Nebula
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Dur réalité. ft ; Demacia.

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Vesper
Vesper
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Date d'inscription : 25/06/2015
Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Mer 12 Aoû - 13:57



Who are you ?


ft. Demacia.

C'était l'une des rares fois où tu n'étais pas seul, chez toi, à ne rien faire. Cette fois-ci, tu avais décidé de t'aventurer dans les sous-terrains. Tu étais également passé par un certain endroit ; un endroit où tu avais vu pour la dernière fois l'une de tes élèves. Rozen. Tu pouvais d'ailleurs voir au sol du sang séché. C'était le tien, à n'en pas douter. Tu soupiras longuement, avant de te remettre en route ; tu détestais te rappeler de choses de ce genre. Cela t'énervait, et te dérangeait par la même occasion. C'était quelque chose d'assez difficile à tes yeux ; que de supporter la douleur du passé. D'ailleurs, tu n'avais pas encore totalement guéris de tes blessures.

En effet, un bandage recouvrant tout ton avant-bras et ta main gauche était encore visible, tout comme celui qui cachait ton front, mais surtout ton oreille. Des blessures que tu avais obtenus des griffes de ton élève. Peut-être que tu n'aurais jamais dû la sous-estimer, en fin de compte. Tu fermas les yeux, avant de continuer ta balade. Tu ne pouvais pas réellement savoir ce que tu ferais aujourd'hui, ni même ce qui te pousserait à faire quelque chose de bien précis. Mais tu te laissais simplement guider par tes pas, pensif. Tu te demandais ce que tu aurais fait, si tu n'avais pas eu l'éducation de ton père. Ce que tu aurais été.

Mais tu ne pouvais pas t'imaginer être une autre personne. Tu étais ce monstre, Vesper. Cet arme, cette machine créée pour tuer, ôter la vie d'autrui sans le moindre remord. Tu soupirais, avant de finalement voir une sorte de petit lac sous-terrain. Tu t'avanças vers celui-ci, avant d'observer ton reflet dans l'eau. Pas la moindre flamme ne brulait dans ce regard de guerrier. Rien de plus qu'un regard vide, montrant ton côté le plus misérable. Et fort heureusement pour toi, personne ne t'observais ; pour l'instant.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

Rozen Hundjäger
Rozen Hundjäger
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Mer 12 Aoû - 19:24

Dur réalité !

○ Night has always pushed up day. You must know life to see decay. And remembered our own land, What we lived for. But there will come a time, you'll see, with no more tears. And love will not break your heart, but dismiss your fears. Get over your hill and see what you find there, With grace in your heart and flowers in your hair. I saw exactly what was true. Oh God knows where ...


Les sons érodent son indifférence dès les premiers pas. Trébuchant sur les notes irrévérencieuses qui l’accueillent dans la marche funèbre de cette nouvelle journée, elles dérangent la neutralité de son expression pour la substituer par un léger désaccord. Un fin pli au niveau de sa bouche qui trahit subtilement l’impartialité de son humeur. Ses yeux suivant les rayures de ces dalles qu’elle profane de ses semelles. Celles-là même s’arrangent pour se fondre dans le vacarme ambiant jusqu’à ne devenir qu’un écho permanent, immatériel, claquant le sol comme tous les autres. Bruit qui ne possède aucun impact quand il est isolé mais qui disparait une fois converti à la masse. Devenir personne, voici la mission qui l’incombe. N’est-ce pas arrogant de se juger être quelqu’un par défaut ? Demacia n’a pas cette prétention, ni même ce luxe à vrai dire. Dès l’instant où son honneur de façade – construit brique après brique pour distancer ses fautes, a été réformé par cette annonce illicitement intrusive et accusatrice, son but original de devenir quelqu’un s’est mué en cette décision de n'être personne. Pas d’ailes, pas de papillon, la chenille s’extirpe de son cocon en conservant son état initial. Une ombre qui s’aplatit sur une toile ébène. Elle soupire alors que le dernier vêtement de soie glisse sur sa peau marmoréenne,  oh oui elle soupire la jolie blonde. Et elle se jette à l’eau …

L’eau est pure, l’eau est si fragile. Et au combien même la petite blonde est aux antipodes de ces qualités, elle se niche dans le creux des bras de ce sanctuaire aquatique. Comme pour se laver d’un quelconque poids qu’elle traîne avec lassitude à bout de pieds, elle ouvre les yeux. Oui, elle contemple la jolie blonde, elle contemple ce qu’elle ne peut voir en temps normal, ici-bas sous l’eau. La fraîcheur extrême de l’eau recouvre sa peau blanche d’une chair de poule, seconde peau granuleuse, et elle comprend qu’il est temps de sortir. Dans un tonnerre de bulles qui remontent à la surface, la jeune résidente d’Earthea remonte à la surface telle une sirène des mers en se levant de tout son haut pour finir nez à nez avec un inconnu. Là où la pudicité est un problème pour certains, cela n’est qu’une broutille pour la petite. Bien trop occupée à discerner les traits de l’inconnu, elle se passe une main sur le visage pour enlever l’eau qui lui brouille la vision. Elle cligne des yeux, la tête penchée sur le côté avant de glousser d’une voix suave : « On me donne le beau mâle, et si je demande le million est-ce que je l’aurai ? » ; je ricane.
Vesper
Vesper
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Jeu 13 Aoû - 2:31



Who are you ?


ft. Demacia.

Tu observais l'eau. Elle était paisible, pas la moindre agitation. C'était assez reposant. Toi qui n'avait pas l'habitude de venir ici, tu ne le regrettais peut-être pas. Cette simple vue te permettait de te calmer, d'oublier certaines choses désagréables. C'était important pour toi, comme pour le reste. Mais quelque chose te semblait étrange. Oui, tu avais comme l'impression d'avoir remarqué quelque chose, sous l'eau. Il ne faisait pas assez lumineux pour que tu puisses y voir clair, et en plus ta vue était assez troublée à cause des différentes drogues que tu avais déjà prise. Tout cela pour faire disparaître la douleur. Quel con tu pouvais faire.

Tu secouas légèrement la tête, comme pour essayer de te remettre les idées en place et, le temps que tu fasses cela, des bulles remontaient déjà à la surface. Tu n'avais pas songé à prendre tes armes, cette fois, tu n'étais donc pas dans une situation confortable ; d'autant plus avec cet état pitoyable. Et quelques secondes plus tard, une femme à la chevelure blonde sorti de l'eau. Nue. Tu soupiras longuement. Décidément, les femmes étaient toutes comme cela ; aucune pudeur, uniquement des dépravées, visiblement. Et les paroles qu'elle venait de te lancer, ne faisait que confirmer tes pensées. Désespoirs...

-Demande plutôt de l'amour propre et un peu plus de dignité. C'est ce qu'il te manque actuellement, déchet.

Tu te reculais lentement, avant de lui jeter au visage le haut de ton costard. Tu ne la connaissais pas, pas le moins du monde même, mais ton regard en disait long. Tu la jugeais. Tu la méprisais. Tu la détestais sans même la connaître. Ce n'était pas la première femme que tu voyais nues, mais bizarrement presque toutes celles que tu avais rencontrés finissais toujours en petite tenue. Pas forcément pour toi, mais tu en avais connu ou vu plusieurs. C'était juste déprimant. Comment une femme pouvait-elle à ce point se manquer de respect à elle-même ? Tu n'étais certainement pas l'un de ces pervers qui sauterait sur une femme nue, bien au contraire.

-J'espère que tu es fière de toi, tu viens de me donner une raison d'être de mauvaise humeur.

C O D E © W H A T S E R N A M E .

Rozen Hundjäger
Rozen Hundjäger
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Jeu 13 Aoû - 22:12

Dur réalité !

○ Night has always pushed up day. You must know life to see decay. And remembered our own land, What we lived for. But there will come a time, you'll see, with no more tears. And love will not break your heart, but dismiss your fears. Get over your hill and see what you find there, With grace in your heart and flowers in your hair. I saw exactly what was true. Oh God knows where ...


Cette baignade improvisée est fortifiante. Elle se délecte de la tournure qu’est en train de prendre sa soirée. La satisfaction appose sur les lèvres fines de la petite blonde l’ombre d’un sourire fauve. Le dompteur  approche de la proie, avide de récolter le trophée de l’avilissement. Ses pupilles claires ondulent sur les épaules de l’homme à la langue salvatrice qui profane les lieux en l’agressant gratuitement. Elles en suivent le moindre geste et s’abreuvent de cette maladresse grossière qui le caractérise. Cette simple vision la fait éclater de rire. Oh oui, elle en rit la jolie blonde. Toute la médiocrité du monde emprisonnée dans un seul être. Il contient à lui seul toute la nullité qui s’élève des âmes regroupées dans tout Atlas. L’ancienne fanatique racle sa gorge, distille dans les veines de l’homme de scène tout ce dédain qui la pousse à se redresser encore un peu plus. « Qu’est-ce que tu me baragouines là ? Je ne savais pas que prendre un bain est un crime. » ; La protection derrière les remparts de sa hauteur.

Les doigts se crispent dans sa chevelure, et Demacia détourne le regard dans un haussement de sourcil méprisant. L’écho du sarcasme s’insinue contre son cœur. Frappe au même rythme que l’organe fatigué. Et voilà comment cet homme pouvait briser sa sensation de plénitude. Cette concentration et cette capacité à être un incapable lui rappelle tout ce que je déteste chez l’être humain. Sans me faire attendre, je m’habille de son costard noir qui pue le fauve, ouais l’odeur du mâle qui sut. Ricanant de nouveau, elle joue du bout des doigts avec un bouton qu’elle referme légèrement afin de cacher la vue de son corps. La chaleur se fait brasier dans son ventre, distille son sombre venin jusqu’à venir lui caresser la langue. « Je ne sais pas dans quelle dimension tu vis, mais quand on se lave, on se déshabille, alors … » ; Alors boucle la, pauvre type. La façade qu’elle affiche reste de marbre, mais derrière les hautes barricades l’édifice est en bien en rogne. Si fausse. Prétendre est l’arme du fou. Ils le sont tous ici. Les notes volètent jusqu’à ses oreilles, les mots s’engouffrant dans les rouages de son cerveau. La blonde repose avec une lenteur frôlant la théâtralité son regard sur le sauvage. La délectation au bout des cils. Le sourire qui s’appose sous le vermeille de ses lèvres, satisfaite, l’humeur joueuse effleurant ses veines. « Heureuse de voir que vous êtes aussi influençable qu’un nourrisson. » gloussa-t-elle avec la suffisance dont elle ne se démarque jamais. Oh non, pas quand on lui parle pour ne déblatérer que des âneries, pour enfin l’accuser de tous les maux de la Terre. Pathétique … Vraisemblablement, encore un pleurnichard qui aime se plaindre que la vie a été cruel avec lui, ou que sait-elle ?
Vesper
Vesper
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Sam 15 Aoû - 0:44



Who are you ?


ft. Demacia.

Tu ne savais pas à qui tu avais affaire, mais tu savais déjà une chose ; il s'agissait d'une personne étrange. C'était à croire qu'ici, à Earthea, personne n'était normal. Fort heureusement pour toi, tu n'étais pas un réel habitant de ces lieux, tu ne pouvais donc te sentir concerner par ce même jugement. Tu fermais les yeux après avoir balancé tes remarques, toujours aussi froides et mauvaises qu'à l'accoutumer. Tu croisais les bras par la suite, même si le gauche restait pas mal douloureux. Tu attendais qu'elle te réponde ou même, qu'elle daigne enfiler ce haut de costard.

Un nouveau soupire. Ses paroles, elles étaient loin d'être amicale. Tu pouvais déceler une certaine touche de sarcasme derrière celles-ci. Voici donc une petite marrante qui cherchait sans doute à jouer avec le feu. Et elle allait sans doute profiter du fait que tu étais blessé pour continuer à te balancer des conneries de ce genre. Misérable créature... Si seulement tu avais pensé à prendre tes armes, peut-être que tu aurais achevé sa misérable vie dès l'instant où elle aurait ouvert la bouche. Mais ce n'était pas le cas ; malheureusement pour toi.

-Qui a parlé d'un crime ? Je te dis juste que tu ferais mieux d'avoir un peu plus de décence et d'amour propre.

Tu attendais simplement, désormais, et la voilà enfin avec ton haut pour masquer une bonne partie de son corps nu. Tu la trouvais bizarre, sans pour autant la connaître. Avais-tu le jugement facile ? Oui. Vraiment facile même. Tu la méprisais déjà, sans avoir eu de réelle conversation, si ce n'était ces quelques échanges de venins. Et dire qu'elle te faisait la morale... Se déshabiller pour se laver ? Jusqu'à preuve du contraire, on se lave avec du savon, pas en faisant trempette dans la flotte. Tu soupirais à nouveau. Décidément, tu ne pourrais jamais t'entendre avec une personne de la sorte. Tu passais lentement une main sur ton visage, masquant une grande partie de ta cicatrice par la même occasion.

-Et pour se laver on utilise du savon. Merci, je connais encore ce que signifie l'hygiène, pauvre garce.

Tiens, une nouvelle insulte. C'était rare pour toi, de changer de l'habituel "déchet". Mais cela ne pourrait qu'être bénéfique. Faire varier son vocabulaire et surtout ses insultes était une très bonne chose pour toi. Une sorte de façon de te divertir. Voir comme ton interlocuteur réagirait en fonction de tes insultes. Mais bon. Tu l'observais à nouveau, de la tête aux pieds. Tu n'aimais pas le regard qu'elle te portait, et encore moins ce sourire se trouvant sur son visage. C'était pour cette raison, que tu t'avanças vers elle, attrapant sa gorge de ta main droite.

-Par contre je te demanderai d'effacer ce sourire moqueur de ta gueule d'idiote. Je ne supporte pas qu'on se moque de moi et je te le ferais comprendre par la force s'il le faut.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

Rozen Hundjäger
Rozen Hundjäger
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Dim 16 Aoû - 23:47

Dur réalité !

○ Night has always pushed up day. You must know life to see decay. And remembered our own land, What we lived for. But there will come a time, you'll see, with no more tears. And love will not break your heart, but dismiss your fears. Get over your hill and see what you find there, With grace in your heart and flowers in your hair. I saw exactly what was true. Oh God knows where ...


Il l’énerve. S’il savait à quel point il peut l’énerver. Pauvre imbécile qu’il est. Elle déteste, méprise cet assemblage risible de chair et de sang, pourrit jusqu’à la moelle. Encore un raté, un incompétent, un incapable. Un imbécile qui gaspille l’air de la petite blonde et lui faisait perdre son temps. Ce qu’il pouvait déclencher en elle était indescriptible. Indescriptible, inavouable, et impossible à mesurer tant cela pouvait la prendre aux tripes. La musique avait beau être morcelée, hachée, syncopée, elle n’en restait pas moins fascinante et entêtante. Pour ne pas dire enivrante. Si son dégoût aurait pu se matérialiser en une action, elle se serait contentée de le torturer, de le tabasser, pour se donner bonne conscience. Et ce petit ingrat ne l’aurait plus emmerdé avec son bain. « Tu psychanalyses comme une vache qui pisse, mon vieux ! Nager dans un bain souterrain, t’ôterai la crasse de ton crâne. » ; Et elle ricane la Demacia, elle ricane. En quoi se baigner dans une source est un manque d'amour propre et de décence ? Il y avait personne. Qu'il aille donc brouter.

Sous la brise fraîche, Demacia enjambe le rebord de la source d’eau afin d’y sortir ses pieds. Ignorant royalement la présence du jeune homme, elle lui tourne le dos en se servant de sa veste comme de cache afin de s’habiller de ses propres vêtements. Une fois la tâche achevée, elle ne peut réprimer un grand sourire alors qu’il fait allusion à son hygiène. Elle renifle son costume en arquant un sourcil interrogateur avant de s’esclaffer avec étonnement : « Ah bon ? » ; Elle tient le vêtement du bout des doigts avant de lui balancer aux pieds, puis elle attache ses cheveux en une queue de cheval bien nette. Sans se départir de son sourire, elle surprend l’homme rustre fouler l’espace les séparant. Il la prend à la gorge et elle ne fait rien pour l’arrêter.

Assassine, perverse à en crever, elle sent son emprise se ruer sous sa peau. Elle bouillonne, se fraye un chemin dans la plus infime de ses cellules. Le froid a disparu, remplacé par une douce chaleur. Les tremblements dus à la sortie de son bain aussi ont cessé, enfin. Enfin, elle ne sent plus rien, ni la peur, ni la colère. Cette sensation jubilante qui lui dévore le ventre, cette voix dans sa tête qui la pousse à en vouloir plus à chaque fois. Elle ressemble à celle qui la pousse à toujours aller plus loin, l’insurge d’agir avant qu’il ne soit trop tard. « Je me demandais dans quelle caisse étais-tu né. Les poiscailles ou les pigeons ? Mais quand je t’entends exiger ma Princesse, je vois des plumes se déployer de ton cul ma Jolie. Sache donc une chose, c’est beau de vouloir, mais on n’obtient pas ce que l’on veut des autres. » ; Demacia mime une moue dépitée, boudeuse au bord des larmes : « Bouhouhou ! Dure réalité, dure est la vie ! ». Et elle rigole, oh oui, elle rigole la jolie blonde.
Vesper
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Mar 18 Aoû - 16:32



Who are you ?


ft. Demacia.

Cette femme était désagréable. Tu ne savais guère qui elle était, mais elle te déplaisait. Elle était énervante, détestable ; elle ne représentait rien de plus que la vulgarité à l'état pure. Tu l'étais également, mais pour des raisons bien plus spécifiques, qui t'étaient personnelles. Rares étaient ceux qui en savait beaucoup sur toi, de toute façon. Personne ne connaissait les réels objectifs de ta rébellion. Elle cherchait sans doute à jouer les durs. Elle ne devait d'ailleurs pas te connaître plus que cela ; l'ignorance pouvait être un grand défaut, par moment. Surtout lorsque ton état moral n'était pas des plus "stable".

En effet, beaucoup de choses sont arrivées dernièrement. Tu ne savais plus trop comment réfléchir ; tu avais tendance à laisser la colère prendre le dessus sur toi. Et elle était en train d'éveiller cette émotion ; cette haine et cette rage que tu essayais de garder au fond de toi. C'était pour cette raison que tu n'avais pas hésité une seule seconde à l'attraper par la gorge, l'étranglant presque. Faire preuve d'un peu de tendresse envers une femme ? Non, cela ne risquait pas d'arriver. Pas avec une pourriture telle qu'elle. Elle s'était moquée de toi. Et elle ne semblait pas vouloir s'arrêter. Comme si c'était amusant de t'énerver.

-Tu es soit stupide, soit totalement ignare. J'aurais même tendance à dire que tu es un mélange des deux, pour être honnête.

Et sans même prendre le temps de l'écouter entièrement parler, sachant pertinemment qu'elle allait continuer à se foutre de toi, tu la plaquas violemment au sol, ne ménageant pas son dos ni même son crâne, qui étaient venus heurtés ce même sol. Tu l'observais d'un air assez sérieux, presque bestial ; si seulement tu avais pensé à prendre tes armes, elle n'aurait sans doute plus de quoi l'ouvrir. Mais non, tu n'avais pas jugé utile de le faire. Pour une fois que tu en aurais réellement eu besoin... quel dommage. Mais finalement, tu te décidas de la laisser. Tu lâchas sa gorge, avant d'inspirer longuement, comme pour te calmer. Tu l'aidas même à se relever.

Tu te dirigeais lentement vers le haut de ton costume, qu'elle avait jeté au sol comme une vulgaire chaussette. Il était sale. C'était hors de question que tu l'enfiles désormais. Et comme cela commençait légèrement à t'énerver, tu avais choisi de faire quelque chose de bien spécifique. Elle s'était rhabillée et c'était justement parfait, pour toi. Tu l'observais, l'air moqueur, avant de la pousser d'un coup de pied, dans l'eau.

-Retournes donc faire trempette un peu. Ta misérable vie ne mérite même pas d'être volée de mes propres mains. Tu regardais ensuite le haut de ton costume au sol, le jetant simplement à l'eau. Maintenant, tu peux la fermer un peu ? Sale gamine.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

Rozen Hundjäger
Rozen Hundjäger
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Re: Dur réalité. ft ; Demacia. écrit le Ven 21 Aoû - 14:48

Dur réalité !

○ Night has always pushed up day. You must know life to see decay. And remembered our own land, What we lived for. But there will come a time, you'll see, with no more tears. And love will not break your heart, but dismiss your fears. Get over your hill and see what you find there, With grace in your heart and flowers in your hair. I saw exactly what was true. Oh God knows where ...


Demacia balaye l’air entre eux d’un geste nonchalant de la main, l’ébauche d’un éclat de rire fait vibrer ses lèvres. Elle se surprend à ressentir un élan de sincérité déplacé face aux paroles du jeune homme. Et laisser une brèche s’ouvrir, dans un endroit pareil reviendrait à faire s’écrouler tout l’édifice. Et cet éboulement semble commencer dès l’instar où sa tête se cogne au sol. Des frissons lui lacèrent l’échine et la chair de poule vient courir le long de ses bras. La chaleur lui envahi le corps, pousse ses hanches à se tendre, cambrant ses reins. La douleur fuse de ses vertèbres fracassées et c’est toute sa carcasse qui se fige. Le soupir qui lui échappe est un savant mélange de surprise et de douleur. Les dents mordent plus fortement la lèvre, font perler le sang sur la peau fragile. Une nouvelle inspiration brise le silence, et les sourcils se froncent. Les chimères se brouillent, vacillent. Sonnée, elle se relève bien que chancelante, et s’appuie contre une paroi de la grotte dont la fraîcheur naissante lui remet les idées en place. Maudit soit-il.

Chasser les idées noires. Les voir disparaître comme les ombres sur le parquet fuient devant le soleil. Le souffle court, Demacia reste dans le noir de ses paupières closes. La moquerie fait naître un infime sourire sur les lippes de la petite blonde. Elle résonne en même temps qu’une pique lancée par son partenaire dont la gambette vient se lover contre son bas dos, son pied contre son corps qu’il propulse dans l’eau. Elle reste impassible cette fois. Se contente de sortir du lac, de lever un sourcil tout en posant sur le brun ses pupilles miel. Elle ignore encore ce qui lui a pris de venir l’emmerder. Tout en sachant pertinemment que la soirée finirait de cette manière. « Bah vas-y, viens me la faire fermer ma gueule. » ; Que malgré toute sa bonne volonté, ils se démoliraient le gosier à coup d’insultes pour nourrir leur égo démesuré à chacun, et elle rentrerait dans sa tanière avec le goût d’un homme sur les lèvres.

Dépravée notoire, elle s’y enfonce sans la moindre gêne dans cette décadence. Oublie les limites de la bienséance et celles qu’elle était encore capable de s’infliger quelque mois en arrière. Persuadée qu’il ne lui reste que peu de temps avant de crever la gueule ouverte, la belle blonde cueille le présent comme une fleur, se pourri le corps et l’âme pour qu’il n’en reste plus rien. Juste un tas de merde informe qui se perdra au milieu de tous les autres. Une anonyme de plus qui viendra servir de garde-manger à la vermine, six pieds sous terre, le moment venu. « Me faire traiter de gamine par un sale babouin qui ne se renifle pas assez pour comprendre qu’il pue, alors là, ça me fait bien rire. »

La moquerie brille sur ses lippes. Trouve un écho dans l’éclat qui vient illuminer ses pupilles. Elles glissent alors, des chevilles du jeune homme jusqu’aux traits de son visage. Examen méticuleux du prédateur guettant sa proie, elle se reperd à nouveau dans la chaleur d’un sourire bien différent de tous ceux qu’elle appose d’ordinaire sur ses lèvres. Une brique s’est détachée de la façade pour mieux laisser apparaître la lave brûlant derrière. L’appât du gain. L’adrénaline en fusion face au jeu. Le pouvoir en ligne de mire et l’occasion rêvé de mettre à mal un rival. Oh, elle est persuadée que l’autre en fera de même. Trop replet dans sa brutalité pour seulement oser ignorer l’outrage. Passive jusqu’à la couronne de sa chevelure blonde. Cela en serait presque trop facile. « Et le sauvage, il a un nom ? »

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Dur réalité. ft ; Demacia.

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