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« Two hundred letters » • [Rizzen & April]

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« Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Lun 18 Mai - 23:51



Two hundred letters

Les moyens technologiques d’Okéanos te permettaient aisément de contacter tes amis habitant une autre nation de manière beaucoup plus simple, mais toi tu aimais écrire à la main alors tu préférais envoyer des lettres manuscrites aux gens qui te tenaient à cœur. Rizzen en faisait partie et après une énième lettre envoyée et l’impossibilité de te rendre à Caelestis à cause de ton travail, vous aviez décidé tous les deux de vous revoir après de nombreux mois sans réel contact à part ces quelques lettres. Tu te réjouissais à l’idée de passer à nouveau un peu de temps avec lui. Votre lieu de rendez-vous était un peu particulier cependant. Vous aviez choisi de vous rejoindre au temple d’Okéanos afin qu’il ait une bonne raison de venir chez les « ennemis » et toi une bonne excuse en prétextant vouloir étudier une fois encore l’histoire d’Atlas et les nombreuses découvertes liées au peuple d’Okéanos.

C’est le sourire aux lèvres que tu te rendis au temple, marchant de manière vive et assurée, montrant que tu n’avais pas de temps à perdre et que tu voulais aller droit au but. Rizzen faisait partie des rares personnes que tu appréciais côtoyer simplement pour ce qu’il était, sans chercher à obtenir quelque chose de lui ou sans intérêt quelconque autre que sa présence et son amitié. Tu aimais passer du temps avec lui, discuter sans gêne ni restriction, te laisser aller et ôter ta carapace de femme forte.  Avec lui, tu pouvais être naturelle et parler sans avoir à réfléchir avant, sans avoir à faire attention au moindre de tes mots. Tu n’avais pas non plus besoin de continuellement garder une main sur ton épée au cas où, car tu avais confiance en lui comme il avait certainement confiance en toi. Vous étiez amis, voilà tout, et comme tu les comptais sur les doigts d’une main, tu faisais tout pour les garder près de toi. Pour cela, tu te comportais comme la jeune femme que tu étais, douce et amicale, bienveillante et calme. C’est comme cela que Rizzen t’appréciait, juste naturelle.

Tu arrivas au centre de Galiea et pénétra à l’intérieur du gigantesque temple bâti à l’honneur d’Okéanos. Il n’y avait aucune statue, mais il y avait énormément de fresques impressionnantes liées à l’histoire d’Atlas. Votre lieu de rendez-vous était aisé à trouver, il s’agissait du lieu de recueillement du temple, l’immense vitrail représentant votre dieu. Il y avait toujours du monde, mais tu ne manquerais pas de reconnaître ton ami. Il risquait peut-être de se perdre dans le temple, toi-même avait encore de la peine à retrouver ton chemin, mais le vitrail était immanquable. Arrivée devant, tu guettas les alentours à la recherche de Rizzen sans le trouver. Tu en déduis qu’il n’était pas encore arrivé et pris place sur l’un des nombreux bancs où l’on pouvait s’assoir. À vrai dire tu étais un peu en avance, alors tu patientas sagement. Tu trépignais à l’idée de le retrouver et de lui raconter toutes tes récentes expériences, mais ton visage n’exprimait rien de plus qu’un calme absolu. En tant que garde du corps, tu te devais de rester stoïque en toute circonstance, ce qui t’avait appris à ne montrer aucune expression, le visage neutre et renfermé. Mais tu savais qu’en le voyant arriver, tu n’allais plus pouvoir cacher ta joie bien longtemps.

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Mar 19 Mai - 21:20



Two hundred letters.


ft. April.

Tu avais longtemps chercher un moyen de te changer les idées. Un petit quelque chose qui pourrait t'aider à ne pas trop t'ennuyer, enfermer dans ton temple. Et finalement, c'était chose faite. L'amie qui t'étais sans doute la plus précieuse actuellement, t'avais envoyé une lettre. Forcément, vous aviez convenu par la suite d'un rendez-vous. Tu avais expliqué le genre "d'excuses" que tu donnerais pour ton départ en terre "ennemie" dans ta réponse à sa lettre. C'était logique en même temps, une amitié sincère entre ces deux peuples semblait être difficile à encaisser pour les "hauts placés".

Mais c'était le cas. April, c'était une fille en or. Tu l'avais adoré dès votre première rencontre. Encore aujourd'hui. Vous n'avez pas besoin de vous parler pour vous comprendre. Un simple regard suffisait. Une complicité sans égal. C'était rare, mais ce n'était pas quelque chose qui te déplaisait. Tu étais heureux d'avoir droit à ce genre de relation, même avec une personne provenant d'un autre peuple. Quoi qu'il en soit, te voilà heureux, assez impatient à l'idée de pouvoir la voir à nouveau. Après tout, elle était sans doute la seule amie de confiance que tu avais.

C'était donc logique pour toi, d'être aussi joyeux. Cela se voyait sur ton visage. Plutôt que d'avoir un simple visage d'homme blasé, tu avais un léger sourire qui se dessinait sur tes lèvres. Après tout, c'était le grand jour. Tu t'étais donc mit en route, au départ, sans réellement faire attention à ce qu'il se passait autour de toi. Mais ça, tu ne savais pas que cela allait avoir des répercutions étranges. Quoi qu'il en soit, tu te concentrais sur une seule et unique chose ; te rendre à Okaenos.

Après un long chemin et une longue attente, tu étais finalement sur les terres sous-marines. Tu savais plus ou moins où trouver le temple. Cependant, allais-tu réussir à t'y retrouver assez rapidement ? C'était une toute autre histoire. Tu avançais, les mains dans les poches, tout en fumant. Une mauvaise habitude ? Peut-être. Mais tu aimais ça alors ça passait. Quelques minutes plus tard, tu entras dans ce qui était pour toi, le temple. Une fois à l'intérieur, il faisait tout de suite beaucoup plus calme. On pouvait clairement entendre les bruits de pas sur le carrelage de cet endroit prestigieux. Tiens...

N'y en avait-il pas plus que normalement ? Oui, des bruits de pas... Tu t'arrêtas de marcher, entendant encore quelques pas un peu plus loin, et tu décidas finalement de te retourner. Tout ce que tu avais eu l'occasion de voir, c'était des silhouettes en armure se dissimuler dans les ombres du temple. Génial... Tu avais été suivi par l'armée de Caelestis. De quoi avaient-ils peur au juste ? Que tu te fasses attaquer ? Même s'il y avait une "gue-guerre" entre chaque peuple, ils n'étaient pas assez débile que pour s'attaquer à un gardien de temple... qu'ils réfléchissent un peu.

Tu allais devoir réfléchir à une solution quelconque pour réussir à leur échapper, mais c'était sans doute peine perdue. Surtout s'il te voyait avec une personne de ce domaine aquatique, tu risquais sans doute d'avoir des soucis avec l'armée, mais également avec la reine. Tu envisageas alors un plan, qui pourrait te servir par la suite. Tu avais simplement écrit dans le creux de ta main gauche. Ce que tu avais écrit ? "Suivi", simplement. April n'était pas idiote, tu la connaissais bien, et elle comprendrais très rapidement ce que cela pouvait signifier. Tu t'avanças donc, à la recherche de la vitrail représentative de leur Dieu, que tu trouvas au bout de quelques minutes. Tu pouvais déjà voir ton amie, assise. Un sourire s'afficha sur tes lèvres, avançant lentement vers elle, avant de prendre la parole, d'une manière assez "différente".

-Excusez-moi, j'aurais besoin d'un guide pour me faire la visite des lieux. Pourriez-vous m'aider ? Tu l'observais, avant de tendre ta main gauche, lui montrant ainsi ce que tu avais écris.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Jeu 21 Mai - 21:51



Two hundred letters

Tu attendis quelques minutes avant de voir Rizzen arriver. Enfin ! Heureuse, tu t’apprêtais à te lever pour le prendre dans tes bras avant que ce dernier ne te pose une question de manière bien étrange. Tu fronças les sourcils, ne comprenant pas bien s’il s’agissait d’une blague ou non vu qu’il avait tout de même l’air très neutre et très sérieux. Tu compris rapidement de quoi il s’agissait lorsqu’il leva la main gauche sur laquelle tu pouvais lire « Suivi ». Ton humeur changea à la fraction de seconde près et tu étais prête à endosser le rôle de la guide touristique. Mais, suivi ? … Par qui ? Pourquoi ? Tu avais beaucoup de questions, beaucoup d’appréhensions aussi, mais tu te retins de montrer quoi que ce soit, afin que ces personnes ne se doutent de rien… Tu te levas simplement, un sourire aux lèvres, tâtant l’épée que tu avais dans le dos pour vérifier si elle était bien là. Comme si tu ne la sentais pas ! Elle était bien assez lourde, alors disons qu’il s’agissait plus de te rassurer toi-même de la savoir à portée de main.

« Bien sûr ! Vous n’êtes jamais venu au temple ? Ou vous n’êtes peut-être pas d’Okéanos ? Auquel cas, ne vous faites pas de soucis, je n’ai rien contre les autres peuples. »

Tu jouais ton rôle à la perfection, ne laissant rien paraitre sur ton visage à part une neutralité et un calme serein. Pourtant, à l’intérieur, tu ne l’étais pas… Et comme tu avais le réflexe de protéger les gens en cas de besoin, tu restas aux côtés de Rizzen en zieutant discrètement les alentours. Où étaient-elles ? Que voulaient-elles ? Que Rizz’ ne s’allie pas à l’ennemi ? Prête à combattre en cas de besoin, tu restais sur tes gardes en commençant à marcher aux côtés de ton ami.

« Le temple est gigantesque, je risque de ne pas pouvoir vous faire tout visiter… »

Tu marchais, sûre de ton chemin, l’entrainant avec toi de salle en salle, de couloir en couloir, en expliquant les fresques accrochées au mur, en expliquant l’histoire d’Okéanos comme le ferait un parfait petit guide avant de murmurer plus doucement encore que tu n’en étais capable.

« Que se passe-t-il ? … »

Tu essayais de regarder régulièrement derrière vous et tu avais pu repérer des silhouettes qui semblaient vous suivre depuis tout à l’heure, mais tu avais du mal à les distinguer et tu n’étais pas sûre, avec le monde qu’il y avait, d’être sûre de les avoir semés ou non. À ton avis, si ces gens étaient employés pour suivre quelqu’un, ils devaient avoir l’habitude qu’on tente de les semer et ils n’étaient sûrement pas dupes… Alors tu préférais rester discrète avec Rizzen, même si l’envie de lui parler tout à fait normalement et de sortir du temple pour fumer une clope ensemble te torturait. Tu voulais qu’il descende sous mer pour que vous puissiez vous retrouver et parler ensemble que vous le faisiez toujours, pas pour jouer les guides touristiques sérieuse ! Alors il allait devoir t’expliquer ce qu’il se passait ou tu allais t’occuper d’eux en sortant ta belle épée rutilante. Dans un temple ce n’était pas l’idéal, mais enfin, si ça vous permettait d’être tranquilles…

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Sam 23 Mai - 21:16



two hundred letters.


ft. April.



C'était ennuyeux. Tu aurais réellement souhaité pouvoir profiter de ces retrouvailles avec ton amie de longue date. Tu savais également qu'elle ne souhaitait que ça. Après tout, vous vous entendez réellement bien. Cependant, comme si l'avenir en avait décidé autrement, certains membres de l'armée de Caelestis avaient été envoyé pour te suivre. Quelle plaie. Tu avais donc discrètement fait comprendre à ton amie que tu ne pouvais pas agir normalement, comme vous le faisiez d'habitude. Mais cette fois, cela n'allait pas être aussi facile. Tu réfléchissais déjà à un moyen efficace de les semer. Mais comment ? Ils étaient habitués à la filature... Quoi que l'un d'entre eux te semblais assez... Étrange. Tu ne l'avais jamais vu. Il avait l'air assez jeune, et... Stressé ?

Tout du moins, c'était ce que tu avais cru remarqué lors de l'un de ses déplacements. Entre deux piliers, il avait manqué de trébuché. Sans doute un nouveau. Pourquoi avoir envoyé ce genre de personne sur le terrain ? Tu t'en fichais un peu. Tu savais désormais que ce mur d'acier, pouvait être franchi par une petite porte de sortie. Tu allais t'y engouffrer, c'était certain. Tu écoutais cependant ton amie parler. Elle jouait réellement bien le jeu. Tu étais presque impressionné par ses talents d'actrices. Un léger sourire amusé se dessina sur ton visage. Mais comme tu étais dos aux "espions", tu pouvais te permettre de faire ce genre de visage.

-C'est très aimable de votre part. C'est en effet la première fois que je me trouve ici. J'aimerais en apprendre davantage sur votre peuple et son histoire, après tout. Et ne vous inquiétez pas, j'entends bien qu'il ne sera pas aisé de me montrer tout.

Tu l'accompagnas donc dans sa marche, visitant ainsi ce temple. Il était fort différent du tien, étrangement. Tu n'avais pas vraiment été surpris, mais tu trouvais le lieu fort intéressant. Après tout, tu aimerais réellement en savoir plus sur les "siècles abandonnés". Même si pour toi, le changement était important dans la vie. Quoi qu'il en soit, tu continuais cette petite visite guidée. Elle aurait été fortement plaisante ; s'ils n'étaient pas là. Tu écoutais attentivement ses explications à chaque fois qu'elle t'en offrait. Et soudainement, tu entendis un léger murmure de sa part. Un murmure que tu avais réussi à entendre, grâce au calme de ce lieu.

-L'armée de Caelestis a décidé d'envoyer deux soldats pour me surveiller, visiblement. J'ai l'impression que l'un des deux est un nouveau... Avais tu murmuré dans un long soupire. Tu remarquas, cependant quelque chose qui pourrait vous aidez. Une salle qui semblait... Vide ? Il n'y avait rien de bien spécial à l'intérieur. Peut-être que tu pourrais y entrer et trouver une solution une fois à l'intérieur ? Tu n'en savais rien, mais autant tenté ta chance. Tu repris donc la parole, un peu plus fort cette fois. Tiens ? Qu'est-ce donc que cette salle ?

Tu observais ton amie, avant de lui faire un léger clin d’œil. Tu avançais lentement, ayant très sensiblement accélérer le pas. Tu savais qu'avec les personnes qui se trouvaient dans les alentours, c'était un moyen très efficace et discret pour tenter une possible fuite. Une fois entré avec elle, tu jetas un rapide regard, toujours discret, derrière vous, pour ensuite constater qu'ils étaient assez loin que pour ne pas vous voir agir. Tu balayas la salle du regard, avant de finalement trouver ta "porte de sortie" en quelque sorte.

Un meuble. Suffisamment grand d'ailleurs. Un grand cliché, c'est certain, mais c'était le seul moyen de disparaître l'espace d'un instant avec ton amie. Tu lui attrapas sans plus tarder la main, avant de te diriger vers ce même meuble. C'était vraiment un gros coup de chance, et surtout un énorme cliché pour vous. Mais tu t'en moquais totalement. Tu ouvrais les portes de celui-ci, attirant April avec toi, pour ensuite t'enfermer dans ce même meuble en sa compagnie. C'était loin d'être spacieux, tu étais donc obligé de la serrer dans tes bras, écoutant ensuite les deux hommes entrez dans la salle. Tu restais calme, bien que ton cœur commençait à s'emballer un peu. Le stress, en quelque sorte.

Tu attendais toujours, avant de finalement entendre les deux soldats sortir de la pièce. Après quelques longues secondes, tu ouvris lentement la porte, pour ainsi pouvoir respirer un peu. Tu observas ensuite ton amie, souriant légèrement, avant de finalement glisser ta main sur le sommet de son crâne.

-Ça devrait les éloigner un petit temps... Tu m'avais manqué, April.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Lun 25 Mai - 20:53



Two hundred letters

Il jouait aussi bien le jeu que toi, tu en riais presque à le voir parler ainsi, avec des tournures qui ne lui ressemblaient pas, trop polies et trop peu naturelles. Mais s’il se comportait d’une telle manière, c’est que quelque chose clochait vraiment avec les personnes qui le suivaient. Ce pourquoi tu lui posas discrètement la question à laquelle il répondit que c’était l’armée de Caelestis qui avait décidé d’envoyer deux soldats pour le surveiller… A croire qu’il était obligé de se balader avec des gardes du corps partout. Cette image te fit rire et en même temps, tu étais toi-même la garde du corps d’un scientifique un peu trop peureux pour se balader tout seul dans les rues. Alors bon, tu n’avais pas de quoi te moquer d’eux, c’était aussi ton job de surveiller un homme de près.

« Je vois… Monsieur a besoin de garde du corps et ne fait même pas appel à moi ! »

Tu feignais la contrariété alors qu’en réalité, tu t’amusais bien de la situation. De plus, il aurait été difficile qu’il fasse appel à toi, même dans le cas où il voulait un garde du corps ! Parce que la petite guerre entre vos nations vous empêchait de faire quoi que ce soit de très lié…

Finalement, Rizzen t’entraina dans une salle en te faisant un petit clin d’œil, te prenant la main pour être sûr que tu le suives sans poser de question. Tu ne savais pas trop quel était son plan, mais tu le suivis pour entrer dans cette salle à l’intérieure de laquelle se trouvait une armoire juste assez grande pour laisser entrer deux personnes. Tu compris très vite son plan et te laissas entrainer dans ce meuble. Il referma les portes afin que les gardes ne sachent pas où vous vous trouviez. En fait, cette armoire n’était pas assez grande pour deux personnes et tu étais obligée de te coller à Rizzen alors que lui t’entourait de ses bras afin de gagner un maximum de place. Même si la proximité entre vous deux n’était pas rare, cette situation était presque embarrassante. Heureusement, vous ne deviez dire un mot, vous deviez même presque bloquer votre respiration car les gardes entrèrent dans la pièce et firent rapidement le tour avant de disparaitre à nouveau. C’est là que tu lâchas enfin un long soupir. Tu levas la tête pour observer ton ami qui semblait lui aussi un tant soit peu stressé. Mais le fait d’être si proche de lui te rassurait un minimum et il avait fini par ouvrir la porte, ayant semé les gardes comme un vrai professionnel. Il posa ensuite une main sur ta tête en te disant que tu lui avais manqué. Un large sourire se dessina alors sur ton visage et tu le pris sincèrement dans tes bras, le serrant de toutes tes forces, avant de le relâcher et de sourire encore un peu plus.

« Tu m’avais manqué toi aussi ! On a du temps à rattraper… D’abord dis-moi, pourquoi est-ce que ces gardes te suivent alors que tu n’étais même pas au courant ? T’es une pierre précieuse, ou quoi ? »

Tu l’interrogeais du regard alors que tu commençais à faire les cent pas dans cette pièce vide. D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle faisait là, cette pièce ? Tu n’en savais trop rien, elle ne t’avait jamais interpelée, mais elle avait été bien pratique pour échapper à ces deux rigolos ! Puis, zieutant les alentours et vérifiant que les gardes étaient bien partis chercher Rizzen autre part, tu lui fis un signe de la main pour qu’il s’approche.

« Que dirais-tu d’aller à l’extérieur du temple ? Premièrement, après tout ça j’ai envie de fumer. Deuxièmement, on les sèmera peut-être encore un petit moment de plus, s’ils continuent à nous chercher à l’intérieur… »

Un petit sourire se dessina sur tes lèvres, fière de ta petite idée. Encore fallait-il que vous ne vous fassiez pas remarquer et que vous ne croisiez pas les gardes encore une fois, mais tu étais prête à leur faire face si besoin. En plus, ils n’avaient pas l’air tous les deux très entrainés. Une partie de plaisir.

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Mar 26 Mai - 15:51



two hundred letters.


ft. April.


C'était sans doute la seule solution qui t'étais venue à l'esprit. Tu savais que tu aurais pu trouver d'autres possibilités si tu avais réfléchis un peu plus, mais c'était la première qui t'étais venue à l'esprit. Tout était parfait pour les semer à cet endroit précis, après tout... Beaucoup de personnes dans les environs, une salle vide, et sans compter une armoire. Une légère accélération de vos pas avait suffis à les tromper. Grand bien pour vous. Mais il est clair que cette situation avait été... Assez embarrassante. Tu n'avais pas pour habitude de te retrouver aussi proche d'une femme, et encore moins dans un placard. C'était une grande première.

Une fois libre, vous aviez pris le temps pour reprendre correctement votre souffle. Après tout, l'air y était limité, et vous aviez eu besoin de faire le moins de bruit possible. Tu soupirais longuement, enfin, tu pouvais respirer, et parler en toute tranquillité à ton amie. April, oui, il était temps que tu lui parles correctement, quand même. Tu n'aimais pas avoir l'air sérieux en présence d'une personne que tu appréciais. Et tu avais été forcé de le faire durant quelques minutes, ce qui t'avais énormément déplu, évidemment. Tu souriais, après avoir annoncé qu'elle t'avais manquée.

Et visiblement, toi aussi tu lui avais manqué. Tu étais certes très proche d'elle, mais tu n'étais pas habitué à cela. Son câlin. Oui, ce genre de marque d'affection qui te faisais presque sourire bêtement... Un peu de tendresse dans ce monde ne pouvait qu'être bénéfique, il faut bien l'avouer. Et tu ne refusais pas ce genre de petit geste, bien au contraire. Mais bien évidemment, elle souhaitait te poser des questions, ce qui semblait être logique vu les évènements... Tu l'observas longuement, la serrant à ton tour contre toi. Après tout, elle méritait un minimum d'affection aussi, ton amie.

-Je n'ai remarqué leur présence qu'à mon arrivée ici. Avant cela il y avait bien trop de bruit. Mais je pense que oui, je suis une "pierre précieuse" pour eux. Après tout, même dans les hauts gradés, je reçois des marques de respect comme "Votre Sainteté" ou encore "Rizzen-sama"...

Tu riais légèrement, avant de finalement la lâcher. Oui, ce genre de choses te faisais rire. Tu détestais que l'on te donne des titres honorifique de la sorte. Tu n'étais qu'un simple humain ; certes représentant du Dieu Caelestis lui-même, mais tu n'étais qu'un humain. Un religieux certes, mais loin d'être aussi tout puissant que Caelestis en personne. Quoi qu'il en soit, tu avais hâte qu'un jour, quelqu'un essaie de te parler tout comme le faisais April, dans ton "pays". Un peuple qui te respectais, c'était certes sympathique, mais surtout ennuyeux. Tu ne pouvais pas considérer avoir beaucoup d'amis, à cause de cela.

Elle te posa ensuite une nouvelle question. Bon, pour être honnête, c'était plus une proposition de sa part. Tu ne pouvais pas refuser cela, bien au contraire, c'était l'occasion rêvée pour être un peu plus tranquille avec elle. Tu te contentas de hocher la tête, signifiant ainsi que tu étais bien évidemment d'accord pour partir sur ce genre d'idée. Tu te dirigeas donc vers la sortie de cette salle totalement vide, avant de jeter un regard à droite, puis à gauche. La voie était libre. Tu tournas  donc la tête vers April, toujours aussi souriant.

-Allons-y, dans ce cas. Ça ne risque pas de nous faire du mal, de décompresser avec une bonne dose de tabac...

Tu souriais toujours, te mettant donc en route une fois que tu étais certain qu'elle avait commencé à te suivre. Tu gardais tes mains dans tes poches, avançant en restant malgré tout attentif à une possible rencontre avec les deux idiots qui t'avaient suivis et ensuite lamentablement perdus. Le moins que l'on puisse dire, c'était que tu avais eu pas mal de chance de ne pas avoir été pris en filature par des professionnels. Tu aurais sans doute déjà été retrouvé depuis très longtemps. Non, tu n'aurais même pas été perdu de vue, tout simplement.

-Tu es toujours aussi adorable, en tout cas, ça fait plaisir à voir ! Oui, tu cherchais à l’enquiquiner un peu. Tu voulais voir si elle allait réagir d'une façon différente ou non. En tout cas, tu étais réellement heureux. Enfin un peu de tranquillité. D'ailleurs tout se passe bien, de ton côté ? Tu ne m'as pas parlé de ta situation actuelle dans tes dernières lettres.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Mar 26 Mai - 21:38



Two hundred letters

Lorsqu’il t’expliqua qu’il était effectivement une sorte de pierre précieuse aux yeux des gens de Caelestis, tu te rendis compte que tu ne le considérais peut-être pas à sa juste valeur. Il était le gardien du temple de Caelestis et toi, tu le prenais dans tes bras et tu lui parlais comme s’il s’agissait d’un vulgaire être humain comme toi. Tu te sentis gênée pour le coup, lorsqu’il te raconta comment les gens l’appelaient, alors que tu avais tendance à lui dire « Rizz’ » ou à l’appeler par des petits noms du genre. Tu en rougissais presque.

« Ah, euh, je peux t’appeler comme ça aussi si tu veux. C’est vrai que j’ai tendance à oublier que tu es quelqu’un de si important ! »

Tu parlais rapidement, embarrassée, honteuse d’être si familière avec lui alors que tu ne te permettrais jamais de faire de même avec le gardien du temple d’Okéanos. Heureusement, il te tenait dans ses bras et tu y trouvais un côté rassurant. Lorsqu’il te lâcha, tu lui proposas de prendre l’air et après avoir vérifié que la voie était libre, il accepta volontiers, un grand sourire aux lèvres. Non, définitivement, tu ne pouvais pas te comporter avec lui d’une autre manière que tu avais l’habitude de le faire. Votre relation était si naturelle qu’il te serait trop difficile de réagir autrement.

« Alors allons nous donner le cancer ! »

Ta phrase n’était pas très joyeuse, mais de toute façon, avec les avancées technologiques du peuple d’Okéanos, tu étais presque certaine que vous parviendrez un jour à guérir le cancer. Du coup, tu prenais ça un peu à la légère et puis, tu avais beau essayer, tu ne pouvais pas te passer de cette nicotine. Tu suivis Rizzen, guettant les alentours pour t’assurer que les gardes avaient bien disparus, jusqu’à ce que vous vous retrouviez en-dehors de cet immense bâtiment. Et ton ami te taquina avec un petit « toujours aussi adorable » qui te fit faire la moue.

« Adorable ? Je te signale que j’ai une épée dans le dos que je peux te mettre sous le nez à tout moment. »

Tu tournas vivement la tête comme si tu étais vexée avant de, quelques secondes plus tard, la retourner en direction de Rizzen et lui offrir un grand sourire. Bien sûr que non, tu ne ferais jamais ça ! Ce n’était pas ton genre et en plus, tu n’avais aucune raison de brandir ton épée sous la gorge de ton ami sincère. Non, mais tu ne te considérais pas non plus comme adorable, parce que bon, tu avais une image de toi à faire véhiculer et si tu voulais un tant soit peu qu’elle soit crédible, il ne fallait pas que tu aies l’air adorable.

« Et c’est toi qui est adorable, avec tes câlins mignons et tes petits mots d’amour, là. »

Une petite pique que tu lui envoyais en retour, pour bien lui montrer que vous deux, c’était différent. Autant tu étais adorable avec lui mais loin de l’être avec les autres, autant de son côté cela devait être certainement pareil. Finalement, il te demanda ce qu’il se passait de ton côté, les détails de ta vie que tu avais omis de tes nombreuses lettres à son intention.

« Mmh… Oui, ça se passe plutôt bien. Comme tu le sais je suis « assistante de laboratoire » pour le docteur Draay, mais en réalité je lui sers plutôt de garde du corps qu’autre chose. Il est connu ici, et partout ailleurs, du coup, ce n’est pas tous les jours une partie de plaisir. »

Effectivement, cet homme était recherché et tu avais eu affaire à beaucoup, beaucoup de monde depuis que tu travaillais pour lui. Ce n’était pas de tout repos !

« Il fait des… expériences et puis, des fois, il s’engage dans des échanges un peu risqués. Je suis là au cas où les choses tourneraient mal. On dirait peut-être pas, mais je mets KO un ours de deux mètres quand tu veux. »

Tu lui fis un clin d’œil pour ponctuer tes propos. Tu donnais peut-être l’impression d’être une jeune femme fragile et facilement influençable, il n’en était rien. Entrainée depuis ta tendre enfance aux arts martiaux et au combat à l’épée, tu te défendais relativement bien. Mais tu n’étais pas là pour parler que de ta vie, alors lorsque tu sortis ton paquet de cigarette pour t’en allumer une, tu continuas à questionner Rizzen tout en crachant ta fumée et en continuant d’être attentive aux deux gardes qui pouvaient surgir à tout instant.

« Et toi, alors ? Comment ça se passe, à Caelestis ? C’est une chance que tu aies pu te libérer, non ? Tu dois avoir tellement de choses à faire… »

Tu ne te rendais pas compte du travail que cela devait représenter, mais tu t’en faisais une petite idée et tu le trouvais d’autant plus courageux. Vraiment, ce n’est pas un « métier » que tu aurais choisi.

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Re: « Two hundred letters » • [Rizzen & April] écrit le Mar 2 Juin - 0:51



two hundred letters.


ft. April.

Tu étais un peu plus bavard que d'habitude. Était-ce dû à l'absence prolongée de la présence de son amie ? Sans aucun doute. Il avait pas mal de choses à lui raconter, pas mal de choses à lui expliquer et surtout, certaines autres à lui montrer. Mais cela viendrait avec le temps. Et ce, quand le moment sera venu. Cette fois, tu ne souhaitais qu'une seule et unique chose ; pouvoir profiter de ce moment que vous alliez enfin pouvoir passé seul à seul. Rien que toi et ton amie. Cependant, une chose t'avais assez fait rire, en un certain sens. C'était la façon dont elle avait réagit à ta remarque concernant le profond respect que le peuple de Caelestis avait pour toi.

-Oï, tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour ça... Tu es mon amie, alors ne fais pas attention à ce genre de détail...

Quoi qu'il en soit, tu n'avais aucune raison de recevoir autant de respect de la part de qui que ce soit. Tu n'étais qu'un gardien du temple de Caelestis, rien de bien extraordinaire à tes yeux... Enfin, ce n'était que ton avis. Beaucoup pensaient différemment. Peut-être que seul les gardiens pouvaient dire que c'était un "travail" facile ? Sans doute, parce qu'ils sont habitués à cela. Sa remarque t'avais d'ailleurs amusé. Un cancer... C'était la meilleur façon de décrire ce qu'était la consommation de tabac. Qu'est-ce que tu pouvais aimer, passer du temps avec elle. C'était toujours amusant, et réconfortant en quelques sortes.

D'autres remarques tout autant amusante, qui plus est. Tu avais osé la complimenter et dire qu'elle était adorable, chose qu'elle ne semblait pas réellement apprécié. Enfin, tu te doutais que les menaces qu'elle venait de te présenter n'en était pas réellement. Après tout, même si elle avait une épée ou quoi que ce soit d'autres en mains, tu savais qu'elle ne ferait jamais rien qui puisse te mettre en danger. Du coup, tu savais qu'elle ne faisait que cela pour défendre son image. Parce que comme tout le monde, elle devait en avoir une, quand même. Comme tout être vivant. Tu avais également une image de toi à faire respecter, en quelques sortes...

Par contre, sa petite "pique" n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Tu l'observas, avant de sourire légèrement. Heeeeh... Je vois. Alors comme ça il t'arrive de trouver certaines choses adorables ? Tu es bien féminine d'un seul coup... Hmmm... Tu n'aimerais pas les chatons par hasard ? Oui, tu ne voulais qu'une chose, l'ennuyer un peu. C'était toujours amusant à faire, surtout avec elle. Tu ne pouvais pas toujours prédire comment elle agirait, et c'était pour cela que tu aimais "jouer" avec elle. Une amie qui avait du répondant, et qui était amusante, simplement. C'était ce genre de personnes avec qui tu t'entendais le mieux.

Quoi qu'il en soit, tu l'accompagnais tranquillement vers la sortie, continuant de discuter avec elle, concernant par exemple ce qu'elle faisait dernièrement. Ce que tu entendais ne t'étonnais pas réellement, venant d'elle. C'était quelque chose que tu la voyais faire depuis votre toute première rencontre. Une garde du corps. C'était tout elle. Tu souriais, l'écoutant simplement parler par rapport à cet homme qu'elle protégeait. Bref. Au bout de quelques petites minutes, vous arriviez enfin à la sortie. Tu écoutais toujours ton amie, attentif à ce qu'elle pouvait te raconter, et sa dernière remarque t'avais fait sourire. Une nouvelle occasion de lui envoyer une pique ? Oui. Mais tu ne le ferais pas.

-C'est que tu n'as pas la vie facile, en tout cas... Je n'aimerais pas avoir à défendre une personne à chacune de ses sorties. Enfin... Tu repensais simplement à ta fille, te rappelant que tu en surveillais une petite, de princesse. Quoi qu'il en soit, tu as beaucoup de courage selon moi. Tu peux être fière de toi, April.

Tu souriais. Ce genre de conversation, tu ne pouvais en avoir qu'avec elle, et personne d'autres. Tu sortis de ta poche ton paquet de cigarette, avant d'en porter une à tes lèvres pour ensuite la griller sans plus attendre. Tu inspiras longuement, expirant ensuite une longue volupté de fumée. Tu fermais les yeux, prenant ensuite ta clope entre ton index et ton majeur, baissant ensuite la tête pour observer les quelques cendres de nicotines tombant au sol, dans un rituel lent et ennuyeux. Tu souriais un peu, cependant. Cela faisait toujours plaisir de voir que quelqu'un pouvait s'intéresser à ton style de vie.

-C'est vrai que ce n'est pas un travail facile. Vivre dans un temple n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux au monde, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je peux profiter du calme qu'il y fait, à longueur de journée. Tu lui souriais à nouveau, avant de tenir à nouveau ta cigarette entre tes lèvres. Mais ce qui est plus difficile, je pense que c'est de devoir veillé sur un peuple tout entier. J'ai l'impression que certaines personnes sont assez... Immatures. Devoir agir comme un grand-frère parfois, peut-être ennuyant. Vous étiez donc dehors. Levant la tête lentement vers ton amie, tu allas t'asseoir un peu plus loin, restant quand même à l'écart de l'entrée du temple. Il faudra que je te présente ma princesse, un jour. Tu ne l'as pas encore rencontrée, non ?
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