ça s'passe comment dans ta tête ?

Je suis une femme pour le moins intelligente. J'ai toujours été débrouillarde. Je suis du genre à toujours réfléchir avant d'agir. Prendre en compte la moindre information pourrait m'être réellement utile, qu'importe la situation. C'est pour cela que j'ai tendance à bien analyser les faits auxquels je fais face : autant être parée à toute éventualité. Cependant, un souci de taille fait tâche. En effet, je suis maladroite. Pas dans le sens où je suis une véritable nunuche pour appliquer mes propres idées ou plan, mais dans le sens où... J'ai tendance à faire des gourdes quand je me balade, ou encore lorsque je suis seule. Trébucher bêtement après avoir terminer de monter les escaliers, ou encore renverser mon eau sur mon t-shirt. Oui, ce sont des choses qui m'arrivent souvent.

Respectueuse. Malgré les apparences, je ne suis pas une femme qui insulte qui que ce soit sans le moindre motif. Je respecte la vie et la façon de voir les choses d'autrui. Ils sont différents de moi et c'est une chose qu'il faut apprendre à comprendre. Chacun à son opinion. Et généralement, il diverge de celui d'autrui. Par exemple, je ne pense pas que les différentes nations devraient continués à s'accuser l'un l'autre de ce qui est arrivé par le passé. Le passé est le passé, le présent est le présent. Mais ce n'est que mon avis, et vous verrez que beaucoup d'autre personnes ne se gêneront pas à me contre-dire, simplement parce qu'ils n'apprécient pas ma façon de voir les choses. Ils en viennent même parfois à une forme de sexisme, voir même une forme de "racisme". Un simple cyborg féminin ne peut pas comprendre. Des remarques qui me sont très souvent adressée. Est-ce si grave de ne pas être entièrement humaine ? Je ne saurais le dire.

Je donne parfois l'impression d'être sévère, voir même froide. Après tout, je ne suis pas le genre de femme à dire ouvertement à quelqu'un ce genre de choses ; Je t'apprécie. Tu es mignon et gentil alors deviens mon ami. Non, si ce genre de situation arrivait, je serais plus du genre franche. Je lui dirais par exemple qu'il est trop gentil et devrait être plus sévère. Qu'il est trop mignon donc manque de virilité. Bref, je l'enfoncerais plutôt que de l'encourager. Ou alors je lui dirais simplement à la fin que je ne lui en veux pas. Oui, je suis ce genre de personnes. Je pointe du doigt les défauts des autres, sans pour autant essayer de les complimenter. Je n'aime pas jouer les gentilles filles. Dans la vie, il faut savoir être dur, car la vie en elle-même est dur avec nous.

raconte-moi ton histoire !

Je suis née à Okeanos il y a de cela vingt-sept ans. J'étais une enfant normale, tout ce qu'il y avait de plus normal, même. Une jeune fille appréciant tout particulièrement la vie, et tout ce qui s'y rapprochait. Pourtant, j'étais loin de savoir ce qu'il se passais réellement, dans ce "pays" sous-marin. J'étais bien trop jeune, pour savoir que la dictature avait frappé les lieux. Bien trop jeune pour savoir ce qu'il se passait à la capitale. Mais cela ne m'intéressait pas, à l'époque, de savoir pour ce genre de choses. J'étais bien plus du genre à souhaiter jouer, avec mes parents. Mon père qui était d'ailleurs un homme étrange, avait décidé de mener des recherches classé "top secrète". La raison ? Pas la moindre. Il voulait juste réaliser ces recherches, quel qu'en soit le prix.

Lors de mes cinq ans, il voulait plus que tout essayé de modifier le corps humain. Pour se faire, il aurait besoin d'un corps jeune, en forme et bien nourris. Il en avait un sous son toit, le mien. Le corps d'une jeune fille, qui n'avait encore rien découvert du monde. Il voulait tout simplement savoir jusqu'où ses études pourraient le menés. Et surtout, s'il serait capable de rivaliser avec les plus grand scientifique que ce peuple possédait. Il voulait se faire un nom et pour cela, il était prêt à sacrifier sa propre fille. Mais sa femme, elle, ne l'était pas. Elle ne voulait pas que sa fille, son enfant, devienne un objet, un outil pour "la science", mais surtout : une façon d'obtenir une plus grande réputation dans le milieu des recherches. Cela ne justifiait en rien ce qui pouvait être fait à sa fille. Ou du moins, ce qu'il espérait faire. C'était indigne d'un père, indigne d'un être humain, tout simplement. Mais ça, je ne le savait pas. Je n'étais pas au courant de ce qu'il avait déjà préparé pour moi, quel genre de stupidité il avait en tête.

Ce n'était qu'à mes onze ans, qu'il prit la décision de réaliser ses expériences sur ma mère, et moi-même. Ce n'était plus un humain, ni même un scientifique. Il n'était qu'un fou parmi tant d'autre. Un homme qui n'avait ni compassion, ni envie d'aider qui que ce soit. Tout ce qui pourrait l'aider à avancer serait bon à prendre. Quitte à devenir un criminel, il s'en moquait. Il voulait que l'histoire se rappel de son nom, rien que du sien. Et c'était pour cette raison stupide, qu'il avait décidé de sacrifier l'avenir de sa femme, ainsi que celui de sa propre fille, c'est-à-dire, moi. Oui, il avait décidé de réaliser différent projet, différentes expériences sur moi. Ses expériences étaient douloureuses. Autant dire que j'avais beaucoup de mal à endurer la douleur qu'il me faisait subir, et ma mère était dans le même cas.

Deux années complètes passèrent, pour que cet homme puisse réaliser ses expériences. Durant celles-ci, ma mère avait succombé. Le stress ayant été accumulé tout au long de ces années avait rendu son corps de plus en plus faible, jusqu'à ce que cet homme ne comète l'irréparable. Il avait en quelque sorte, assassiné sa propre femme, tout cela pour le bien de ses recherches scientifiques. Ce qui l'avait changé en un tel monstre ? Je n'en avais pas la moindre idée, à cette époque. Je ne pouvais que contempler l'idiot qu'il était devenu, à mon plus grand désarroi. Me concernant ? Je n'étais plus une réelle humaine. J'étais... Différente. Il avait modifié mes bras. Des bras devenus bioniques. Il ne s'agissait pas de prothèses, non, c'était bien des bras, entièrement fait d'acier pur. Il en avait profiter pour remplacer quelques muscles, afin de m'aider à me déplacer sans problème. Mais ses opérations ne s'étaient pas limité à cela. Bien au contraire... Ce monstre en avait profité pour modifier mes yeux. Des yeux noirs, aux iris jaune. Il avait incorporé à ceux-ci, des capteurs thermiques. Selon lui, j'étais sa plus grande réussite.

Lorsque je me regardais dans un miroir, quand je me changeais le petit matin, j'avais envie de pleurer ; mais rien ne sortait de ces yeux. Rien. Tout ce que je pouvais constater, c'était qu'il m'avait offert un corps bien étrange... Mes bras, mes épaules, mes yeux, et même mes omoplates étaient mécaniques. Quand je bougeais mes bras, ce n'était pas... La même chose. J'entendais ce bruit... Ce bruit de pompe... Tout cela m’écœurait. Je complexais... Et je me disais que ma vie ne serait sans doute plus jamais la même. Tout cela me donnait la nausée, rien que d'y penser, mais rien ne sortirait. Je le sentais, comme si j'étais incapable d'agir comme tout autre humain normal.

Les années passèrent, et j'avais décidé de commencer à prendre ma vie en main, de mes propres moyens. J'avais donc décidé de quitter mon foyer, et de me rendre à la capitale. Au départ, je n'avais aucune intention de chercher à travailler, ni même à me faire une nouvelle vie, dans un premier temps ; je voulais voir ce qui avait tant "changer" mon idiot de père. Après tout, c'était un scientifique tout ce qu'il y avait de plus normal, par le passé. Et c'était à ce moment précis, que je découvrais pour la première fois de ma vie ce qu'il se passait en ces lieux. Des pantins. Oui, chaque être humain agissait comme des pantins, répondant aux directives d'une personne pourtant inconnue de tous. Une véritable dictature. Toute mauvaise conduite semblait être sévèrement punie. Mais que voulez-vous, tel était l'état d'esprit d'une dictature...

Je découvrais ce monde un peu plus, de jour en jour. Moi qui ne souhaitait pas travailler, avait totalement changer d'avis. J'avais mon propre travail. Un travail que je ne pourrais exécuter que de mes propres mains ; celui de mercenaires. On me payait pour me débarasser de certaines cibles. J'avais désormais vingt-sept ans. Je vivais seule, dans le district 666. Malgré les apparences, j'avais une vie plus "normale" que ce à quoi je m'imagineais. Mais ce n'est pas plus mal. Si je pouvais en profiter à ma manière, c'était tant mieux.

le coin joueur

Coucou les amis !
Moi c'est Sugar-chan ! <3 Bon okay. C'est le DC de Vesper ici. Je reboot Hawk par manque de motivation. Voilà o/.