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Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia

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Aiden McMillen
Aiden McMillen
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Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 0:49

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read

Le Poker était un jeu fascinant. Tout divertissement qui avait une importante part de psychologie captivait Aiden, excellent au bluff et au décryptage des comportements de ses adversaires. C'était ce qui lui apportait un soupçon d'adrénaline, qui pimentait un peu ses nuits. Doté d'une chance culottée et d'une ruse diabolique, il raflait souvent la mise avec brio et s'était rapidement construit une solide réputation de champion de poker au Casino.

Après les jeux, il s'écarta tranquillement de la table et sortit de sa veste une petite poche de laquelle il extirpa un exquis cigare, qu'il se réservait exclusivement pour les soirées. La nuit, il n'hésitait pas à se laisser aller à quelques petits plaisirs dont il se privait la journée ; jongler entre ces deux états était le seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas tomber définitivement dans l'ennui et la lassitude.

Son regard parcourut lentement le lieu, en même temps qu'il allumait son cigare, et s'arrêta sur une jeune femme qui se tenait dos à lui, près du bar du Casino. Il l'aurait reconnue entre mille, cette femme. Outre son physique avantageux qui ne passait pas inaperçu, elle était ce genre de fille piquante, corrosive, qui sait s'ancrer profondément dans les mémoires, à sa manière.

« Vous venez de plus en plus souvent Miss Freed. Seriez-vous fâchée avec votre chère nation ? » demanda-t-il avec curiosité, après avoir fait quelques pas vers elle. Il savait cependant parfaitement pourquoi elle était ici, mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier sa compagnie. Si charmante.
Rozen Hundjäger
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 2:36

Like a book ... you can't read

○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Fuir la tranquillité de la Terre pour rechercher l’effervescence sous l’Océan, voilà l’objectif qu’elle s’était mise en tête. Voilà déjà deux jours que la petite blonde est arrivée dans les contrées aquatiques, et sans perdre de temps, elle venait d’élire domicile dans son endroit favori : le Casino d’Okeanos. Chaque voyage que qu'elle effectue dans la cité sous-marine est un véritable périple : son premier jour n’a été octroyé qu’à foutre le bordel chez les sœurs Moira ; Oui ces petites sangsues, elle les aime bien décidément !

« T’es de nouveau en vadrouille chez nous, Demacia ? » ; Assise au bar, le barman lui dépose sa commande qu’elle agrippe délicatement du bout de ses doigts fins. Elle observe du regard le verre en cristal contenant une liqueur jaunâtre tirant vers le brun sombre, témoignage de l’âge avancé de ce vieux bourbon. « Si tu savais ! Ce soir, je fais la fête Jo’, alors sois disponible pour moi. » ; Il la regarde avec désespoir avant de secouer la tête dans un soupire. C’est qu’il la connait la petite blonde, il sait comment cela va se finir, et il craint pour les clients du Casino qui pourraient être témoins d’une Demacia enivrée par l’alcool. Oh oui, la petite blonde n’est pas très catholique durant ces moments-là. Mais l’est-elle réellement au juste même en étant sobre ? La blonde perçoit son hésitation, oh oui elle la sent comme un courant d’air pouvant parcourir sa peau. Alors elle lui adresse un sourire ravageur, se drapant sous un battement de cils voluptueux. Elle soulève son buste pour s’allonger à moitié sur le comptoir, sa poitrine entrant dans le champ de mir du barman. Façon "Je me pose, je me gare", on ne peut pas faire mieux. « T’inquiètes, ça ne se terminera pas comme la dernière fois. » ; Et il lève les yeux au ciel avant de retourner à ses autres clients qui râlent de l’attente. Mais de quoi parle-t-elle ? Se souvient-elle réellement de cette fin de soirée brumeuse … ? Bien sûr que non.

Une voix l’interpella, Demacia se retourne alors instantanément. « Earthea n’est pas le lieu idéal pour les plaisirs nocturnes, m’voyez ? » explique-t-elle d’une voix douce. Un sourire illumine son visage alors qu’elle s’humecte les lèvres avant de porter son verre à la bouche pour en boire une grande gorgée. Ses yeux caramel dévorent minutieusement le jeune homme de haut en bas sans aucune honte.  Son sourire s’agrandit alors qu’elle saute sur ses pieds hors de son siège. Son verre fermement tenu dans sa main, la jolie blonde ondule son corps tel un vil succube. Elle s’approche, toujours plus, jusqu’à n’être qu’à quelques centimètres d’Aiden dans lequel elle plonge son regard dans la froideur de son regard gris. Elle boit une seconde gorgée tandis que les doigts de sa main droite ruissellent sur l’ossature de sa main tenant le cigare fumant. Doucement, elle glisse ses doigts jusqu’aux siens pour récupérer l’objet de sa convoitise qu’elle porte à sa bouche. Elle tire la jolie blonde, elle tire doucement avant de relâcher une volute de fumée qui s’échappe lentement entre ses lèvres pulpeuses. Silencieuse, elle l’observe alors qu’elle tire une seconde latte de fumée qu’elle avale avant d’en recracher à nouveau les surplus. « Mais votre présence ici n’est plus un secret pour moi, alors me tiendrez-vous compagnie ? » ; Elle ricane avant d’engloutir une grande lampée de boisson.
Aiden McMillen
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 14:39

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read

Demacia était une femme vraiment superbe. Aiden ne se gênait pas pour la dévorer des yeux, il se laissait volontiers enivrer par son sourire charmeur et son regard envoûtant. Mais il maintenait tout de même une certaine distance de sécurité, connaissant le tempérament de la demoiselle. Celle-ci ne se fit pas prier pour s'approcher dangereusement de lui. Il resta imperturbable, son regard plongé dans le sien, et la laissa lui prendre le cigare sans ciller.

Me tiendrez-vous compagnie ? Comment refuser ? Aiden esquissa un léger sourire tout en l'observant à travers la fumée du cigare. Une fois qu'il eut estimé qu'elle en avait suffisamment usé, il lui reprit son bien et le ramena à ses lèvres, avant de détourner le regard et commander un verre de vin au barman.

« Pourquoi pas. » répondit-il après un court silence, puis il expulsa lentement la fumée de ses poumons. Ça n'avait vraiment rien à voir avec les cigarettes infâmes qu'il s'enfilait à longueur de journée. Lorsque son verre arriva, il le prit dans sa main et le remua légèrement pour admirer la robe pourpre du vin.

« Mais j'espère que vous n'avez pas l'intention de vous mettre minable en vous soûlant toute la nuit. » ajouta-t-il sur un ton cynique. Se laisser un peu aller ne faisait jamais de mal, mais les femmes qui en faisaient trop tombaient bien souvent en disgrâce aux yeux d'Aiden, qui n'aimait pas l'excès.

Il tira son cigare de ses lèvres pour avaler une petite gorgée de sa boisson, et le tendit à nouveau à la blonde. Il ne partageait habituellement pas ses cigares, mais il voulait bien faire une exception pour Demacia.

« Votre peuple est donc si ennuyeux que ça ? Ça ne m'étonne pas tellement. » dit-il en esquissant un sourire un peu moqueur, provocateur.
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 17:31

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○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Tomber sur Aiden durant sa première soirée en solitaire était comme la cerise sur le gâteau qu’on apporte devant elle. Fruit vermeille responsable de toute convoitise, mais qu’on préserve malgré tout pour la toute fin. Mais était-ce réellement judicieux de suivre cette piste de réflexion ? La petite blonde savait, oh oui, elle voyait bien qu’il était le genre d’individu avec lequel il faut prendre des pincettes. Manipulation délicate et fragile, cette impression fut d’autant plus palpable lorsqu’elle ressentit l’espace d’une fraction de seconde, une sorte de retrait en arrière. Demacia comprend, Demacia n’insiste pas plus. Et elle contemple la jolie blonde, elle contemple le sommet de l’iceberg qu’il accepte de montrer au grand jour, à tous, à elle. Mais qu’en est-il du reste de cette montagne de glace qui l’intrigue tant ? Et ce mystère qu’il cultive volontairement la pousse à vouloir en savoir plus sur ce personnage. Et pour faire glisser ce masque afin de suivre ses traits faciale à bout de doigt, elle devra l’appréhender différemment, subtilement peut-être.

Satisfaite de son acceptation, elle hocha délicatement de la tête alors qu’elle le laissa reprendre son bien dérobé. Observant la préparation de sa commande, applaudissant silencieusement le choix d’Aiden. Le vin rouge, la boisson des Dieux, aurait été son troisième choix si elle n’avait pas jeté son dévolu sur une liqueur plus brut et sauvage, à l’image de sa nation. « Je connais mes limites, il connait mes limites. » souffla-t-elle alors qu’elle désigna d’un signe de tête le serveur en pleine préparation d’un cocktail. Oui, si c’était pour finir ivre morte, autant mieux faire popote chez soi plutôt que de faire l’effort de sortir dehors. « Certaines tueraient pour se pendre à votre bras, je ne voudrais pas les offenser en vous faisant faux bond, oh non ! » psalmodia avec ironie la petite blonde en secouant la tête négativement, les sourcils froncés, avant d’éclater de rire. Non, elle ne pouvait pas rester sérieuse puisqu’elle fichait éperdument des Poulettes du peuple de la Mer.

Elle vida son verre d’un trait avant de le faire tourner entre ses doigts blanchâtre avant de déposer son verre vide sur le plateau d’un serveur à son passage. La fumée se rapprochant d’elle, elle accepta volontiers le cigare que le brun lui tendait. Trop aimable ! « Chacun ses festivités, comme on dit ? Chez nous, le combat de femmes dans la boue est très … divertissant, si je puis dire. » ; Un sourire narquois s’étire sa bouche rosée avant qu’elle ne porte le cigare aux lèvres, les yeux clos.
Aiden McMillen
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 20:11

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Certaines tueraient pour se pendre à votre bras. La remarque amusa beaucoup Aiden, qui ne manifesta pourtant aucune réjouissance apparente. Quand bien même elle avait raison, il savait que le motif était essentiellement l'avidité. Il soupçonnait d'ailleurs Demacia d'être une de ces femmes vénales, qui partent à la conquête d'hommes riches pour tenter de tirer profit de leur crédulité. Une pratique bien répandue dans les lieux mondains comme celui-ci. Pourtant il ne s'en formalisait pas, la façon qu'il avait d'écraser férocement ses adversaires aux jeux d'argent n'était pas plus morale que la cupidité ardente et immodérée de Demacia. Ils se ressemblaient beaucoup, d'un certain point de vue.

Le rire franc et spontané de la blonde était charmant. Il se délectait de la bonne humeur qu'elle affichait, ça lui changeait des filles à la mine grisâtre qu'il croisait fréquemment. Il l'avait rencontrée par hasard, l'avait revue encore et encore à diverses occasions, et de fil en aiguille, Demacia avait réussi à piquer sa curiosité. Il se demandait bien comment une femme comme elle avait pu en arriver à s'éloigner autant de son foyer qu'elle avait autrefois chéri.
La petite histoire de combat dans la boue lui arracha un léger haussement de sourcil.

« Comme c'est amusant, j'aimerais bien voir ça un jour. Vous y participez, Miss Freed ? Vous avez un penchant pour l'humiliation ? » demanda-t-il d'un ton tout à fait naturel, cherchant à comprendre le but de ce genre de pratique. Il y avait peut-être aussi une pointe de curiosité malsaine dans sa réflexion.
Il avala une gorgée de son vin, tenant le pied du verre du bout des doigts.

« Puisque vous semblez préférer les festivités de chez nous, y a-t-il quelque chose qui vous ferait plaisir ce soir ? J'imagine que vous cherchez ici quelque chose d'un peu différent de ce à quoi vous êtes habituée. »
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Jeu 13 Aoû - 23:36

Like a book ... you can't read

○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

Dans cet océan mondain, elle aurait pu suffoquer là où les néophytes auraient luttés pour reprendre leur respiration. Vague déferlante, cette foule ne faisait qu’alimenter sa réjouissance dont elle ne se départe pas. Oui, elle aime Okeanos la Demacia, elle affectionne sincèrement ce pays bien que la population lui semble encore un peu … étrangère. Elle s’amuse surtout des sirènes du peuple aquatique, bien trop … comment dire, superficielles à son goût ? Quoique, elles n’atteignent pas le niveau des femmes du Ciel, mais pour une Terrienne comme elle, elle rit, oh oui elle rit. Savaient-elles que le secret de sa peau de bébé réside dans les soins à base de bain de boue ou encore de massage à l’argile, soit de la terre ? Mais qu’en sait-elle la sulfureuse Demacia ? Qu’en a-t-elle à faire pour tout dire ? Rien, absolument rien.

Surprise par l’intérêt qu’Aiden semble manifester pour son peuple, elle s’empare d’une coupe de champagne au passage d’un serveur, qu’elle porte aux lèvres. Son regard caramel s’illumine sous la curiosité alors qu’elle distille son regard dans celui du jeune homme. Alors un petit loisir terrien pique sa curiosité ? Son visage s’étire sous un grand sourire alors qu’elle déclare d’une voix chantante : « Il n’y a rien d’humiliant ! A l’image d’un bras de fer, nous aimons lutter avec le corps, les bras et les jambes, avec s’abstenant de toute violence. » ; Elle porta le cigare à ses lèvres pour en tirer une grande latte qu’elle recrache à bout de lèvres, s’amusant à créer des cercles de fumée. « Je ne suis que spectatrice et médecin. Mais si cela vous motive à découvrir le pays, je songerai à concourir pour vous montrer ce petit jeu … Aiden. » poursuivit-elle tout en passant une main dans sa chevelure blonde qui tombe en cascade sur ses épaules.

Puis elle aspira une dernière bouffée de fumée dans ses poumons avant de les recracher doucement. Les doigts de la petite blonde tiennent le cigare à bout d’ongles, elle approche sa main qui frôle la mâchoire puis ses doigts entourent la bouche de l’ingénieur alors qu’elle glisse doucement son cigare entre ses lèvres. Retour au propriétaire ; dans un chuchotement, elle rigole alors qu’elle boit à nouveau dans sa coupe avant de se retourner en dirigeant dans un flottement de soie et de satin vers une table : « Le Black Jack est mon vice. » ; Demacia tire une chaise dans laquelle elle s’installe, patientant que la partie en cours se termine afin de rejoindre une nouvelle manche.
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Sam 15 Aoû - 12:21

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read

Des combats dans la boue. C'était une idée bien curieuse. Si cela motivait Aiden à découvrir le pays, certainement oui. Il n'avait cependant pas besoin de se rendre là-bas pour avoir le plaisir de croiser la belle Demacia, puisque cette dernière semblait maintenant conquise par le domaine d'Okeanos. Mais elle continuait malgré tout de défendre sa nation contre la petite attaque dédaigneuse d'Aiden, qui n'avait jamais pu s'empêcher de rabaisser un peu les habitants d'Earthea dès qu'il en avait l'occasion, parfois même inconsciemment.

Mais tout ce qu'il en retint, c'est qu'elle semblait disposée à participer aux combats pour lui offrir une petite démonstration. Et ça, ce fut une information suffisamment intéressante pour retenir son attention. Il n'avait aucun doute sur le fait que ce devrait être un spectacle de qualité.

« J'ai vraiment hâte de voir ça, Demacia. » souffla-t-il d'une voix calme. Elle prit la liberté de l'appeler par son prénom, il se permit de faire de même. Elle semblait être d'humeur joueuse, Aiden l'était tout autant.

La suivit du regard lorsqu'elle s'écarta du bar, et il posa son verre de vin pour la rejoindre près de la table de Blackjack. Un jeu tout à fait distrayant, efficace lorsqu'il avait autre chose en tête que passer sa soirée à la table de Poker. Il s'approcha de la chaise sur laquelle s'était installée Demacia et posa ses mains sur le dossier, silencieux. Les joueurs commencèrent à quitter la table, et il prit alors enfin place à côté de la blonde, et de nouveaux joueurs les rejoignirent.

« Et vous gagnez souvent ? » demanda-t-il alors que chacun prenait tranquillement le temps de choisir sa mise. Aiden ne réfléchit même pas et paya directement pour la mise maximale, tout en lançant un regard de défi au croupier. Puis son attention se reporta sur Demacia ; il se pencha légèrement sur elle pour chuchoter à son oreille. « C'est tout de même étonnant, votre Dieu aurait dû vous punir depuis longtemps pour ce vice. »
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Sam 15 Aoû - 21:48

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○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

Les politesses maintenant abolies, Demacia esquisse l’ombre d’un sourire avant d’abandonner le bar, coupe de champagne à la main, pour rejoindre la table de son jeu favori, le Black Jack. Là où le Poker est un jeu où il faut savoir être malin, tacticien pour remporter les manches, le Black Jack quant à lui est avant tout un jeu de hasard et de déduction. Savoir juger s’il est préférable de relancer la mise ou se coucher pour plus de sûreté. Si elle gagne souvent, demanda-t-il ? « Si le sort m’est favorable, oui. Peut-être seriez-vous ma Muse en m’offrant une main scandaleusement chanceuse ? ». Elle porte son verre à la bouche alors que l’idée la fait doucement rire. Mais cette réjouissance anime ses traits pour une courte durée puisqu’une nouvelle partie commence. Elle ne peut réprimer un sifflement en voyant la grosse mise de l’ingénieur, avant d’observer les petites mises de ses adversaires : jouer petit pour ouvrir les festivités, comme on dit. Elle souffle en faisant tournoyer un jeton rouge entre ses doigts avant de le poser devant elle, une mise de cent. Le croupier bat les cartes avant de déposer la première carte sur le tour de table : un dix. Elle jubile, oh oui, ses yeux s’illuminent alors qu’elle s’humecte les lèvres avec impatience.

Votre Dieu aurait dû vous punir depuis longtemps pour ce vice. Un grand sourire étire les lèvres roses de la jolie blonde, alors qu’elle darde son regard vers celui du jeune homme. Elle glisse sa main sur son épaule comme pour se servir d’appui afin de hisser son buste et atteindre son oreille pour lui murmurer d’une voix de velours : « Earthea m’a déjà puni, mais … vous n’aimeriez pas savoir comment, Aiden ! » ; Elle ne peut réprimer un grand sourire alors qu’elle se recule pour voir le croupier poser sa seconde carte, un As. Black Jack, songe la jolie blonde, alors que le croupier annonce sa victoire et lui offre la mise qu’elle a apporté. Satisfaite, elle lance un regard à Aiden avant relancer à nouveau. « Je suis étonnée que le Requin du Poker puisse faire allusion à cela, pour un non-croyant comme vous, je doute que vous accommodiez de ce qu’Okeanos pourrait penser de nos comportements, non ? » ; Oui, peut-être que ce soir, elle pourra s’offrir un petit pactole pour se faire plaisir plus tard. Peut-être.
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Dim 16 Aoû - 15:00

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Le croupier commença tranquillement à déposer les cartes devant chaque mise, sous l'œil attentif d'Aiden qui demeurait impassible. Il n'aimait que moyennement les jeux de pur hasard, ça ne stimulait pas suffisamment sa réflexion. C'était certainement pour cela qu'il mettait systématiquement la mise maximale, le goût du risque comblait facilement l'ennui.

Il regarda la carte que le croupier posa devant sa mise, un dix. Puis un deux. Il se gratta légèrement le menton, le regard rivé sur les cartes, tout en mordillant l'extrémité de son cigare. Il prenait pour le moment peu de risque à tirer pour augmenter le score ; le croupier tira alors une nouvelle carte du sabot pour la placer par dessus les deux autres. Un six. Puis à nouveau un deux. Vingt. Arrêter maintenant ou prendre le risque de sauter ? Ce n'est pas amusant, s'il n'y a pas de danger. Une dernière.
Ce fut l'As. Vingt-et-un pour Aiden.

Il tourna lentement la tête vers Demacia, alors que le croupier passait au joueur suivant. Un non-croyant comme vous ? S'il se montrait de marbre, il n'était pas moins offensé par cette remarque. On ne parle pas de ce genre de chose là où même les murs ont des oreilles ; que cherchait-elle, à lui attirer des ennuis ?

« Qui vous a dit que je n'étais pas croyant ? Okeanos est mon sauveur, et je ne cesse de le remercier chaque jour pour tout ce qu'il m'a offert. » répliqua-t-il sur un ton las, tout à fait sérieux. Tout à fait hypocrite. Son niveau de fidélité au culte d'Okeanos ne regardait que lui, le reste était une façade pour qu'on lui fiche la paix. Elle n'avait pas tort cependant, il ne se souciait pas de ce que les Dieux pouvaient penser de lui, mais la dictature était un bien pire fléau que la colère divine.

« Je ne me fais aucun souci. Vous par contre, vous devriez commencer à vous en faire, vos actes pourraient être mal interprétés et ne pas rester impunis. » ajouta-t-il dans un souffle, alors que sa main glissa dans le dos de la jeune femme pour aller se poser sur sa hanche. Elle avait déjà trahi sa nation de bien des façons et semblait l'assumer convenablement. Grand bien lui fasse.
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Dim 16 Aoû - 22:11

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○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

Le Black Jack était le jeu par excellence, à l’image de Demacia. Blonde sulfureuse qui anime sa vie de risque et de sensations fortes. Et ce jeu de hasard possède toutes les qualités pour la faire succomber sous son joug. Telle une vague, elle avance au large avant de se rétracter avant que quiconque ne puisse la saisir. Et dans le jeu, elle ne se débarrasse pas de ce va et viens auquel elle s’adonne. Toucher la flamme encore, et toujours plus, mais ne jamais s’y brûler. Là où Aiden recherche la réflexion, Demacia est en quête de danger.

Et elle observe la petite blonde, comme un fauve prêt à bondir, son attention est accaparé sur le ballet des cartes qui se posent devant Aiden alors qu’il laisse valser son jeu jusqu’à atteindre un Black Jack. Sublime tirage, il n’y a pas à dire. Du bout de son ongle, elle caresse le bord ovale de sa coupe alors qu’elle observe d’un œil absent le jeu que ses adversaires pratiquent afin de rentabiliser leur butin engagé. Les propos d’Aiden auraient pu avoir le don de lui décrocher un sourire, mais seul un tressautement de sa lèvre se fait voir. Elle avorte l’ombre d’un sourire avant même sa naissance. Alors elle trempe ses lèvres dans son champagne après s’être mordu les joues intérieures. Elle ne montre rien, mais l’entendre sortir les mêmes conneries que Tandem la fait rire intérieurement. Venant du faux prophète c’est désespérant, mais venant d’Aiden c’est d’un comique ! La petite blonde hoche vaguement de la tête, la dictature prend mais ne rend jamais comme on dit souvent. Elle ne s’étonne donc pas de cette phrase préconçue sortant de la bouche jeune homme ; Et c’est là que Demacia comprend qu’elle aime de plus en plus ce personnage sarcastique jusqu’à la moelle.

Une seconde partie est lancée, sa dernière partie. Demacia ne compte pas rester ici toute la soirée au combien même elle adore ce jeu. Alors qu’elle pose une mise de deux cent, elle écoute brièvement Aiden, concentrée sur le battement de cartes du croupier. Elle arque un sourcil sceptique en sentant la main du jeune homme contre sa hanche. Elle rit doucement la jolie blonde, elle rit doucement. « Earthea m’a déjà jugé. Et les autres … je leur montrerai tout simplement devant qui ils se tiennent. » balbutia-t-elle du bout des lèvres alors que ses doigts remontent lentement le long de sa cravate pour s’attarder quelques secondes sur le nœud avant continuer sa remontée jusqu’à la courbure de sa mâchoire qu’elle caresse du bout de l’index. De son oreille, elle termine son chemin jusqu’à son menton, avant de poursuivre voluptueusement : « Quel sera le prochain vice ? » ; Une table de jeu, un verre de plus. Son désir sera un ordre.
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Lun 17 Aoû - 16:37

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À nouveau, il plaça la mise maximale. Il n'avait même pas besoin de réfléchir aux conséquences, il ne craignait pas de perdre la partie. Là où l'homme moyen met son foyer en péril en misant le peu qu'il possède, Aiden jette l'argent en l'air sans aucune retenue, sans même mesurer les répercussions. Un comportement profondément immature qui montrait que malgré son intelligence et son sérieux, il était resté un grand enfant.

Le cheminement sinueux de la main de Demacia parvint à le déconnecter quelques secondes du jeu. Silencieux, inexpressif, il plongea son regard dans le sien, sans s'autoriser davantage de proximité ; et pour cause, tous les yeux des spectateurs amassés autour de la table de jeu, braqués sur eux. Les potins s'alimentent de peu ici, il serait très fâcheux de laisser courir des rumeurs qui pourraient leur porter préjudice.
Alors bien que la main de Demacia soit douce et agréablement parfumée, il l'écarta sèchement et ôta sa main de sa hanche pour revenir au jeu. Il aurait certainement dû s'empêcher de faire ça bien avant.

« Le prochain vice ? Pourquoi ne pas demander à la roulette ? » demanda-t-il d'un air moqueur, en réponse à la question de la blonde, tout en désignant d'un léger geste du menton la roulette qui se trouvait un peu plus loin.

La partie se termina sur les lamentations d'un des joueurs qui venait de tout perdre. Aiden récupéra ses gains et tira pensivement sur son cigare, avant de se lever de sa chaise pour quitter la table de jeu.  « À moins que vous ne préfériez m'accompagner dehors pour prendre un peu l'air, loin de cette foule. » dit-il en se tournant vers la jeune femme, attentif à sa réaction.
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Lun 17 Aoû - 23:28

Like a book ... you can't read

○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

Demacia est provocatrice, Demacia n’a pas froid aux yeux. Peut-être un comportement extravagant qui frôle la limite de la dangerosité. La petite blonde ne prête pas attention aux murmures, ou aux regards. Les ragots sont pour les petites bobonnes en manque de frivolité dans leur vie de moule frigide. A devoir porter un pull-over qui moule leur surplus de gras issue de multiples grossesses, là où leur propre moule pue l’ovaire. Mais ici-bas, Demacia dénigre bien une chose : cette dictature qui pousse les résidents à se rétracter pour échapper à une punition ultime et invisible d’un dictateur qui se cache derrière un océan d’algues. Sous le joug de cet endoctrinement, Demacia ne s’offusque pas le moins du monde à la froideur d’Aiden, elle en rit. S’il y’a une bien chose qu’elle ne regrette pas, c’est cette liberté de vivre pleinement et penser sans aucune crainte que le domaine terrestre lui offre.

Aiden est comme un diamant brut sous les doigts d’un expert joaillier. En l’examinant sous tous les angles, l’artisan détermine la manière avec laquelle il va tailler cette pierre précieuse. Et dans cet exercice, il observe, apprend à approcher, à appréhender cet objet si délicat. Et dans cette recherche constante du jeu, Demacia a ébréché quelques étapes à trop vouloir rire de ses réactions qui il faut le dire, l’amuse grandement. Elle lève les yeux au ciel pour toute réponse à la moquerie du jeune homme alors qu’elle vide sa coupe qu’elle repose sur le rebord de la table qu’elle quitte, un serveur viendra récupérer l’objet vide.

« Je vous suis, Mister McMillen. » ; La petite blonde récupère ses gains, elle les échangera contre de jolis petits billets, plus tard, oui.
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Mar 18 Aoû - 21:12

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read

Se tenir à l'écart de la foule était un besoin qu'Aiden avait toujours éprouvé. Le contact humain était quelque chose qu'il ne supportait qu'à petite dose, et même si le Casino était son lieu de divertissement favori, il avait toujours besoin de prendre une pause un peu en retrait entre deux parties de Poker. Ces instants de tranquillité lui étaient nécessaire.
Peut-être aussi parce la présence de Demacia à ses côtés ne passait pas inaperçue. Il appréciait beaucoup de l'avoir près de lui ; à l'évidence, quel homme refuserait la compagnie d'une si jolie femme ?

Sans se soucier des œillades curieuses, il repassa par l'entrée du Casino, fastueuse et accueillante avec son tapis rouge et ses portiers guillerets, pour sortir du grand bâtiment. La petite place qui se trouvait à l'extérieur était bien plus calme. Il tira une dernière fois sur son cigare avant d'abandonner le mégot dans un des cendriers qui ornaient les murs extérieurs du Casino. Les vigiles veillaient soigneusement à ce qu'aucun mégot ne soit jeté à côté, et ceux qui outrepassaient cette règle de propreté le regrettaient bien souvent.

« Vous êtes vraiment incommodante, Demacia. » dit-il en se retournant vers elle. Il n'était cependant pas tout à fait certain de ce qui était le plus incommodant, entre elle et les chaînes qui l'attachaient à ce que les autorités de Galiea se plaisaient à qualifier de bienséance. Le cadre dans lequel il avait grandi était visiblement très différent de celui de Demacia. Même s'il ne s'était jamais vraiment laissé endoctriner, le bourrage de crâne qu'il subissait quotidiennement depuis des années avait peut-être un peu influencé son état d'esprit, inconsciemment.

À l'abris des regard, il agrippa le bras de la jeune femme et l'attira contre lui, avant de refermer son étreinte autour d'elle. Ce seul geste lui vaudrait peut-être bien les foudres de la police d'Okeanos, mais il n'y a rien de plus amusant que de cracher sur les principes et se torcher avec les lois. « J'ai envie d'essayer un autre jeu, j'en ai marre des cartes et des jetons. » souffla-t-il à l'oreille de Demacia, avant de mordre doucement son cou.
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Mer 19 Aoû - 14:20

Like a book ... you can't read

○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

La carrure droite du portier embrase la dernière porte qu’ils franchissent, brimant l’horizon nocturne par sa seule décomposition. La ville se noie dans la nuit, plongée sous une vague déferlante qui cogne contre les parois translucide du dôme aquatique. Lumière artificielle, lambeaux lumineux fendant le ciel dégoulinant, les immeubles se vaporisent sous les nuages opaques. L’inquiétude du peuple aquatique ploie sous le devoir, sous la coupole quasiment maléfique d’une politique que la petite blonde vomit, mais qu’eux doivent accepter et glorifier par seule crainte du chaos. La cynique existence de cette dictature n’a jamais semblé moins habile à recouvrir ses incohérences et sa laideur que depuis cet instant. ; Celui où il a fallu revêtir la toge de la discrétion et gagner le panthéon des blouses blanches. Immaculée par la veste mais trahie par la pupille rebelle. Et la belle Demacia contracte chaque muscle pour congédier les sursauts sarcastiques de son visage. Pas prête à marcher sous l’œil insoluble de l’autorité alors que son sang vicié s’accumule dans un réseau de veines corrompues. Au moindre dérapage, elle sera exposée et éliminée sans fracas, sans cri. Peut-être que ça ne devrait pas l’effrayer au fond, pas quand elle est la première à ne pas se laisser dompter. Combien d’efforts déployés dans l’unique but de camoufler les griffes de la bête ? Tout gâcher dans un seul acte manqué lui semble intolérable.

Vous êtes vraiment incommodante, Demacia, lui déclare-t-il derrière la bâtisse du Casino. Elle ne peut réprimer un sourire, alors qu’elle rigole doucement. Demacia est provocante, Demacia agace, Demacia fatigue, Demacia dérange. Et pourtant, dans tout cet embarras, elle marque à jamais les esprits. Oui, la petite blonde est inoubliable.

Leurs silhouettes se fondent dans le bitume, pieds lourds, souffle creux. La forme indistincte d’Aiden se meut, cachée du rayonnement diffus de la place extérieur. La blonde ne remarque rien, n’a pas le temps de réaliser ce qui se produit. Les pensées se perdent, confuses et stériles, elles se noient comme les mots dans sa gorge. Combien d’inspirations pour chasser la maladresse du souffle éparse ? Une, deux, trois, elle respire. Une, deux, trois, elle sourit. Le souffle d'Aiden naît au creux de son oreille avant de terminer sa chute dans l’embrasure de son cou, Demacia aurait pu en frissonner si elle avait été prude. Mais cette alternative ne peut voir le jour que dans un autre espace-temps. Et alors que la blonde s’était pourtant montrée si calme, le jeune homme brisait le premier maillon de sa bienséance. Elle le plaque doucement contre le mur, de sa main droite, elle vient remonter ses bras qu’elle emprisonne doucement. Alors que de sa main gauche, elle défait le nœud de sa cravate qu’elle fait glisser au sol. Ses doigts se glisse sous le haut de sa chemise pour déboutonner les trois premiers boutons, elle s’interrompt plongeant son regard miel dans le siens : « J’espère que vous n’êtes pas mauvais perdant, car vous risquez de perdre gros … très gros à ce jeu. » ; Puis elle reprend le déboutonnage, lentement, calmement, comme pour lui laisser le choix de l’arrêter tant qu’il est encore temps.
Aiden McMillen
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Ven 28 Aoû - 14:23

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read

J'espère que vous n'êtes pas mauvais perdant. Ces mots sonnaient comme de la provocation, le principal trait de caractère qui dépeignait le portrait de Demacia. C'était distrayant, d'observer tout ce qu'elle pouvait déployer pour exécuter son petit jeu de séduction mesquin. Le dos appuyé contre le mur, il la laissa déboutonner sa chemise sans opposer la moindre résistance, le regard plongé dans le sien, les yeux emplis de curiosité.

« Je croyais pourtant que tout le monde était gagnant. » répondit-il d'une voix faussement déçue, oubliant volontairement qu'une telle relation, même sans lendemain, était totalement proscrite par la nation. Mais c'était peut-être par goût du risque qu'il se laissait prendre à ce jeu, pour l'adrénaline que lui procurait le danger, aussi minime soit-il.

Sa main descendit discrètement jusqu'à la cuisse de la jeune femme, et remonta lentement en emportant le tissu délicat de la robe sur son chemin, cherchant à atteindre sa peau. Il l'aurait bien déchiré avec les dents, cette si jolie robe, si seulement ils ne se trouvaient pas dans un lieu où on pouvait les surprendre à n'importe quel moment. Chaque seconde qui s'écoulait était un risque supplémentaire, une lutte incessante contre l'attraction croissante qu'elle exerçait sur lui.
Son autre main se posa sur le creux nu de ses omoplates, et il rapprocha son visage du sien pour déposer un baiser brûlant à la commissure de ses lèvres, l'âme déjà envoûtée par son parfum exotique et les courbes parfaites de sa silhouette, que ses mains étudiaient avec grand intérêt.
Rozen Hundjäger
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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le Mar 1 Sep - 22:41

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○ I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row ; Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame.'Cuz I know I don't understand. Just how your touch can do what no one else can. Got me looking, so crazy, my baby. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, baby I don't care …


Robe de Demacia

Chaque contact semble insuffisant, chaque déplacement sur sa peau demeure enivrant et la propulse un peu plus aux portes d’une douleur viscérale, rendue physique par le désir de cette chair esseulée. Une souffrance exquise qu’elle prolonge par simple esprit de contradiction, se jouant de son compagnon en froissant le tissu de sa chemise. Ses paumes s’élancent contre ses courbes une ultime fois avant d’abolir le dernier mystère qu’il reste encore à conquérir. Dans ce moment à bascule, elle tangue toujours dangereusement. Sa bouche dégringole sa gorge cherchant à semer toujours plus cette déroute avant qu’elle ne s’impose. Ses mains remontent pesamment le torse de l’ingénieur dans ce même but, distancent un peu plus les réalités. La nuit se drape de couleurs, les gris ne se font déjà plus remarquer contre la peau d’Aiden qu’elle course de sa langue et de ses doigts. Le dernier bouton se détache, le dernier rempart s’effondre.

Le dos de sa main court contre sa joue, la courbe de son cou, ses doigts soulignent doucement sa clavicule alors que ses murmures se consument contre les lèvres du jeune homme. « Je ne vous laisserai pas l'opportunité de gagner. » ; Elle découvre ce corps étranger pour la première fois, discerne les indices qui capitulent sous ses doigts. Comme un fantasme dévoilé à l'aube de la nuit. Lorsque la censure est levée, lorsque l’interdit est permis. Une faim insatiable, une faim d’Aiden. Mais Demacia n’aime pas se précipiter, et la présence en ce lieu la contrarie quelque peu puisqu’elle sait pertinemment bien qu’elle ne pourra pas assouvir son désir comme elle le souhaite. Alors comme pour sceller une prochaine rencontre où ils pourront reprendre le jeu en pause, elle enroula ses bras autour de sa nuque avant de répondre fougueusement à son baiser.

Elle aurait pu continuer inlassablement la petite blonde, mais un bruit sourd, une explosion la coupa net dans ses actions. Eberluée, les yeux écarquillés, son visage se décompose lorsqu’une fumée noire s’échappe du haut des bâtiments, à l’horizon. Une sonnerie d’alerte, des gyrophares rouges, il y’a un problème. C’est la débandade, la cohue sort du Casino, et son esprit ne tourne plus rond. Des noms défilent dans sa tête, Thalia ou encore Nyx et sa sœur Strife. Elle doit partir, espérer les retrouver, ne pas songer à l’impensable. Un regard désolé, une caresse du bout des lèvres, Demacia s’éclipse dans la foule, quittant le Casino de Galiea.

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Re: Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia écrit le

Like a book elegantly bound, but in a language that you can't read ♦ Demacia

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