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Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik

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Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Dim 27 Sep - 11:50
« Alpha ! Tu dégages ! C’est l’heure de la fermeture ! ». Tu protestes, tu essayes de te débattre, mais ton esprit est vaporeux. Tu sens juste une main crispée sur ton avant bras, qui te tire. Mais tu n’as aucune envie de bouger, là, tout de suite, t’aimerais juste te poser, te laisser tomber. T’as pas vraiment les idées au clair, dans ta tête t’as l’impression que c’est la guerre. Ca fait comme si des centaines d’avions démarraient en même temps, « Mais j’ai encore soif ! J’p-… J’peux… Paille… hips… Payer. ». En guise de réponse tu n’as qu’un soupire agacé. Alors tu te mets à rire comme une demeurée, et tu imites de façon démesurée. La main se crispe encore plus sur ton bras que tu essayes de dégager. Tu sens ton cœur battre dans ton poignet, t’es certaine qu’il est sur le point d’exploser, «  Je sens… Je sens que… Je vais vomir. », et c’est le froid qui claque d’un coup ton visage, «  Pas de ça chez moi ! Dehors ! ». Un vent froid caresse d’un coup tout ton corps, et tes genoux s’écrasent au sol…

Ton estomac gronde, tu sers les dents. Ton échine se courbe de force comme le dos d’un chat. Tu sens qu’un truc remonte dans ta gorge, c’est acide. Ta respiration se fait saccadée, et tous tes membres sont prient de tremblements violent. Tu hoquettes… Et un liquide, ou plutôt une pâte à la couleur douteuse se répand sur le sol, avec des relents de bile. Soudain, tu te sens plus légère, l’esprit plus léger. Vidée de toute force, tu te laisse rouler sur le côté, loin de l’immondice.

Entre tes parois crâniennes c’est plus calme. Le temps l’est aussi, tout comme l’endroit où tu te trouves. Une rue sombre toute simple, où toutes les lumières sont éteintes. Pas un rat. Rien du tout, juste le silence à peine perturbée par la brise nocturne. Mais tu sais que tu ne peux pas rester là. T’aurais bien aimé rester tranquillement dans la chaleur du bar, sauf que le patron ne semblait pas du même avis, « CONNARD… TU LAISSES UNE JOLIE FILLE COMME CA, DEHORS… », hurles-tu alors que tu es encore allongée. Tu voudrais dire plus, mais l’air te manque rapidement, ta tête tourne. Mais tu dois te lever. Faire un effort.

Tant bien que mal tu te dresses sur tes jambes fébriles tout en grommelant des insanités. Les mains dans les poches de ton pantalon tâché de cambouis, la tête rentrée dans les épaules tu t’en vas vers une destination inconnue. Une petite ballade nocturne pour se remettre des évènements est probablement la meilleure chose à faire. Alors tu marches… Marche… Tu marches un petit moment, des fois t’arrêtant un moment car ta tête te fait trop mal. Et t’es en colère. Tu ne sais pas pourquoi tu es en colère, mais en toi, tout est en ébullition.

La première chose qui subit ton courroux, c’est un pauvre petit caillou sur ton passage, qui fait un vole plané tu ne sais où. Tu ne l’entends pas retomber. Et tu marches… Tu regardes le sol, tu ne fais plus attention à ce qu’il t’entoure. A tel point que tu remarques à peine l’ombre qui passe à côté de toi, te bousculant au passage. Par contre tu as sentit le choc contre ton épaule, « Hey, connard, tu pourrais au moins dire pardon ! T’veux qu’je t’apprenne la politesse ?! ».
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Re: Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Dim 27 Sep - 19:42
rancune, avec deux haines
Ses bottes claquent nerveusement contre le sol. Elle tourne en rond, fait les cent pas, s'arrête – et recommence inlassablement. Perdue au milieu de son salon, grognant comme un lion dans une cage.
La raison de tout ça ?
Sheik est dans une très mauvaise période. Les cinq jours du démon.
Et Sheik a besoin de frapper quelqu'un – ou quelque chose selon ce qui se présentera. Enervée, perturbée et les tripes tordus par des parties dénuées de toute pitié, elle serre les poings, claque des dents, défait sa ceinture et la jette dans un coin, rageuse. Et finalement, elle s'écrase sur son lit, ignorant la lumière douloureuse du soleil ; elle s'endort là sans plus de cérémonie, ou du moins somnole paresseusement.
Un joli jour de congé, ruiné par Dame Nature. Les heures passent sans qu'elle ne s'extirpe de l'immense couette, ronchonnant parfois des insultes envers le vide, envers l'air, envers la poussière et envers la vie elle-même.

Ils sont tous coupables.

C'est lorsque la soirée est largement entamée qu'elle rampe en dehors du pieu, qu'elle affronte la porte d'entrée et qu'elle se bat avec la serrure, retirant la clé d'un geste si sec que son bras aurait dû partir en fumée. Quelques pas, obstrués par la douleur lancinante qui lui dévore les entrailles – réaction excessive, sa haine est boostée et un petit verre lui ferait le plus grand bien.

Armée de son courage et de son expérience de grande femme, Sheik traverse la ville en tripotant sa mèche rousse, ignorant les regards qu'on pourrait lui porter. Qu'ils fassent pas chier, techniquement elle est pas de service – mais elle hésitera pas à en foutre un à terre s'il le réclame si ardemment. Parce que oui, elle est intimement persuadée qu'ils en redemandent, les cochons.
Et c'est pas elle qui va refuser ; quitte à briser des os. Ouais bon, non. Faut pas déconner.

Sauf que voilà, une journée de merde va toujours crescendo, surtout quand on s'appelle Sheik. Et elle bifurque au mauvais endroit. Elle se fait rentrer dedans.
Et elle craque, dans un poing serré.
« Hey, connard, tu pourrais au moins dire pardon ! T'veux qu'je t'apprenne la politesse ?! »

La rage fait briller son regard, elle attrape l'ivrogne par le col et plaque un front profondément énervé contre le sien. « Ecoute-moi bien sale pochtronne, tu vas calmer tes ovaires tout d'suite sinon j'tenfonce une main dans le bide et j'te les arrache avec les ongles. » Le ton glacial, le cerveau en ébullition. C'est tout un paradoxe qui s'affronte à l'intérieur de la rouquine, alors forcément le volcan, bah il pète. Et il pète salement, puisqu'elle balance la parfaite inconnue sur le trottoir, poussée à bout.

Toujours dans cette attitude froidement bouillante, elle toise la demoiselle, reniflant l'insipide odeur de dégueulis. Génial, en plus d'avoir ruiné sa soirée, elle pue la gerbe et elle a sûrement assez bu pour tout un régiment. Sans chercher à comprendre, c'est un coup de pied instinctif qui éclate contre la cuisse de la p'tite brune. Un vilain coup de pied, en plein dans la chair et dans le muscle.

Sheik sait bien viser, qu'elle soit à bout ou non. Et sur ces entrefaites, elle s'apprête à poursuivre son premier objectif – même si l'envie de lui décalquer la gueule fait frémir ses doigts. Glissant une douce clope entre ses lèvres charnues, elle lui adresse un sourire arrogant, péteux, méprisant. Un sourire à la Sheik – ou à la Cheif, comme elle aime dire.
« Que j'te reprenne pas à insulter les p'tites gens en état d'ébriété, auquel cas j'me verrais dans la tendre obligation d'te péter les deux g'noux et d'te clouer au pilori. »

De délicates expressions, menaces à peine exagérées. Elle aime éclater les genoux, Sheik. Et elle en a la force, avec un peu d'soutien et une bonne arme.
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Re: Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Mer 30 Sep - 16:42
Ton sang semble faire mille tours dans tout ton corps en cet instant. Tu as l’impression de tout sentir, le moindre globule rouge qui racle la membrane de tes vaisseaux sanguins, la moindre cellule qui meurent. Et puis ta tête tourne, tu entends l’armée des ténèbres revenir. Déjà si vite. Leurs tambours résonnent entre les os de ton crâne, c’est encore flou mais ça s’approche petit à petit. Et ce simple contact avec un être extérieur fait tout vibrer en toi, le moindre de tes os, le moindre de tes muscles, de tes organes et tes cordes vocales qui s’agitent rageuses.

Elle était rousse, l’air vengeur. Cette silhouette forte te secoue, et son front rencontre le tien alors que tes mots sont encore partis trop vite. Tu es prise au dépourvu, tu ne comprends pas tout de suite ce qui se passe, tu sens juste ta chemise de travail se débrailler de ton pantalon, et par pur réflexe tu sers le poignet de ce corps étranger dans l’espoir de lui faire lever son emprise. Mais elle te parle mal l’inconnue. Toi t’es saoule, t’as pas les idées claires, t’as la rage au ventre aussi. Alors t’aimes pas ça. T’aimes pas ça du tout alors tu grognes. Et tu te retrouves projetée, forcée à rencontrer le sol une nouvelle fois. T’as pas le temps de faire grande chose que tu te retrouves encore une nouvelle fois brutalisée. Il faut croire que cette nuit tu n’as pas de chance. D’habitude, quand tu décides de te foutre minable, la suite est tout de même plus douce le plus clair du temps. Mais pas ce soir. Pas sous cette lune.

T’as la jambe qui te lance, t’as l’impression que ton muscle est en feu et un, « Ah la salope…» , a l’audace de sortir d’entre tes lèvres, mais si bas qu’il serait presque impossible à distinguer. Tu as la bouche tellement pâteuse qu’il ne serait pas improbable que les syllabes se soient passablement perdues en cours de route. Et puis y’a toujours ces fichus tambours dans ta tête. « Que j'te reprenne pas à insulter les p'tites gens en état d'ébriété, auquel cas j'me verrais dans la tendre obligation d'te péter les deux g'noux et d'te clouer au pilori. », qu’elle te dit la chatte en colère. Mais t’en as rien à faire de ce qu’elle te chante. Toi t’as juste retenu qu’elle t’avait violenté un peu au petit bonheur la chance. Alors tu te mets à rire, tout bas, comme une folle qui se fait des films dans son esprit glauque, alors que l’autre se fume sa petite clope, te regardant de haut, se prenant pour une reine. Et toi ça t’agace, ça t’irrite encore plus. Alpha, t’as l’alcool violent… si violent, « Sale grognasse rousse… T’as cru que c’était avec des paroles un p’tit peu violentes qu’t’allais me calmer ? Ahah… », Rétorques-tu moqueuse, en te relevant tant bien que mal. Par la même occasion, tu rapproches ton index et ton pouce, mimant la petitesse, et riant grassement. L’élégance c’est pas pour toi. Ça, tu ne connais pas. Pas dans ton monde.

Tu sais que ça va mal finir tout ça. Tu sais que tu vas prendre cher. Mais les tambours dans ta tête font battre l’adrénaline et le sang dans tout ton corps. Ça te rend un peu suicidaire. Normalement t’es pas rancunière Alpha. Mais t’es bagarreuse et t’es complètement arrachée actuellement. Il faut que tu te venges, ton corps te le réclame. Alors tu t’avances en faisant des grimaces obscènes, et ton poing se lève pour aller s’écraser avec force contre la joue charnue de la dame, « Va donc utiliser ta bouche de suceuse sur les pavés ! ». La dernière fois, t’avais dit que c’était la dernière fois que tu te foutais dans cet état…
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Re: Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Dim 4 Oct - 18:43
rancune, avec deux haines
Si elle avait gentiment fermé sa gueule, peut-être qu les choses n'auraient pas tournées ainsi.
Cela dit, si les Nomades l'avaient ouverte, Okeanos n'aurait subi aucune perte humaine.
Avec des « si », on fait beaucoup de choses. Par exemple, si Sheik était quelqu'un d'exemplaire, elle se contenterait de plaquer la donzelle au sol et de l'entraîner en prison.
Malheureusement, elle est loin de l'être.

« Sale grognasse rousse... Oh oh, grave erreur. T'as cru que c'était avec des paroles un p'tit peu violentes qu't'allais me calmer ? Ahah...
- Si t'avais assez de neurones pour calculer 1 + 1, tu comprendrais que t'as aucune chance, chérie. »

L'arrogance qui transpire par chaque pore de sa peau, elle se retourne et lui offre un sourire carnassier.
Vas-y, frappe, petite brune. Frappe la chef de la sécurité civile, elle attend que ça – se sentir vivante, se battre avec la seule force de ses poings et de ses jambes. Le coup part et s'abat sur son visage fin, le tout en même temps qu'elle pousse un hurlement haineux – quelque chose à propos d'une suceuse, il faut croire. Le corps tangue mais ne s'écrase pas, elle recule de un
deux
trois pas.
Et sans se départir de son sourire, Sheik essuie sa lèvre inférieure, entaillée par ses dents peut-être trop acérées.
Rictus, rictus, encore ce foutu rictus. Accompagné d'un léger rire, alors qu'elle se frotte la mâchoire. Elle ronronne, vicieuse.
« Bouche de suceuse ? C'est une invitation ? »

Oh, elle s'énerve. Doucement, mais sûrement. Elle le sent monter, le flux de sang – violemment poussé par le coup qu'on lui a envoyé. Mais elle se jette pas à corps perdu dans la bataille, elle évalue avant la donzelle.
Pas bien grande.
Belle force de frappe – faut bien trouver du positif, là-dedans.

Et finalement, Sheik frappe ; vipère, elle se laisse tomber et balaye les jambes de la mioche complètement pétée, s'abattant sur elle avec la même rapidité. Oh elle pourrait simplement lui tenir les poignets, ou l'assommer, un bon coup lui remettrait soit les pendules à l'heure soit la tête dans le vague.
Mais elle a envie d'en profiter.
Alors elle lève le poing et, d'un coup rageur, l'enfonce droit dans le nez de la demoiselle. Une
deux
trois
quatre fois
peut-être cinq, par réflexe – ou par plaisir.

Elle serre les cuisses autour de sa frêle carcasse, prête à se faire repousser, quelques marques de sang sur ses poings fins. Mais elle se risque à coller son visage contre l'autre ; ou plutôt à les séparer de quelques centimètres, faut pas déconner.
Ses mèches rouges frôlent la tronche de la pochtronne.

« Tu vois ma belle, c'est ça qu'on appelle un retournement de situation. Un Plot Twist. Un J'tai-niqué-sale-pute, quoi. »
Nouveau ronronnement – le chaton est ravi.
« Ta maman devrait t'apprendre ça, petit chiot – on se bat pas contre un loup à ton âge. »

Bats-toi, bats-toi.
« Allez, donne-moi une bonne raison pour enfin éclater ta sale gueule contre le mur en face. »
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Re: Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Mer 7 Oct - 17:32
T’as mal à la tête et t’as l’impression que ta gorge est en feu. Ta trachée te démange, c’est dérangeant. T’es ongles se plantent dans ta peau et tirent alors que tu rigoles comme une sale gosse fière de sa connerie. T’as l’air sacrément bête actuellement. Les cheveux en pétards, les yeux rouges, la bouche pâteuse… Alpha tu ne ressembles pas à grand-chose de vivant, ou du moins, tu ne vaux pas plus qu’une junkie pour le moment. Tu sais que t’auras honte quand tu te réveilleras de ce demi-paradis. Tu te souviendras de tout ça, car t’es pas encore assez défoncée pour ne plus te rappeler. Et ça te gonfle ça, t’aurais aimé pouvoir tout effacer des fois. C’est d’ailleurs probablement pour ça, qu’encore une fois, t’as essayé de te bourrer la gueule jusqu’au coma. Mais ça marche pas. Pas avec toi.

La rousse fait la danseuse. Elle l’ouvre trop, sa grande gueule. Alors elle tangue sous ton coup, mais elle ne tombe pas. Trois pas et puis c’est tout. Au final c’est pas si drôle que ça. Elle sourit toujours la salope rouge, elle est à peine blessée, elle vient de s’en prendre une bonne, mais y’a toujours ce putain de rictus sur ces lèvres. Ça aussi ça te chauffe. Elle aussi elle peut pas s’empêcher de répondre, « Bouche de suceuse ? C'est une invitation ? » , et par pure débilité provocante, tu mimes ce qu’elle pourrait bien faire avec ces lèvres bien pleines. Avec ta langue tu pousses l’intérieur de ta joue en faisant des mouvements de va et vient avec ton poing serré. Mais ça ne va pas durer longtemps tes plaisanteries.

Encore une fois tu te retrouves au sol. Encore une fois tu n’as pas le temps de faire grand-chose. D’un coup la marche des ténèbres s’arrête et tu sens que ton visage est en feu. Ça grésille dans ton crâne, et tu sens un liquide chaud sortir de ta peau… Ou plutôt de ton nez. Tu viens de te faire bêtement maîtriser par la rouquine. Tu viens de te prendre un sale coup dans le nez. Il n’est probablement pas cassé – ou juste un petit peu, si – , mais en tout cas tu l’as bien senti passé. Par réflexe tu relèves tes bras sur ton visage, et tout le sang de ta tête semble partir dans tes muscles, les gonflants d’une nouvelle force. Une rage de survivre.

Alors que tu te retrouves avec quelques autres coups dans la mâchoire, tu entends vaguement quelques mots sur ta mère, mais surtout une provocation. Mais t’as comme la tête qui tourne et l’estomac qui se retourne. Elle t’a encore provoqué. Et encore une fois, tu peux pas laisser passer ça…

Ni une, ni deux, un mouvement du bassin et tu la retourne comme une crêpe, les mains sur ça gorge, et tu sers, « Jolie pétasse, de une… tu parles pas de ma mère, cette sainte salope, de deux… tu m’provoques pas ! », t’es pas tendre Alpha. Surtout pas quand on évoque ta génitrice. Tes mains soulève cette gorge frêle, et tu cognes ce joli minois au sol, avant de te relevé au dessus de ce corps trop beau pour faire les durs. C’est bizarre, mais t’as plus tellement envie de jouer. Elle t’a coupé la faim. Mais au bout de quelques secondes tu finis par lui mettre un coup dans la jambe, comme elle te l’a fait quelque temps auparavant, malheureusement tu te retrouves à genoux, pas assez clair pour tenir debout. Putain…
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Re: Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik écrit le Dim 18 Oct - 18:23
rancune, avec deux haines
Bang.
Mouvement du bassin, elle se fracasse contre le sol dans un grognement étouffé.
« Jolie pétasse, de une… tu parles pas de ma mère, cette sainte salope, deux… tu m'provoques pas ! »

Elle aurait rit, si deux secondes plus tard, son crâne n'avait pas salement percuté le sol. Ca fait résonner tout le monde autour d'elle – et quelque part, y a la conviction que son cerveau a tourné sur lui-même. C'est une fois la jambe déglinguée qu'elle rigole enfin, après avoir lâché un juron si sale que du savon n'aurait même pas pu laver cette bouche.
Sainte mère de Dieu, qu'elle aille niquer sa race.

Alors Sheik se redresse, lentement, testant ses articulations et vérifiant la fonctionnalité de son corps quelque peu meurtri.

« Jolie pétasse ? T'es mignonne, psychologiquement parlant. Par contre ma puce, la tronche c'est pas tout ça. Mais j'peux t'aider, t'inquiète. Hors de question de s'appuyer sur le membre esquinté, alors elle se lève et fait peser tout son poids sur l'autre patte, un peu bancale. Et après quelques secondes d'effort, c'est à côté de la moche qu'elle se retrouve, prenant même la liberté d'accrocher ses griffes sur son épaule. Alors on va faire comme ça. Regarde la rue, pauv' conne. Tu vas par là, en rampant s'il faut. Puis tu prends la première à gauche, puis à droite et tu vas NIQUER TA RACE. Et pour illustrer, elle lui écrase enfin le faciès sur les pavés, le tout en exécutant involontairement une espèce de roulade – elle finit sur le cul, un peu sonnée.

« EH OH LES SENTINELLES. RECUPEREZ CETTE TRAINEE ELLE S'EST PAUMEE. Elle gueule vers les quelques soldats qui traversent la rue plus loin, le cerveau encore en ébullition, la brume qui lui rend la vue floue. ET BOUGEZ-VOUS, BORDEL DE MERDE. »

On la reconnaît facilement Sheik, quand elle ouvre sa grande gueule. Frottant l'arrière de son crâne dans un petit grondement de douleur, elle surveille l'insecte du coin de l'oeil, au cas où il lui prendrait l'envie de se relever encore une fois.

C'est pas la première fois qu'elle se bat comme ça, Sheik.
Et ça lui rappellerait presque son adolescence – reste à savoir si c'est agréable ou pas, quoi.
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Mon coeur bat comme mes poings sur ton visage • Sheik

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