La chaleur t'assomme et la lumière du soleil te brûle les yeux. Deux semaines, cela fait à peine deux semaines que tu es sortie de la prison Lacum, mais tu ne t'es toujours pas réhabitué à cette chaleur et à cette lumière que tu cherchais tant être, il y a de cela six ans. Le chant des oiseaux, une légère brise qui te caresse les joues et les enfants qui courent le sourire aux lèvres. Tu les observes d'un regard vide, complètement vide ; tu as l'impression que tout n'est qu'illusion et que tu vas te réveiller d'une minute à l'autre, en serrant les dents pour supporter les coups de fouets qui s'abattent dans ton dos en évitant qu'un cri ne s'échappe de tes lippes. Tu ne souhaitais pas leur donner ce plaisir, tu ne le désirais pas.

Portant une main à ton visage, un léger soupire s'échappe d'entre tes lèvres rosées. Tirant doucement la tête en arrière, tu places une main au-dessus de ton visage pour cacher tes yeux du soleil, pour simplement admirer ce ciel bleu. Non, tu n'es plus au fond de l'océan, plus derrière des barreaux et dans une pièce humide où tu pouvais compter les gouttes d'eau qui s'abattaient sur un sol froid et mouillé, qui se mélangeaient à cette flaque pourpre. Le corps de l'être humain est pitoyablement faible ; il n'a aucune protection, certains animaux ont la peau plus dur qui leur serre de carapace. La vôtre, c'est juste de la chair fraîche bonne à nourrir des bêtes sauvages.

Glissant doucement une main dans ta nuque, tu te la masses en douceur. Un léger soupire s'échappe à nouveau de tes lippes, baissant la tête pour regarder où tu marches, tu t'aventures dans une ruelle que tu connais que trop bien ; tu l'empruntais si souvent lorsque tu avais encore ton statut de général. Tu n'étais pas idolâtrer autant que Beowulf, mais parfois les enfants venaient auprès de toi, ou mêmes certaines bonnes femmes qui te complimentaient pour tes talents, tu étais mine de rien admirée. Du coup, tu empruntais cette ruelle, où il n'y avait pas grand monde, tu pouvais ainsi rapidement circuler et te rendre plus rapidement à l'Eden Aérien où sont d'ailleurs les cabines pour descendre à Earthea.

Pourtant, aujourd'hui, tu ne circulais pas dans cette ruelle pour descendre sous terre. Non, tu voulais simplement te remémorer un peu de ton passé, mais tu désirais avant tout te dégourdir les jambes. Aucune guerre se prépare, donc inutile de s'affoler pour préparer un quelconque plan stratégique. Certes, tu es devenue chef stratège au sein de l'armée royale de Caelestis, mais ce titre ne te convient pas. Tu n'as pas passé ton enfance et adolescence pour être déchu à ce titre, tu avais atteint ce que tu voulais, mais on te l'avait arraché des mains lorsque tu avais coupé le bras de la reine actuel. Un choix regrettable ? Peut-être bien que oui, ou peut être bien que non. Le son de la lame de ton arme te revient à l'esprit ; cette cascade de sang qui s'était déverser sur les dalles blanches de la salle d'entraînement, les hurlements et les pleurs de la princesse, ce bras qui avait quitté son corps réceptif. Un léger rictus se dessine sur tes lippes ; tu ne regrettais pas, cela avait servit de leçon à l'ancienne princesse.

Sortant finalement de tes pensées, quelque chose ou plutôt quelqu'un te tira de tes songes ; tu descendais simplement les quelques marches, mais un homme venait d'arriver dans ta chère ruelle. Cillant légèrement des yeux, tu restes impassible, observant en silence l'individu qui retira ses bandes blanches de son visage. Tu arques doucement un sourcils, reprenant ta marche gracieusement en croisant tes bras sous ta poitrine et tu t'arrêtes à quelques mètres de lui ; il t'avait également remarqué, son regard posé sur toi, le tiens ne le quitte pas non plus.

Tu hausses doucement les épaules, en laissant échapper un léger rire amusé. Tes yeux se ferment en douceur et tu descends à nouveau les marches pour arriver à un mètre de lui. « Une surprise ? Je dirais plutôt que c'est le destin qui a chercher à nous réunir aujourd'hui. » Posant tes pupilles dorées sur l'homme, tu le dévisages en arquant à nouveau un sourcil ; tiens tiens, il a encore plus de cicatrices qu'avant et ses cheveux ont poussés. Un léger sourire amusé se dessine sur tes lippes, alors que tu vas doucement attraper la plume dépassant sur le côté, jouant avec. Ton sourire s'étire, le regardant longuement.

« Que fait donc un renégat à Caelestis ? N'es-tu pas rechercher par l'armée royale, Vesper ? Tu lâches la plume, passant à ses côtés pour avancer doucement, ne touchant cependant pas à l'arme se trouvant à ta ceinture, tu ne comptes pas l'utiliser ici. Tu as d'ailleurs changer de look ? Les longs cheveux te vont mieux. Ah et... Tu tapotes doucement le manche de ton katana, souriant en le regardant par-dessus ton épaule. Je ne l'utiliserais pas, si ça peut te rassurer. Enfin après, libre à toi de me croire ou non. Bougeons si tu veux t'en aller d'ici, je ne donne pas cher de notre peau si on nous surprend à bavasser ici. »

feat. Vesper ▲ dialogue #791c48▲ hrp Premier Rp avec Thaly iiih.

Au fond de toi, tu ne pensais pas le croiser de sitôt. Tu avais fais quelques recherches à son propos ; cela t'avait surprise le premier jour où tu avais remis les pieds au château Regem ; les deux anciens généraux remplacés par une toute nouvelle génération ! Tu n'as croisé aucun de ces trois fameux généraux, mais tu as eu quelques informations les concernant. Il y a l'ancienne élève de Vesper et l'une de Beowulf, ainsi qu'un homme dont le nom ne te dit absolument rien. Tes deux anciens camarades désormais considérés comme des renégats, rechercher par l'armée royale de Caelestis, cette nouvelle t'avait fait doucement rire. Caelestis s'était réellement débarrassé de l'ancienne génération, remplacé par des nouvelles têtes, plus qu'à voir comment se débrouille les trois nouveaux, cela t'intrigue.

Alors que tu descendais les marches tranquillement, le voilà prendre les devants, se plaçant à un mètre devant toi. Arquant légèrement un sourcil à ses propos, un sourire se dessine à nouveau sur tes lèvres. Toi, le faire tomber dans un piège ? C'est une blague ?

« Si je comptais te faire tomber dans un piège, je t'aurais déjà embroché le cœur à la minute où tu m'as tourné le dos. Enfin, attaquer en « traître » en un contre un n'est pas mon style, c'est juste une solution facile. » Bien que tu saches qu'il est un traître de cette nation, cela ne te fait ni chaud ni froid. À vrai dire, tu t'en moques bien, il avait certainement ses raisons pour faire un coup d'état ; coup d'état raté d'ailleurs, si tu avais bien compris les informations que tu avais pu lire. Tu n'avais pas assisté à ce fameux coup d'état destiné à tué le généralissime et la reine, toi, tu étais assise au fond de ta cellule, les chaînes aux poignets et chevilles, grinçant des dents ou en fredonnant des berceuses que l'on te chantonnait étant petite.

Cillant légèrement à la suite de ses paroles, tu fermes les yeux alors que ton sourire s'étire doucement, glissant une main dans ta nuque tu te la masses en douceur, arrêtant d'avancer. « Je vois que les nouvelles vont vite, je suis en effet la nouvelle stratège de l'armée. » Tes doigts frôle l'une de tes multiples cicatrices qui débute vers le haut de ton échine ; cicatrices que tu as obtenu durant ces six années de prison. Tout de même ; tu ne t'attendais pas à ce qu'il sache déjà que tu sois devenue la nouvelle stratège en chef de l'armée. Il faut croire qu'il y a des oreilles partout, les nouvelles circulent un peu trop vite à ton goût, c'est beaucoup trop étrange. Tu fronces doucement les sourcils à cette pensée, mais avant même que tu entrouvres les lèvres pour laisser échapper quelques paroles, te voilà plaqué brusquement contre un mur.

Plongeant tes pupilles dans les siennes, tu retires doucement ta main de ton cou, la laissant lentement tomber le long de ton corps. Contemplant son regard longuement, tu ne cilles guère, bien trop occupé à tenter de lire son regard qui exprime tellement de choses à la fois. Il ne te semblait pas destiné, pourtant un léger frisson te traversa l'échine. Arquant légèrement un sourcil à sa question, tu te décolles du mur, te replaçant au milieu de la ruelle, descendant deux trois marches avant de t'arrêter subitement. Il s'était d'ailleurs excusé, plutôt étrange d'entendre un « désolé » venant de sa part.

« Loyal, dis-tu ? » tu te mets à rire, un rictus se dessinant sur ton faciès, tu tournes les talons, pour lui faire face à nouveau, croisant tes bras sous ta poitrine. « Tu penses sincèrement que durant six ans passé dans une prison lugubre, en subissant de la torture nuit et jour, que lorsque je retrouverais ma liberté, je n'ai pas de plan en tête ? Tu me déçois beaucoup, Vesper. » Un long soupire s'échappe de tes lippes, fermant les yeux, tu respires doucement en glissant une main dans ta chevelure brune. Loyal ? Toi ? Certes tu as passé six ans en prison au lieu de dix, mais on t'avait arraché des mains ce que tu avais convoité et voilà que des nouveaux généraux et généralissime sont à la tête de l'armée, cela te fait doucement rire.

« Les murs ont des oreilles. Si la général de ce secteur nous tombe dessus, cela ferait une drôle de peinture, tu ne trouves pas ? » Tu souris doucement, alors que tu tournes à nouveau les talons, descendant à nouveau les marches de la ruelle. Tu préfères bouger que de rester sur place, pourtant, l'endroit où vous serez le plus à l'abri des regards, ce serait chez toi. Cillant légèrement des yeux, tu lui fais signe de te suivre.

« Pourquoi me présentes-tu des excuses ? C'est l'ancienne reine qui avait décider de mon sort, un choix stupide d'ailleurs. Son côté maternelle avait prit le dessus, elle voulait protéger sa fille chérie, alors que je donnais une simple « leçon » à la princesse. » Tu te stoppas net, posant une main sur le manche de ton katana. Plissant légèrement les yeux, tu fronces les sourcils, observant autour de toi. Tu remontes quelques marches, attrapant le bras de ton ancien collègue sans la moindre délicatesse, accélérant ta cadence pour descendre les marches.

« Je ne connais pas la Mihael actuel, ma rancune ne va qu'envers l'ancienne reine, pas envers la princesse actuel reine du royaume. Le mot « loyal » ne me convient pas, donc pour ta gouverne ; il est trop tôt pour agir, je ne compte pas retourner à nouveau en prison. » C'est beaucoup trop tôt pour agir, tu tiens un minimum à ta vie, cela ne fait que deux semaines que tu es libre, c'est beaucoup trop tôt. L'échec n'est pas envisageable si tu comptes faire quelque chose envers le royaume, tu comptes prendre ton temps pour accomplir les desseins que tu as établis durant six ans.

feat. Vesper ▲ dialogue #791c48▲ hrp

Tu t'étais contenté d'un simple acquiescement de la tête en guise de réponse lorsqu'il t'avait expliqué pourquoi il te présentait ses excuses ; il était l'ancien général qui s'occupait d'Okeanos et il n'avait pas réussi à te faire sortir de prison ; tiens tiens, est-ce qu'il avait essayé ? Cela t'étonne de sa part. Tu l'avais regarder en cillant légèrement des paupières, arquant également un sourcil, cela t'intrigue mais tu n'avais pas pris le temps de le questionner avec ça à nouveau que tu t'étais empressé d'attraper son poignet, pour continuer votre marche en accélérant la cadence. Il y avait des gardes de l'autre côté de la ruelle et tu préférais les évités ; ne cherchons pas les ennuies.

Alors qu'il avait récupérer sa main assez brusquement en retirant son poignet de ta poigne, tu laisses un soupire amusé s'échapper de tes lippes ; décidément il n'a pas changé sur certains points de son comportement. Tu l'écoutes simplement lorsqu'il parle de l'actuel reine ; une gamine stupide qui ne mérite pas la couronne et un généralissime choisit par affinité. L'observant du coin de l'oeil, tu continues ta marche tranquillement. Tu ignores si Mihael est réellement une gamine stupide, elle a certainement dû changer en six ans et c'est tout de même grâce à elle que tu es resté six années au lieu de dix en prison ; tu lui dois une certaine reconnaissance, tu ne peux pas le nier.

« Je verrais bien comment se comporte Mihael. Après... Si elle avait trouver la mort lors de ton coup d'état, qui ne te dis pas que l'une de ses sœurs seraient pire qu'elle en tant que Reine ? » Posant ton regard sur lui en voulant entendre sa réponse, te voilà cependant à nouveau plaqué contre un mur et avec son visage niché dans ton cou ! Un léger soupire d'agacement s'échappe de tes lippes, observant par-dessus son épaule pour voir ce qui se passe et surtout comprendre pourquoi il venait de faire cela : un soldat avec un avis de recherche à la main. Un simple soupire s'échappe de tes lippes, gardant simplement le silence en ne bougeant pas comme il te l'avait murmurer.

Cela dit, tu aurais préféré qu'il soit un peu plus doux dans ses faits et gestes, ce n'est pas lui qui a le dos douloureux ; cela t'avait fait tirer une légère grimace lorsque ton dos percuta le mur sans la moindre délicatesse une seconde fois. Les cicatrices te font mal et en l'espace de même pas cinq minutes tu te retrouves de nouveau plaqué au mur par le même homme. Le cœur battant rapidement à l'intérieur de ta poitrine, tu fermes les yeux le temps que le soldat se retire de votre champ de vision. Une fois cela fait, tu observes le brun se reculer rapidement, affichant un léger sourire en croisant tes bras sur ta poitrine.

« Dis-moi.. c'est une manie ou quoi de plaquer les personnes au mur ? Ça va que je suis une femme pour avoir nicher ton visage dans mon cou, mais si j'étais un homme, hm ? Par contre, si tu pouvais arrêter de me plaquer au mur de cette façon, ça fait la deuxième fois en l'espace de cinq minutes ? Je vais finir par croire que tu aimes bien plaquer les femmes au mur, tu as de drôle de penchant.. » dis-tu l'air assez moqueuse.

Même si il avait garder son air sérieux, c'était surtout pour lui faire comprendre ton agacement et puis... Tu n'apprécies pas réellement d'être prise au dépourvu deux fois de la même façon et surtout sans la moindre délicatesse alors que ton pauvre dos souffre encore même si les blessures sont entièrement « guéries ». Glissant légèrement une main sous ton haut à ton dos, pour passer tes doigts sur le fil plastique entourant ton corps. Tu l'observes en clignant légèrement des yeux, haussant négligemment tes épaules à ses dires, tu te contentes de soupirer.

« Allons chez toi oui, au moins je ne risque pas de me faire plaquer une énième fois contre un mur... » dis-tu sur un ton légèrement sarcastique. Retirant ta main de ton dos, tu t'écartes du mur, reprenant alors ta marche en direction vers l'Eden aérien. Tu avais eu vent de quelques rumeurs à propos d'un ancien Caelestis réfugié à Earthea lors de ton petit déplacement à cette nation, pour voir le chef médecin et un tatoueur et d'après quelques informations récurent à Caelestis. Beowulf est introuvable, ça ne peut donc être que Vesper.

« Une rumeur court que tu vis à Earthea, les assassins qu'envoient Caelestis sont tous incompétent pour que tu sois toujours en vie. Tous des déchets, comme tu le dis si bien, n'est-ce pas ? » dis-tu en affichant un sourire narquois, tu préfères qu'il soit toujours en vie, après tout les trois anciens généraux sont certainement la meilleur génération que Caelestis n'ait jamais eu.

feat. Vesper ▲ dialogue #791c48▲ hrp Ceci est de la merde en boîte. Je me rattraperais au prochain, parce que là...   J'ai bâclé la fin pour arrêter le massacre gosh, deux semaines sans rp ça fait mal.

Un peuple voué à l'échec. Voilà ce qu'avait conclu Vesper, si une autre Svetlana reprendrait la couronne. Tu ne saurais le dire, tu préfères savoir que ta libératrice soit Reine, qu'une autre adolescente le devienne. Quoi que.. Tu ne sais pas. Tu sais vraiment que très peu de choses pour le moment concernant tout le monde, il te faudrait rencontrer individuellement chaque haut gradé de la garde royal pour pouvoir juger toi-même. Ce serait plus convenable.

Et tu sens le vide des six ans se remplir petit à petit. En six ans, il s'en passe des choses, que ce soit bonnes ou mauvaises. Les personnes changent, que ce soit physiquement mais surtout psychologiquement. Cela est presque effrayant. Six ans de vide. Tu aurais peut-être dû t'échapper de prison finalement, tu aurais pu découvrir un peu plus de choses, tu aurais pu agir plus rapidement au lieu d'accepter ton sort. Stupide Thaleia.
Cela te fait grincer des dents, tu aurais dû, tu aurais dû. Quitte à détruire la possibilité d'être à nouveau généralissime, ce n'est rien de plus qu'un simple rêve. Tu ne le seras pas et tu le sais, l'actuel a été choisis par affinité, pas par ses compétences. Stupidités et naïvetés d'enfants qui détruisent toute possibilité de paix. Les stéréotypes ne font qu'accumulés de jour en jour.

Tu n'avais pas pris de réel considération à ses paroles à propos qu'il te plaquait au mur, tu t'en fiches bien au fond, la seule chose qui te contrarie c'était qu'il l'avait fait à deux reprises sans délicatesse. Lame ou non lame sous la gorge, tu n'apprécies pas réellement les deux, bien que tu n'as jamais eu de lame pointé sous la gorge. Rien que l'idée que ce soit le cas te fait doucement rire, tes jambes sont certes plus faibles et moins endurantes qu'avant, mais tu as toujours de bons réflexes ; tu ne te serais pas laissé mettre une lame sous la gorge sans la contrer avec une autre lame, ô grand jamais.

Puis tu avances tranquillement, continuant ton chemin vers l'Eden Aérien, posant doucement ton regard sur l'homme à tes côtés ; l'observant simplement du coin de l’œil. « Je ne perdrais jamais en un contre un et tu le sais très bien » t'avait-il dit. Cela te fit arquer légèrement un sourcil, un sourire en coin naquit sur ton visage de poupée, haussant simplement tes épaules à cette remarque.

Toujours sûr de lui, il a de quoi, il n'a pas changé, en aucun cas et tu ne peux pas le contredire là-dessus, tu connais ses compétences au sabre, tu as reconnu sa valeur après tout. Bien que tu étais devenue généralissime, en un contre un, il aurait probablement gagner enfin peut-être. Actuellement, tu pourrais affirmer qu'il gagnerait, il s'est certainement améliorer en six ans, alors que toi tu es toujours à ton stade d'avant. Tu as certes conservé ton corps en faisant du sport en cellule, ce n'est pas pour autant que tu sois devenue plus habile au maniement d'armes, pas maintenant que tu te retrouves qu'avec un seul katana au lieu de deux...

Tu poses doucement l'une de tes mains sur l'arme se trouvant à ceinture, katana que la jolie chef de la sécurité civile t'a offert le jour de ta sortie de prison. Il est facilement maniable, mais tu ne peux pas nier le fait que tu sois moins à l'aise avec, il est légèrement plus lourd, à moins que ce soit la force de tes bras qui te joue des tours. Relevant finalement le regard, tu aperçois plusieurs personnes en armure au loin ; qu'est-ce que la garde royal fiche ici, ils devraient plutôt rester proche du palais au lieu d'être à un endroit aussi éloigné. Dans tous les cas, tu ne peux passé tranquillement avec tous ces gardes, surtout pas en compagnie du fameux traître de Caelestis, beaucoup doivent connaître son visage avec les avis de recherches.

Grinçant légèrement des dents, tu fronces doucement les sourcils. Est-ce que tu devrais forcer le passage ? Bonne question. Réfléchissant quelques instants, tu fis finalement signe à ton ancien camarade de te suivre, te glissant dans une ruelle un peu plus étroite, tu ouvres tranquillement la marche pour observer mieux ce qui se trouve autour. T'arrêtant finalement, tu grognes légèrement.

« Ils ont dû être avertit de ta présence à Caelestis pour être tous là, on ne pourra pas emprunter une cabine célestes tant qu'ils seront là. » triste vérité, devrais-tu faire une diversion ? Non, c'est beaucoup trop louche. Tournant la tête vers Vesper en fronçant les sourcils, tu réfléchis en silence. Finalement, tu fouilles dans ses poches où il avait mis ses bandages, commençant à lui entourer le bas du visage avec.

« Tu te tiendras à moi, on va passer en faisant semblant que tu as été attaqué et que tu as besoin impérativement des soins de médecin d'Earthea, normalement ils vont nous laisser descendre. Je suis leur supérieur d'une certaine façon, ils seront obliger de nous laissé passer si je hausse la voix. » Tu relèves le regard vers lui pour le fixer dans les yeux, terminant d'entourer son visage de bandes, puis tu observes ses vêtements, commençant à les lui déchirés subitement pour qu'ils soient presque en lambeaux. « On va dire que tu t'es combattu contre le fameux Vesper, traître de Caelestis plutôt, comme ça, ils pourront partir dans une autre direction, ce sera plus simple. » Cela ne t'enchante pas des masses, mais ça pourrait marcher, autant tenter le tout pour le tout. Certains soldats sont naïfs, peut-être auriez-vous une certaine chance de vous en sortir ? Tu l'espères.

Observant l'une de ses mains, tu dégaines ton katana, lui attrapant la sienne pour couper légèrement sa peau à l'intérieur de sa paume. « Pose-la à ton flan gauche, cela fera penser que tu saigneras, et mets un peu de sang sur les bandes à ton visage, je vais pas te couper la peau à d'autres endroits. »

feat. Vesper ▲ dialogue #791c48▲ hrp Sadique, un peu.