crawling vines and weeping willows

SCIPIO & EDGE

A LONELY BREEZE WHISPERS IN THE TREES ✻✻✻ L’arrivée dans les jardins avait eu l’effet d’un couperet dans les paroles du jeune forgeron. Trop occupé à regarder attentivement les alentours et suffisamment respectueux des affections de son ami pour l’endroit. Enfin, couperet ou non, il était tout de même impossible qu’il reste complètement silencieux. Si bien qu’après un moment de silence il s’exclama : « C’est magnifique. » Petit interruption dans le silence de l’endroit, même s’il tâchait de faire un effort. Sauf qu’il fallait que malgré toutes ses plus belles qualités, Edge était loin capable de se taire pendant bien longtemps. Quelques pas plus tard il recommençait de nouveau : « Ce n’est pas dangereux comme endroit ? » Il ne s’en souciait pas tellement à vrai dire, ce n’était que par curiosité du fait que l’endroit était nouveau pour lui. Puis bon, pour sa défense, il fallait dire que c’était une forte possibilité vu le nombre de couverture arboricole qu’on pouvait trouver.
Heureusement pour tout le monde, Scipio prit la parole ce qu’accueillit le forgeron avec un grand sourire. « Je comprends ! » Tout enthousiaste jusqu’à ce qu’il reçoive une branche au visage. Incident banal voir prévisible qui força tout de même le jeune homme à s’arrêter un bref instant. Le visage rougi par l’impact il s’apprêtait à reprendre la route lorsque la main du diplomate trouva son épaule. Son regard suivit la direction indiquée sans pour autant qu’il ne vienne troubler le silence précaire qui s’était installé après les paroles de son ami. C’est alors qu’il remarqua la nouvelle présence qui les avait rejoint. Une adorable petite bestiole dont il ne put retenir le nom l’instant après l’avoir entendu. « OH. PAR. CAELESTIS ! Que c’est adorable ! » Et évidemment son exclamation de joie ne pouvait pas être subtil, bien sur que non. Même s’il s’était accroupi avec beaucoup de douceur près de son ami, du moins considérant ses capacités, sa voix avait brisé toute chance de ne pas effrayer la petite bête. Bon ce n’était pas volontaire non plus, tout ce qu’il voulait c’était l’observer, mais il restait le champion de la non-subtilité. Voyant que l’animal ne semblait pas avoir apprécié : « Tu penses que je lui ai fait peur ? » Ou comment poser une question de la réponse semblait tellement évidente.

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SCIPIO & EDGE

A LONELY BREEZE WHISPERS IN THE TREES ✻✻✻ « Oh. » Excellente nouvelle, ce serait quand même dommage de se faire attaque lors une belle balade dans les jardins. Même que l’inverse était plutôt une idée inquiétante. Cela dit toute inquiétude que le jeune forgeron aurait pu disparaitre magiquement en voyant l’adorable petite créature, mais à la place, ce fut son sens de la discrétion (déjà en voie de disparition) qui prit la porte. Se faisant le plus petit possible après le commentaire de son ami, il observa les faits et gestes de ce dernier. Malgré son amour inconditionnel des petites bêtes, Edge n’était pas des plus doués avec eux. C’était prévisible du fait que malgré toutes ses plus belles qualités, il était à la fois envahissant, bruyant et parfois brusque, des traits de caractères qui n’allaient pas nécessairement bien avec des petites bêtes farouches. Ce pourquoi il regarda Scipio avec de grands yeux étoilés (typiquement réservés à Esel) lorsque ce dernier réussit à amadouer la bête. « Wow » Le bleu se montra d’ailleurs bien hésitant à l’encouragement qui lui fut donné. Il n’y avait aucune certitude quand à ses capacités pour la douceur même s’il était inconscient de cette réalité. Néanmoins ne voulant pas décevoir le diplomate, il tendit sa main vers la bestion comme s’il craignait qu’on ne la lui arrache, donc sans délicatesse que ce soit. Par miracle, il réussit à caresser la bête sans la faire fuir si bien qu’il se tourna vers son ami avec un énorme sourire. « T’as vu j’y arrive ! » Il était sans doute trop fier de cet exploit comme s’il venait d’assurer la paix dans le monde. « Tu penses qu’on pourrait le ramener avec nous ? » Question fortement idiote qui ne tenait nullement compte de la réalité, mais Edge était adorable et se sentait appeler par toute apparition des siens. Ramener l’animal avec lui serait une méthode pour s’assurer une compagnie de ce genre en tout temps. Puis finalement, c’était comme amener un enfant au zoo, il fallait vivre avec les conséquences. « Tu aimes les animaux ? » Il pouvait supposer que oui, mais il fallait satisfaire sa curiosité avec des certitudes. Une chose restait certaine, Scipio restait plus habile que lui avec le règne animal.

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DISTANT HILLS WEAR A SHROUD OF GREY ✻✻✻ Tout de même déçu par la réponse de Scipio, Edge n’insista pas davantage. Il avait beau tout voir en rose, il pouvait comprendre quand on lui disait non. Certes, il ne voyait pas pourquoi l’animal ne pourrait pas vivre avec les humains, mais il n’allait tout de même pas contredire son ami pour quelque chose que ce dernier connaissait sans doute mieux. « C’est dommage. » Sans plus, il n’allait pas faire un drame, il n’était pas un enfant (même si parfois on se demandait). À la place, il préféra demander l’avis de Scipio sur ces braves bêtes et fut étonné de la longue réponse à laquelle il eut droit. Le contenu ne le surprenait pas, après tout, comment ne pas aimer les animaux, c’était plutôt la longueur qui sortait de l’habitude. Ça n’empêcha pas le forgeron d’en écouter chaque mot avec attention, notamment ceux qui concernaient la surface. Rien n’empêchait le diplomate de s’essayer, enfin, sur les iles célestes, c’était plutôt incertain pour les environs d’Earthea sur la surface. La conclusion du diplomate était aussi surprenante et sur le coup, Edge ne put s’empêcher de répondre : « Les humains ne sont pas méchants non plus. » Pour lui, ça sautait aux yeux, il était des partisans de l’idée selon laquelle les gens étaient ‘incompris’, idée naïve qui lui allait bien finalement. Bon cela dit, même lui ne pouvait pas non plus affirmer que les hommes se contentaient d’exister, mais il passa outre ce détail pour revenir à ce que Scipio avait dit auparavant : « Mais rien ne t’empêche d’aller étudier les bêtes de la surface, enfin, ailleurs. » Comprendre, pas sur les terres détruites qui avaient tout d’extrêmement effrayant. Préférant ne pas y penser, Edge, s’empressa de suivre son ami pour répondre à sa question : « Je ne sais pas si je serais capable de m’en occuper… Mais j’ai toujours voulu en avoir. » Ses parents, eux, n’avaient jamais été en faveur de la chose et c’était malheureusement plus une possibilité dans une forge. (sinon l’animal risquait de finir griller). « Tu n’as jamais pensé à en avoir toi ? » Après tout, s’il appréciait autant ces petites bêtes, en avoir un aurait été une solution idéale pour une compagnie facile. Enfin, après, milles et une raisons pouvaient justifier l’absence d’animal dans une demeure, Scipio en avait surement une.

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DISTANT HILLS WEAR A SHROUD OF GREY ✻✻✻ Edge ne se formalisa pas du refus de Scipio d’approuver sa vision rose et édulcorée du monde. À vrai dire, il ne s’était pas réellement attendu à ce que son ami voit les choses comme lui. Il aimerait bien, tout comme il aimerait que l’univers soit comme il le voyait. Ce n’était malheureusement pas le cas et cette triste réalité venait avec des inconvénients non-négligeables comme une nécessité d’admettre qu’il était incapable de s’occuper d’un animal de compagnie. À l’inverse, Scipio était définitivement le genre d’adulte responsable et compétent qui pourrait s’occuper d’une petite bête (il était bien capable de s’occuper d’un forgeron plus ou moins sauvage !). La raison du temps était un autre exemple de la triste réalité et Edge ne put s’empêcher de faire remarquer : « Tu ne pourrais pas avoir un animal qui serait capable de t’accompagner ? » Il n’avait pas véritablement d’exemple en tête, mais quelque chose comme un oiseau serait capable de le suivre. Enfin, ça n’avait pas d’importance, l’idée que Scipio puisse venir à Caelestis était une excellente nouvelle. Il pouvait attendre avec impatience cette future visite. À la question que lui posa son ami le surprit. La réponse lui semblait tellement évidente qu’il ne savait pas comment réagir. Il se contenta d’une réaction enthousiaste comme il en avait l’habitude : « Bien sur ! Tu pourras vivre chez moi si tu veux aussi. » Il avait heureusement la chance de pouvoir profiter d’une demeure secondaire qui était venue de paire avec la forge, ce qui impliquait que Scipio pourrait être épargner de la compagnie des parents du bleu. Les craintes du diplomate furent ignorées alors qu’il ajoutait avec un sourire : « Comme si je pouvais m’ennuyer avec toi. » Certes, l’idée d’observer son ami prendre des notes pendant des heures ne lui semblait pas être la chose la plus palpitante à faire (trop d’immobilité pour lui), mais il n’allait pas dire non pour autant. C’était un planning des plus agréables et une éventualité bien plaisante. Bref, il finit par continuer sur sa lancée : « Puis dans tous les cas je peux regarder les nuages en même temps… Ce qu’il faudra que tu fasses toi aussi. » Regarder les nuages était une activité phare de sa vie à un tel point qu’il se permettait de placer cette « obligation » sur son ami. Ce n’était pas bien méchant, il fallait plutôt voir le tout comme une planification de cette visite. Ce qu’il faisait évidemment, il était déjà prêt à tout planifier.
« Tu n’as jamais pensé à en avoir toi ? »

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