| Things Are Going To Change. | |
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Spencer SoteloMessages : 6 Date d'inscription : 14/09/2015
| | Things Are Going To Change. écrit le Dim 20 Sep - 21:50 SPENCER SOTELO
Nom — Spencer Sotelo Surnom — Le Rôdeur Âge — ~25 ans Date de naissance — Non révélée Sexe — Masculin Orientation — Hétérosexuel Groupe — Nomade Occupation — Musicien, Luthier Habitation — Inconnue | Taille — 1 mètre 83 Poids — 75 kilogrammes Couleurs cheveux et yeux — Cheveux noirs, rasés sur les cotés, et rassemblés sur le dessus et l'arrière en une crête brune, d'une dizaine de centimètre de haut; yeux marrons Particularité(s) — Cicatrice en travers de l’œil gauche. |
Spencer Sotelo est un homme prêt a tout pour parvenir a ses fins. Il est Anarchiste et ne crois pas en l’existence des Dieux. Il est toujours prêt et apte a se battre, mais ne frappe, blesse ou tue quelqu'un que si une raison le pousse a le faire. Spencer ne se lie d'amitié avec personne. Il est mystérieux et solitaire
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Personne ne connais précisément l'histoire de Spencer Sotelo. Seules des rumeurs permettent de compléter pièce par pièce l'immense puzzle que représente cet homme. Toutefois, le crédit à accorder a ces rumeurs n'est que très limité.
Parmi les nombreuses Histoires concernant Spencer, l'une d'entre elles retint mon intention quatre années auparavant. J’étais alors en voyage aux alentours de Démétrio, quand je m’arrêtai dans une auberge afin d'y passer la nuit. J'avais commandé a manger et j'attendais que la nourriture soit servie pour reprendre des forces et me remettre de ma journée, riche en émotions, quand quelque chose attira mon attention. Un homme assis a une table dans la pénombre discutais avec un vieillard. Leur conversation semblait animée, cependant je ne pus pas comprendre ce qu'ils disaient, car ils étaient placés trop loin de moi. Soudain, l'homme se leva, et se dirigea vers la sortie d'un pas pressé. C'est uniquement lorsque je le vis sortir de l'ombre et passer près de moi que je pus mieux l'observer. Il était grand, musclé, et avait une démarche fière, l'œil vif et attentif a chaque mouvement perceptible. Il était fortement couvert, mais je pus entrevoir son visage lorsqu’il le tourna vers une torche, une poignée de secondes avant de quitter l'établissement. L'homme avait une barbe assez courte, des yeux d'un marron profond, ainsi qu'une large cicatrice au dessus de l'œil gauche. Ses cheveux étaient rasés sur les cotés, et rassemblés sur le dessus et l'arrière de son crâne pour former une crête iroquoise. Il portait également deux écarteurs sur ses oreilles, d'environ un centimètre chacun. Mais ce qui me marqua le plus, ce fut son regard. Il s'en dégageait une multitude d'émotions entremêlées, témoignant d'un esprit torturé, toutefois celle qui me sauta immédiatement aux yeux fut la haine. Tant de haine. L’attitude de l'homme avait beau ne pas être agressive, croiser son regard une fraction de seconde avait suffit a me glacer le sang. C'est ainsi que je reconnus Le Rôdeur, Spencer Sotelo. À cette époque, je ne connaissais pas grand chose sur lui, j'avais seulement prêté l'oreille a une histoire de voyage d'un marchand qui avait trop bu, un soir dans une auberge, sans y faire vraiment attention. Ce marchand avait décrit le personnage de Spencer avec tellement d'exagération que je n'avais pas jugé utile d'y accorder de l'importance. Cependant, maintenant que je voyais cet homme, toute l'histoire me revint a l'esprit, et je compris les mots du marchand. Aussitôt, je bondis de mon siège et me précipitai à la porte, que j'ouvrai violemment. Je regardai dehors dans l'espoir d’apercevoir l'homme qui était sortit quelques secondes auparavant, mais ne vis rien. L'homme s’était volatilisé. Aucunement désireux de m'aventurer seul dans la nuit et le froid à la recherche d'un homme ne m'inspirant pas du tout confiance, je décidai donc de faire demi tour et allai m’asseoir à la table précédemment quittée par Spencer, en face du vieillard. Ce dernier avait les traits tirés, le visage couvert de rides et les dents marrons. Une certaine malice se lisait dans ses yeux. Son regard devint soudain interrogatif et méfiant lorsqu'il me vit m’asseoir en face de lui. Je ne lui laissais toutefois pas le temps de parler, et lui posais immédiatement toutes les questions qui me passaient par la tête concernant ce Rôdeur dont je ne savais rien. Je parlais ainsi, confondant questions et affirmations, semblant perdre la conscience de tout ce qui m'entourait, et ne m’arrêtai qu'après le dernier mot que je pus prononcer avant d'avoir complètement vidé l'intégralité de l'air contenu dans mes poumons. Il pris ensuite la parole en souriant ; le timbre de sa voix était mielleux et très assuré, suave et chaud, a la fois rassurant et apaisant : il jurait totalement avec l'apparence du vieil homme. « - s'il vous plais, calmez vous, me dit-il. L'homme dont qui vous êtes désireux de connaître l'identité, sachez que je n'ai pas plus de connaissances que vous concernant son identité. Je peux seulement, si vous le souhaitez, vous renseigner sur la raison de sa venue dans cette auberge. » je regardai alors fixement le vieillard, osant a peine cligner des yeux, de peur que le moindre mouvement de ma part empêche mon interlocuteur de mener a bien le récit qu'il s’apprêtait à me conter. Il m'apprit ainsi que Spencer Sotelo avait pris la fuite suite a un sombre larcin commis a Démétrio, mais également qu'il n'avait pas pu y trouver ce qu'il cherchait. Il voulais donc revenir ultérieurement a même endroit pour mener a bien sa quête, et avait pour cela fait appel aux services du vieillard qui connaissait presque parfaitement le dédale de grottes et cavités autour de la ville. Le vieil homme avait accepté de le renseigner, en échange bien entendu d'un salaire. Spencer avait trouvé ce dernier trop élevé, et était donc partit de l'auberge, de peur que la discussion ne s'envenime, et qu'il ne soit, de ce fait, repéré. C'est malheureusement tout ce que je pus obtenir du vieillard, mais la soirée avait tout de même été riche en événements. C'est ainsi que commença ma recherche intensive d'informations sur ce personnage énigmatique qu'est Spencer Sotelo.
Au fil du temps, j'appris beaucoup de choses. Toutes étaient des rumeurs, mais certaines plus récurrentes que d'autres, et plus affirmées et plausible. J'essayai dans un premier temps de trouver l'origine de cet homme. A ce sujet, je n'obtins aucune réponse claire. Les avis sur la question divergeaient énormément, mais je puis toutefois citer le plus récurent d'entre eux : Spencer serait né et aurait grandis au sein des terres inexplorées. Personne n'as su me donner de localisation ni de durée exacte, c'est pourquoi mes connaissances sur se sujet restent vagues. En revanche, suite à de nombreux voyages dans les différents domaines, j'ai pu obtenir les informations suivantes : le nom de Spencer Sotelo avait été condamné trois fois à mort à Cassiopeia, Ainsi qu'une fois à Démétrio. J'ai cependant toujours gardé un œil très sceptique face a ce genre d'informations dont je suis incapable de vérifier la provenance.
Toutefois, ma recherche d'informations n'as jamais été très fructueuse. Après un an passé a chercher a connaître cet étrange personnage, je commençais à m’essouffler, et à penser a baisser les bras. Quand soudain, par une paisible nuit d'été, tout cela changea. J'avais alors décidé de sortir prendre l'air après avoir soupé, non loin de ma maison. Je marchai ainsi sur un chemin de terre des plus calmes, bordé par une poignée d'habitations silencieuses. On pouvait entendre dans le lointain les pleurs d'un enfant en bas âge, mais rien d'autre ne venait à perturber cette paisible nuit. J'arrivai donc au bout du chemin a un croisement, où deux choix s'offraient a moi : continuer sur le sentiers allant tout droit, ce qui m’eus permis de regagner ma demeure, ou prendre le chemin de droite, qui s'enfonçait dans les profondeurs de la forêt. Pour une raison qui m'est aujourd'hui encore inconnue, je décidai alors de prendre a droite, et de suivre mon instinct en dépit d'écouter ma tête qui me criait de retourner chez moi. C'est ainsi que je continuai sur cette route qui m'était jusqu'alors inconnue. Au delà de la végétation de plus en plus présente, l'air se rafraîchissait également. J'observai alors d'un œil furtif les alentours en songeant a rebrousser chemin, lorsqu'un détail coupa court a ma réflexion. Je venais d'apercevoir une masure au loin, faiblement éclairée de l'intérieure. Je regardais une nouvelle fois aux alentours pour comprendre ce qui aurait pu pousser une personne a s'installer dans un endroit aussi éloigné et vide, mais ne vis une nouvelle fois que des arbres et de la végétation à perte de vue. Je m'aventurai donc prudemment en direction de la chaumière. Plus je me rapprochais et plus mon appréhension grandissait, pour une raison qui m’échappe encore aujourd'hui. J’atteignais la maison en quelques foulées, et m’apprêtai a procéder a une observation plus poussée, quand je fus coupé par des éclats de voix venant de l'intérieur de la demeure. Deux voix se répondaient violemment et semblaient se disputer, en multipliant insultes et gros mots. Surpris, je me dirigeai immédiatement sur la droite pour me dissimuler dans un fourré, afin de pouvoir écouter la conversation sans être repérer. Mon naturel prudent ne m'avais pas trahi car en effet, quelque secondes plus tard, la porte de la maison s'ouvrit soudainement. Une femme d'une vingtaine d'année sortie alors, en proliférants des insultes a l'intention de son interlocuteur, que je ne pouvais pas encore distinguer. La femme était brune, ses cheveux bouclés étaient élégamment coiffés, et son front était surmonté d'un diadème vert émeraude. Elle portait un haut de couleur marron clair, brodé de symboles de style oriental en tissu vert. Son haut tombait en pointe sur sa jupe longue, également de couleur vert émeraude. Elle était pieds nus, ce qui appuyais la précipitation de sa sortie, causée par la dispute. Cette femme était très belle. Son visage était fin et charmeur, et dégageait une certaine confiance. Ses yeux étaient d'un vert profond, qui n’était pas sans rappeler le magnifique diadème qu'elle portait. Pour parfaire le tableau, sa lèvre supérieure légèrement retroussée et son nez en trompette ajoutaient a son visage une certaine légèreté féminine. Malgré l’énervement évident de cette femme, elle m’apparut toutefois magnifique. Je ne pus cependant pas m'attarder indéfiniment sur sa beauté, car dès qu'elle fut a quelque mètre de la maison, elle pris la parole. « - non, tu ne peux pas rester. Dit-elle a l'intention de l'homme, resté a l’intérieur. Ta présence ici me met en danger. Tu me met en danger ! » Sa voix avait beau être calme et féminine, je sentis tout de même une pointe de tristesse mêlée a de l'angoisse dans son intention. La réponse de l'homme ne se fit pas attendre : « - Je le sais bien, Cassiopée. Répondit une voix masculine. Mais j'ai besoin d'un peu de repos, je ne te demande qu'une nuit ! Une nuit pour me permettre de reprendre des forces, et demain à l'aube, tout perdras toute trace de mon existence, je te le promet. » Je sentis alors que les sentiments qu'éprouvait la demoiselle a l’égard de l'homme qui avait pris la paroles étaient intenses, car son expression changea soudainement lorsque les mots « tu perdras toute trace de mon existence » parvinrent a ses oreilles. Cassiopée jeta un regard mal assuré a sa droite, inspiras profondément comme pour contenir d’éventuelles larmes, puis repris la parole : « tu... tu ne peux pas rester. » son ton était devenu beaucoup plus ferme, si bien que j’eus l'impression qu'une personne différente avait prononcé ces mots. La jeune femme se retourna alors, et j'entendis du mouvement a l’intérieur de la maison ; l'homme s’apprêtait a quitter l'habitation. Et ce que je vis a ce moment là changea a tout jamais mon avis sur le hasard et les Dieux. L'homme sortit de la maison, et je cru que le monde s’arrêtait autour de moi. Bien qu'il me tourna le dos, je reconnu immédiatement le profil de cet homme que je n'avais pourtant aperçu qu'une fois dans ma vie. A quelques mètres de moi, se tenait un homme que j'avais presque passé un an a rechercher inlassablement, et dont j'avais essayé de connaître l'histoire avec tant d'ardeur. A quelques mètres de moi, se tenait Spencer Sotelo. Ma conscience commençait a me quitter peu a peu et mes pensées raisonnables étaient hardiment chassées par l'euphorie qui m'envahissait continuellement, de la plante de mes pieds a la pointe de mes cheveux. Je songeai pendant une fraction de seconde a quitter ma cachette et a courir vers l'homme que j'avais eu tant de mal a retrouver, et que le hasard avait placé sur ma route, mais je fus vite tiré de ma torpeur et ramené a la raison lorsque Spencer fit un pas sur le côté, et se mit a scruter les environs avec insistance. Je revins alors a moi, et me fit le plus petit possible afin de ne pas être repéré. Après tout, quelle idée de vouloir rencontrer un homme dont les seules information que je possède a son sujet sont a propos de violences et de meurtres... Spencer effectua une rapide recherche d'éventuels dangers, ce qui me permis de mieux l'observer. Il était exactement comme dans mon souvenir, avec sa crête, sa barbe, sa cicatrice et ses écarteurs. En revanche, son torse était couvert d'égratignures sanguinolentes et de plaies encore ouvertes. Il avait du se battre plus tôt dans la journée, et bien que je ne pus voir que le haut de son torse, j'imaginais que le reste de son corps devait être dans le même état, a en juger par son t-shirt et son pantalon couverts de sang coagulé. Le repos qu'avait demandé Spencer semblait légitime au vu de son état, mais compte tenu de la réaction de son hôtesse, j'imaginais que l'histoire était beaucoup plus complexe qu'elle n'en avait l'aire. Spencer ne sembla pas me remarquer, et après s'être assuré que personne ne l'observais, il se tourna vers Cassiopée « - Bien. Je pars donc si c'est ce que tu souhaites. Adieu Cassiopée, faire ta connaissance fut divertissant. » C’était la première fois que j'entendais le son de la voix de cet homme, et elle me fit l'effet d'un poignard qu'on m'aurait planté dans le dos. Spencer avait parlé avec une voix glaciale, d'une fermeté et d'une autorité sans pareilles. Les mots qu'il avait prononcé étaient d'une violence extrême, sans pour autant être agressifs. Ils eurent un effet de choc sur la jeune femme, qui fondit en larme. Elle tourna précipitamment le dos a Spencer, et enfouit sa tête dans ses mains. J'eus l'impression qu'elle avait retenus toutes ces émotions au plus profond d'elle pendant des jours entiers, et qu'a l'annonce du départ de Spencer elle les laissait enfin sortir. Cette vision me brisa le cœur, bien que je ne connaisse pas cette Cassiopée. Spencer repris la parole : « - Ressaisit toi, soit forte, et oublie moi. » Je ne sentais aucune trace d'empathie dans sa voix, mais j'eus toutefois l'impression qu'il était ému. Cependant, il tourna le dos et retourna dans la maison, sans doute pour récupérer ses affaires et partir. De ma cachette, j'avais pu assister a toute la scène, et ce que j'avais vu ne m'inspirait rien de bon. Spencer ressortit de la maison avec une épée très large, rangée dans un fourreau dans son dos. Il avais également un poignard plus petit, accroché a sa ceinture. Il regarda Cassiopée, qui sanglotais toujours, secoua la tête et tourna les talons, puis partit en direction de la forêt sur la droite. Bouche bée devant un tel stoïcisme, je le regardais s'éloigner de sa démarche assurée, puis reportait mon attention sur la femme. Elle s'était accroupie et ne pleurait plus, mais son torse et sa tête étaient agités de soubresauts incontrôlé. Je ne savais nullement si je devais me dévoiler et tenter de la réconforter, car si mon cœur m'y poussait, ma tête me criait le contraire. Finalement, je décidai de resté dissimulé, et tentai de changer de position car mes genoux me faisaient horriblement mal. Je me trémoussai ainsi, afin de détendre mes jambes, et soudait mon pied heurta une racine qui fit trembler le buisson a ma gauche. Je tressaillis, et jetai un regard affolé en direction de Cassiopée, priant pour qu'elle n'ai pas remarqué le léger bruit qu'avait provoqué mon pied. Malheureusement, elle s'était relevée et regardais en direction du buisson, l'air inquiet. « - Qui va là ? Demanda-t-elle d'un ton mal assuré, et encore secoué de sanglots. Montrez vous ! Répéta-t-elle avec plus d'ardeur. » J'eus souhaité disparaître a cet instant précis. Je tentai de me faire le plus petit et discret possible, adressant une rapide prière aux Dieux, pour ne pas me faire repérer. Cassiopée courut a l'intérieur de sa maison, et en ressortit quelques secondes après avec un grand couteau de chasse dans la main droite. Je déglutis douloureusement : je n’étais pas armé, et encore moins apte a me défendre. La jeune femme fis trois pas dans ma direction, en observent attentivement chaque centimètre carré de terrain. Elle fit encore deux pas. Je me préparai alors a fuir le plus rapidement possible avant qu'elle ne m'atteigne, quand soudain quelque chose bougea dans les fourrés a ma gauche. Cassiopée l'entendis, regarda dans la direction du bruit, couteau en l'air, pour finalement se rendre compte qu'un lapin était a l'origine du bruit. Elle sembla rassurée, et fit demi tour pour s'enfermer dans sa maison. J'eus l'impression que mes poumons étaient au bord de l'explosion, et quel ne fut pas mon soulagement lorsque j'entendis le bruit du verrou de la porte qui venait de se fermer sur la jeune femme... j'attendis encore quelques secondes, caché derrière mon buisson, afin de faire redescendre l'adrénaline qui m'avait envahie ainsi que pour assimiler toutes les informations de ce que je venais de vivre. Une fois calmé, je me levai discrètement, m'éloignai le plus possible de la maison et partit en courant sur le chemin qui m'avais mené a toutes ces péripéties. Je dormis très mal ce soir là, repassant sans arrêt dans ma tête la scène que j'avais vécue plus tôt dans la soirée. Pour une personne habituée aux combats et aux tensions extrêmes, ce genre d’événement peut paraître sans importante, mais pour quelqu'un tel que moi, habitué a une vie tranquille et bien rangée, vivre un expérience de ce genre peut être traumatisant. Ainsi, je rangeais précieusement dans mon esprit toutes les nouvelles informations que j'avais pu relever sur Spencer. Cet homme était visiblement très violent, et également apte a se défendre au vu de ses armes. J'avais également pu noter que la sensibilité et l’empathie de Spencer a l’égard des personnes qui semblent tenir étaient très faibles. La solitude manifeste de cette personne m'avait été confirmée, et avait même monté d'un cran dans mon imagination. Suite a cette aventure, je me jurai intérieurement de ne plus jamais avoir a faire personnellement a Spencer Sotelo.
Je passai ainsi presque deux ans sans repenser, de près ou de loin, à tout ce qui aurait pu avoir un rapport avec Spencer. Ma vie avait repris son cours normal, et tout se passait pour le mieux. Du moins, jusqu'à ce jour, celui qui changea ma vie. Je revenais de Démétrio ou j'avais fait affaire, et je devais passer par les souterrains pour me rendre a mon point de rendez-vous suivant. Je connaissais très bien la route, pourtant sans m'en apercevoir, je dus me fourvoyer entre deux directions a un croisement, car la route que je suivais m'emmenais dans les profondeurs, alors que je devais regagner la surface. Prenant conscience de mon erreur, je tentais alors de rebrousser chemin, mais ne réussi aucunement a arranger mon orientation. Bien au contraire, je me trouvais encore plus perdu. J'arrivai alors a un croisement où trois options s'offraient a moi. Je pouvais continuer tout droit, emprunter un chemin étroit et humide descendant vers les profondeurs de la terre a ma gauche, ou encore prendre a droite sur une route qui semblait continuer celle sur laquelle je me trouvais alors. Je jugeais chaque direction une par une, et décidai que la meilleure option serait de tourner a droite, sur le chemin qui me semblait le plus accueillant. Grave erreur, car après une centaine de mètres, le chemin se rétrécissait et s'enfonçait plus profondément dans la terre. J'hésitai encore quelques instant, puis décidai de continuer encore quelques mètres, dans l'espoir que la route retrouve une forme et une forme et une orientation convenables. J'en profitai alors pour observer cette partie du dédale qui m'était inconnu. Les mus et le plafond formaient un hémicycle caractéristique des tunnels quittant Démétrio, toutefois ils étaient recouverts de racines quittant le plafond pour s'enfoncer dans le sol, en longeant les murs. L'air y était humide et oppressant, sans pour autant être désagréable. L'endroit n’était en revanche pas accueillant : tout y était très sombre, et une légère puanteur se faisait sentir. Je commençais alors a me dire que j'allais rebrousser chemin, quand j'entendis soudain des éclats de voix venant de plus loin devant moi. Deux hommes parlaient fort, et l'un semblait avoir peur. Je ne pus pas comprendre toute la discussion, mais les mots « erreur » et « cacher » parvinrent a mes oreilles. Je tournai les talons, désireux de quitter l'endroit pour ne pas être mêlé a la dispute, et au moment ou je faisais un pas, l'un des hommes cria, et j'entendis le bruit de pas caractéristique d'une course se diriger vers moi. Mon sang ne fit qu'un tour, et je commençai alors a paniquer. Je regardai précipitamment dans toutes les directions a la recherche d'une cachette, tandis que les bruits de pas étaient de plus en plus fort dans mon dos. Tout à coup, j'aperçus un trou a même la roche, dissimulé par des lianes et des racines. Je m'y engouffrai aussitôt, et a peine une seconde après avoir rejoins ma cachette, un homme apparut dans mon champ de vision. Il était grand et maigre, et fuyait manifestement quelque chose, ou quelqu'un. Et ce quelqu'un apparut également une fraction de seconde après le fuyard. Je sentit alors mon cœur exploser dans ma poitrine. Deux ans me séparaient de cette fameuse nuit ou j'avais été le témoin d'une scène opposant une jeune femme a Spencer. Deux ans où j'ai, par tout les moyens possibles, tenté d'oublié ce que j'avais vu. Deux ans passé à éviter toute pensée, même accidentelle, envers cet homme. Deux ans. Et voilà que par hasard, devant moi, venait de passer un homme, poursuivit par Spencer Sotelo. Le fuyard semblait affolé, et au fur et a mesure des foulée, il perdait du terrain sur son poursuivant. Quand il arriva a ma hauteur, Spencer fit un bond et plaqua l'homme au sol. Il se débattait violemment, et il fallut une vingtaine de secondes a Spencer pour le bloquer. Une fois maîtrisé, l'homme se mit a gémir tel un chien pris au piège. Il se débattit encore mollement, avant de comprendre que Spencer ne relâcherait pas son emprise, et d'arrêter de bouger. Spencer empoignas son adversaire, et le retourna pour que son visage soit en face du siens, puis dégaina le poignard qu'il portait a la ceinture. Il appuya la lame tranchante de son arme sur la gorge de son otage, approcha sa bouche de son oreille pour lui susurrer quelques mots que je ne pus comprendre, car ils étaient prononcés trop bas. Mais bien que je n'entendis pas la phrase de Spencer, je pus voir l'expression faciale de l'homme qu'il avais maîtrisé passer par plusieurs couleurs, dont le rouge et le violet. Je n'eus pas le temps de m'interroger sur les possibles dires de Spencer, car soudainement, celui-ci saisis son adversaire a la gorge, le soulevas d'une seule main, et le plaqua contre le mur. L'homme émit un grognement étouffé, puis leva le bras gauche pour tenter d'intercepter la main armé de Spencer qui s’abattait en direction de son cou. C'était un acte vain, car le bras bien assuré de Spencer emmena le couteau droit a son but, et la lame vint se loger dans la carotide de l'homme, dans une éclaboussure sanglante. Spencer maintint son emprise sur l'homme pendant que se dernier toussait bruyamment, s'étouffant avec son propre sang. Dans un dernier effort, il parvint à cracher au visage de Spencer un peu du liquide rouge sombre qui envahissait sa bouche et ses poumons. Ce dernier parut étonné pendant un court instant, puis réagis immédiatement. Il lâcha le couteau encore fiché dans le cou de son adversaire, et asséna un violent coup de poing en plein milieu du visage de l'homme. Son nez adopta alors une position peu conventionnelle, accompagné par un sinistre craquement ainsi qu'un ultime gémissement de la victime de Spencer. Depuis ma cachette, j'entendais et voyais toute la scène, et j'étais paralysé. Jamais je n'avais vu tant de violence et de sang, et ce qui se déroulais sous mes yeux sans que je puisse esquisser le moindre mouvement me faisais perdre la tête. Je continuais ainsi a regarder le supplice de cet homme que je n'avais jamais rencontré, impuissant. Spencer fixait sa victime avec haines, les lèvres et le nez retroussés, tel un chien s’apprêtant a dévorer sa proie. L'homme toussa en crachant encore un peu de sang, puis ses bras tombèrent et ses yeux se révulsèrent. Il était mort. Spencer ouvrit sa main droite qui empoignais le cou de sa victime, tout en attrapant le manche du couteau planté dans sa carotide. Le corps sans vie de l'individu tomba sur le sol, et la cou libéré du couteau qui s'y était fiché répandis une marre de sang sur le sol, dans une grande éclaboussure. A ce moment précis, je ne pus retenir un haut le cœur, et émis un bruit de gorge presque imperceptible. Du moins, c'est ce que je cru sur le moment. Mais lorsque je relevais la tête, Spencer Sotelo me fixait. Je cru que mon corps entier était passé a travers le sol tellement la peur qui m'envahissait était intense. Spencer fit un bond dans ma direction, et avant que je pus tenter de fuir, sa main attrapa mes cheveux. Il me jetas violemment a l'autre bout de la pièce, et mon dos heurta le mur, me coupant le souffle. J'essayais péniblement de me relever, mais Spencer était déjà sur moi. « Pour qui travailles tu ? » me demanda-t-il, avec une voix grave et dépourvue de toute émotion. « P-p-pour personne ! Bafouillai-je. Je passais seulement par hasard, et lorsque j'ai entendu du bruit, je me suis caché, craignant une agression » J'avais réussi a prononcer cette phrase dans un ultime effort de concentration pour contenir la peur qui me brûlait de l'intérieur. Mais la probabilité pour que mon histoire paraisse vraisemblable a l'assassin qui me tenait en respect était très faible, car en effet, il ne me crut pas. « tu mens, siffla-t-il entre ses dents serrées. Je vais te le demander une dernière fois. Pour qui travailles tu ? » J'étais dans l'incapacité physique de réfléchir. Tous les événements auxquels j'avais assistés avaient sérieusement entravés mon esprit, et cette capture s'était chargée de finir le travail. Mes yeux se brouillèrent, mes dents commencèrent a claquer, et je ne pus répondre qu'un bredouillement indescriptible. Les yeux de Spencer se plissèrent, et il entrouvrit la bouche « Mauvaise réponse ! » lâcha-t-il. Il fit un rapide pas dans ma direction, et son poing droit s'écrasa sur ma mâchoire. Le coup était d'une telle violence que je fut projeté au sol. Une douleur cuisante envahit mon crane déjà au bord de l'explosion, et ma mâchoire émit un craquement sonore. Je rampais alors sur mon coté gauche, afin de m'éloigner un tant soit peu de Spencer, mais celui-ci avait déjà amorcé un mouvement dans ma direction. Son pied atteint alors mon estomac, avec un telle violence que je toussai instantanément du sang. J'avais le souffle coupé, la mâchoire cassée et probablement quelques dents en moins, et pourtant j'étais encore conscient. Spencer me saisit alors l'épaule, et me tira fermement jusqu'à ce que mon oreille soit a côté de sa bouche. « je ne sais pas qui tu es, mais tu n'aurais pas du voir ça, Me chuchota-t-il. Je ne peux pas te faire confiance, et le seul moyen que j'ai de m'assurer que tu ne parlera pas est de te tuer. N'y vois rien de personnel » Je vis alors ma vie défiler a toute allure devant mes yeux. Moi qui était jusqu'alors un citoyen tranquille et sans histoire, un homme avec une vie banale et pauvre en péripéties, il fallait que je croise le chemin de cet homme. Mais pourquoi avais-je donc voué une telle fascination à cette personne qui allais m'ôter la vie, juste parce que j'avais eu le malheur de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment ? Ces quelques pensées qui fusaient à une vitesse vertigineuse à travers mon esprit me firent monter le sang au visage et mes yeux s’embrumèrent. Je sentis des larmes de désespoir couler le long de mes joues, et j'eus l'impression que mon corps tout entier glissait dans un état de torpeur indescriptible, quand une douleur aiguë traversa mon côté droit. Je baissais instinctivement les yeux, et vis un couteau planté dans mon flanc. La douleur était incomparable, je sentais la vie me quitter a chaque goutte de sang s'échappant de mon corps, s'échappant par l'orifice fraîchement créé par Spencer. J'allais mourir. J'étais sur ce chemin sinueux qui mène au repos, cette montagne grimpant vers les cieux, et je ne l'avais pas prévu. Certaines personnes meurent de vieillesse, ou de maladie ; ils se préparent à la mort. Pas moi. J'avais été tué, un homme avait pris ma vie pour protéger la sienne. Spencer me regardais fixement, sentant mon esprit quitter mon corps. Il me posa délicatement au sol, et le peu de conscience qu'il me restait encore me permis de discerner les mots qu'il prononça a mon oreille : « La vojo Povas Konduki vin de Morto al Vivo » Tout devint alors noir. Plus rien. Ni conscience ni espérance. Ni douleur ni désespoir. Le vide. Je me sentait tomber en une chute sans fin, et pourtant j'avais l'impression de monter. Je n'avais plus raison de rien, plus de sentiments.
Puis je me réveillai. Une lumière verte envahit mon esprit. Mon premier réflexe fut d'inspirer tout l'air que je pouvais contenir dans mes poumons, afin d'essayer de prendre conscience de l'état dans lequel je me trouvais. Étais-je mort ? Que se passait-il ? Je tentais d'ouvrir les yeux, et de me redresser mais n'y parvint pas. C'est alors que je pris conscience de la douleur cuisante qui envahissait tout mon corps. Ma respiration s’accéléra alors, et je commençai a paniquer et à tenter de me débattre, quand une main se posa sur mon front. « reste tranquille. Toutes les réponses a tes questions te seront données, mais tu dois te reposer pour l'instant. Tu est vivant, mais tu est passé tellement prêt de la mort que j'ai bien cru que je ne pourrais rien faire pour toi. Mais tu est tiré d'affaire et sur la voie de la guérison. Dors, tu est entre de bonnes mains » mon cerveau endoloris et fatigué me permit alors de prononcer quelques mots avant de sombrer dans le sommeil « mais... Qui êtes vous ? » « Mon nom est Felice. »
A Suivre... | bonjour, j'aime les pâtes, les grattes, les cravates, j'aime pas les mashalla, les bouge toi de la, et les carla. j'adore Cauet sur NRJ, et j'ai un petit robot qui s'appelle nono o/ sinon, c'est ma first time sur un forum dans ce style ^^ je suis un gros fan de musique (mais la bonne musique hein faut pas déconner) et j'aime bien ronflex. BE NICE TO EACH OTHER |
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| Kohe NashobaMessages : 467 Date d'inscription : 22/05/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Dim 20 Sep - 22:02 BIENVENUE TOI (31bienvenuesyeahyeahyeah)
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| June Von RosenbachMessages : 344 Date d'inscription : 02/06/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Dim 20 Sep - 22:03 VICK THE DICK dans Orphan Black ♥ Tu as un excellent avatar, bravo !
Bienvenue à toi, je suis curieuse de voir ta fiche ! |
| FeliceMessages : 78 Date d'inscription : 25/07/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Dim 20 Sep - 22:56 HALLELUJAH bienvenue officiellement dude, je voulais faire une blague avec 31, mais je vais t'épargner ça. (et je n'approuve pas que tu ai enlevé le passage dédié à ma grandeur dans la présentation) édit: (tu as même osé enlever mon cornichon d’Auvergne. mon kokoro se brise) |
| Spencer SoteloMessages : 6 Date d'inscription : 14/09/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Dim 20 Sep - 23:00 MERCI A VOUUUS o/
merci a Felice pour l'avatar ;)
(felice désolé pour ton kokoro, mais j'ai une réputation a mettre en place o/)
ET AUSSI, LES BLAGUES AVEC 31 ON OUBLIE, KOHE xD |
| | | Re: Things Are Going To Change. écrit le Lun 21 Sep - 0:34 Ok, ton avatar, ta fiche et ton personnage pètent des paillettes argentées. BIENVENUE ♥ |
| Hayden KnightMessages : 460 Date d'inscription : 10/05/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Lun 21 Sep - 2:24 Bienvenue parmi nous et bel avatar :D |
| Spencer SoteloMessages : 6 Date d'inscription : 14/09/2015
| | Re: Things Are Going To Change. écrit le Lun 28 Sep - 22:09 MA FICHE EST TERMINÉE KEUR
AH et merki pour vous retouuuuuurs :3 |
| | | Re: Things Are Going To Change. écrit le Ven 2 Oct - 15:55 Validatum incantatem !
Piouh que d'histoire ce Spencer ! Heureuse de voir qu'il t'a inspiré une jolie fiche ♥ & j'adore ses punchlines ! Désolé pour l'attente j'ai dû la lire en plusieurs fois par petits bouts :( ; Je l'ai déjà dit (sur mon DC June) mais Vaas dans Far Cry ou encore l'acteur de Vick the Dick dans Orphan Black, je je ... fjgfkjgkfjgf ♥ je respecte tellement ton choix omg ! GG ! Hey, hey, HOY ! Attends ! Avant de partir : ▬ Ton avatar est à toi et à toi seul ? Vite, va le recenser sur le bottin ! ▬ Tu veux te faire des amis et des ennemis ? Fais toi un carnet de relation bien chaud, bien frais. ▬ Envie de RP tout de suite ? Les demandes sont là pour toi ! ▬ Tu as peur d'oublier des éléments sur le monde d'Atlas ? Garde le guide de Nebula sous la main ! ▬ D'ailleurs, si ce n'est pas ton premier compte, je t'invite à venir le recenser dans l'index des DC et TC. L'ensemble du staff te souhaite un bon jeu dans le monde de Nebula ! Si tu as des questions, n'hésite pas. ♥ |
| | | Re: Things Are Going To Change. écrit le |
| | Things Are Going To Change. | |
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