr. Tu cilles rapidement des yeux en te rappelant du prénom de cette femme ; elle a le même que la demoiselle en face de toi. Serait-ce une sorte de coïncidence ? Non, ça ne peut pas, il ne faut pas mettre dans le même bateau deux personnes opposés. La demoiselle était de Caelestis, et cette femme d'Earthea, elles n'ont rien en commun, rien du tout, rien du tout. Ce n'est qu'un prénom, qu'un prénom.
« Il avait en effet certains soucis Des soucis que tu ne révéleras pas. Mais, il ne nous en a jamais réellement parler, je l'ai surtout deviné. Je pense que c'est réellement dû à ces soucis qu'il est partit, mais... Tu lâches ta fourchette, glissant une main dans ta chevelure verdoyante, serrant légèrement quelques mèches de cheveux entre tes doigts. Tes dents grincent doucement. Il aurait pu au moins se confier à nous, on aurait compris si il nous avait expliqué, on l'aurait laissé partir s'il en avait tant besoin, mais rien. Tu resserres doucement ta poigne qui agrippe tes cheveux, tu sembles à nouveau perdue et tu ressasses ce passé que tu souhaitais oublier, tu voulais avancer, ne plus penser à ce garçon, mais il est encore sujet de conversation aujourd'hui. Tu n'aurais pas dû parler de lui ; il est mort dans ton esprit. Tu te calmes doucement, ton cœur s'était accélérer dans ta poitrine, il pourrait te déchirer la poitrine tellement qu'il bat fort. Baissant doucement la tête, tu serres ton poing de ta main libre, l'abattant sur la table en bois. Ton regard venait de changer du tout au tout ; un regard empli de haine.
« C'est un imbécile, qui n'avait pas l'air de prendre le mot « confiance » au sérieux. Un soupire s'échappe de tes lippes, tirant ta tête en arrière soudainement, tu t'affales sur ta chaise en ayant toujours l'une de tes mains dans tes cheveux. Inspiration, expiration. Tu te donnes quelques petites claques sur les joues pour te ressaisir, engouffrant le reste de ton assiette dans ta bouche, buvant par la suite un grand verre d'eau. Enfin bon, changeons de sujet. Tu souffles un coup. Ne penses plus à lui Edel, ça ne sert à rien, c'était son choix, tu ne peux plus rien y faire. Tu tousses doucement, attrapant la petite bouteille d'alcool, la rebouchant avec un bouchon en liège, affichant un sourire en te levant de ta chaise.
« Allons plutôt chez ton frère, ne pensons pas au gens mort, pensons à ceux qui sont vivant. » Si tu savais Edelweiss, si tu savais qu'il était vivant...
feat. June Von Rosenbach ▲ dialogue #009999▲ hrp Pour les petits curieux qui ne comprennent pas, ce rp est avant le rp entre Zackary ; Svein & Edelweiss.