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Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé)

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Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le Dim 24 Mai - 3:14

 

Rhyn Belladonna
Surnom ▬ La Sang-Pitié
Âge ▬ 24 ans
Date de naissance  ▬ 10 Septembre
Sexe  ▬ Femme
Orientation  ▬ Bisexuelle

Taille  ▬ 1m71
Poids  ▬ 56kg
Couleurs cheveux et yeux  ▬ Cheveux auburn ; yeux d’un vert translucide
Particularité(s)  ▬ Son bras droit ainsi que la moitié droite de son visage sont recouverts de tatouages d’un rouge particulier. Elle porte de nombreux bijoux dont plusieurs pierres orangées sur son front et son bras droit (on les trouve également sur ses épées). Une marque au fer rouge, signe de son appartenance ancienne à Earthea, est apposée sur son omoplate gauche.

Groupe  ▬ Nomade – anciennement Earthea
Occupation  ▬ Mercenaire ; offre ses services moyennant finance, que ce soit pour la recherche d’un trésor, une protection rapprochée lors d’un voyage, une exploration laborieuse, voire même traquer des individus récalcitrants ou jouer le rôle de recouvreur, peu importe.
Habitation  ▬ Jamais au même endroit, toujours en déplacement. Rhyn dort là où elle peut et surtout quand elle le peut.


CA S'PASSE COMMENT DANS TA TÊTE ?

Personne ne peut se prévaloir d’être bon ou méchant, de faire le Bien avec un grand B ou le Mal à l’état pur. L’un n’existe pas sans l’autre, et chaque individu en ce bas monde contient une part de ces deux opposés. Celui qui vous dira le contraire n’a aucune idée du monde dans lequel il vit. Je pense que je suis le parfait exemple de cette mixité.

Il parait que je suis franche. Avec tout le monde, sans exception. Ca peut amener des problèmes, parfois, il faut bien l’avouer, mais sachant que j’ai de quoi me défendre sous le capot, avoir une langue acérée et surtout une répartie à couper au couteau ne me dérangent pas vraiment. Oh, ne croyez pas par là que j’agis sans réfléchir, bien au contraire. Etre franc n’est pas obligatoirement synonyme de caractère flamboyant au point de foncer tête baissée dans un mur. Je suis plutôt un bloc de glace, à analyser ce qui passe sous mon regard vert translucide avant de décider quoi faire – surtout en cas de situations périlleuses.
Persévérante et déterminée ? Effectivement, lorsque je me lance dans une opération, une mission, ou toute autre chose qui peut me tenir à cœur – ou au porte-monnaie – rien ne peut m’arrêter. On pourrait même me qualifier de têtue…

Mes amis me voient comme une personne loyale. Mes rares amis, plutôt. On ne peut pas dire que je donne ma confiance facilement, alors la plupart des individus qui ont pu m’approcher sont de simples connaissances. La loyauté, c’est un bien grand mot. Besoin d’un service ? De quelqu’un sur qui compter ? Je vole au secours de mes chers amis en un clin d’œil, cheveux au vent, épée au clair – lorsque c’est nécessaire. Une épaule sur laquelle se reposer, une oreille attentive, et un conseil qui se veut modeste mais utile. Je protège les miens, je les aide. N’est ce pas là ce qu’on attend d’un ami ? Evidemment, avant d’atteindre ce stade… Méfiante au premier abord, je me fie souvent à ma première impression, à l’instinct qui m’habite et que j’écoute attentivement. Une fois ce moment passé, il va falloir réussir à me convaincre. Et les mots ne sont clairement pas une preuve, croyez moi. Agissez, je verrai bien par la suite si je peux vous tourner le dos sans risquer de me retrouver avec une jolie dague entre les omoplates.

Néanmoins la loyauté a un double tranchant pour ma part. Trahissez moi une fois, défiez la confiance que j’ai en vous et vous le regretterez amèrement. Vengeance est un mot faisant tout à fait partie de mon vocabulaire. Je rends la monnaie de leur pièce à ceux qui osent s’en prendre à moi. C’est plutôt un bon moyen pour atténuer la douleur lorsqu’une telle chose vient d’une personne qui vous est proche. Mais ne croyez pas qu’il faille que je sois dans une relation intime avec vous pour réagir de cette façon. Une crasse, un dédain de trop, une phrase de travers, mon égo de touché, et vous recevrez le double en échange – quelle générosité que voilà, n’est ce pas ?

J’ai longtemps pensé qu’Earthea était une entité irréfutable, que cette vie était ce que nous méritions et que nous avions une chance indéniable de vivre sur Atlas, au cœur de cette terre qui avait porté l’humanité. J’ai passé seize ans à croire cette chose avant que tout ne bascule et ne me fasse comprendre que je n’étais pas libre. Comment croire une telle chose dans un monde comme le notre ? Je n’étais pas libre. Je ne savais rien, ne connaissais rien. Le monde m’était étranger. Caelestis, Okeanos, rien si ce n’est des noms. J’ai appris à aimer la liberté, à apprécier cette sensation d’aller là où je le veux sans que quiconque ne m’en empêche, sans que personne ne puisse me retenir enchaînée dans un coin. Evidemment, je ne peux nier le fait que je suis intéressée par les siècles abandonnés. Je récolte les informations au cours de mes différents contrats – surtout ceux d’exploration ou d’escorte – néanmoins l’argent qui en découle m’intéresse tout autant.

Découvrir cette liberté m’a permis de devenir plus épanouie. Bien sûr, j’avais déjà tendance à l’être même en vivant sous terre, cependant il est indéniable que j’ai pu évoluer par moi-même, découvrir de nombreuses choses et prendre goût à cette vie. Goût à la vie, voilà exactement l’expression qui convient. Chaque moment est unique et vaut la peine d’être vécu. Jouer, s’amuser, flirter, rire, combattre, explorer, gagner sa vie. Gagner sa vie surtout. Et surtout avec un boulot auquel on prend goût au fil des ans.

D’ailleurs, depuis ma sortie d’Earthea il a bien fallu que je trouve un moyen pour me faire un peu d’argent. Et j’ai fini par devenir mercenaire au bout de quelques temps. Lorsque vous faites un métier comme celui-ci, vous n’avez plus aucune notion de Bien ou de Mal. Un contrat juteux ? Vous l’empochez. Du remords après avoir rattrapé le type qui souhaitait fuir une justice Caelestis ignoble alors qu’il semblait innocent ? Aucun. Alors oui, on pourrait dire que mon sens moral n’est pas le même que tout le monde. Les a priori que n’importe quel individu pourrait avoir pour certains crimes, pour certaines actions – qu’elles soient considérées comme bonnes ou mauvaises – je ne les ai pas. Ai-je une morale ? Allez savoir ! A croire certains, non. C’est peut-être pour ça qu’on me surnomme la Sang-Pitié. Sacré jeu de mots, hm ? Moi aussi, je trouve. Les gens peuvent faire preuve d’un humour incroyable lorsqu’il s’agit de nommer quelqu’un. Mais au moins, cela prouve que je fais bien mon boulot. Demandez-moi ce que vous voulez, je ferai en sorte que le contrat soit rempli – tant que c’est bien payé...


« Les siècles abandonnés, hm ? Beaucoup sont attirés par le savoir que cela pourrait nous apporter. Moi je récolte l’argent que certains déboursent pour y parvenir et accessoirement quelques infos intéressantes sur cette période si mystérieuse. »


Raconte moi ton histoire !


Je ne suis pas née Nomade. Je le suis devenue à mes seize ans, après avoir quitté ma faction d’origine : Earthea. Que dire de ma plus tendre enfance ? Pas grand-chose. Mon père travaillait en tant que chasseur alors que ma mère était concepteur de bijoux – tous ceux que je porte viennent d’elle, je les ai emportés avant de quitter les souterrains. Ma mère me choyait comme il se devait, mais mon père était plus… bourru. Ce qui ne m’empêchait pas de l’aimer. J’ai eu une éducation comme n’importe quelle autre j’imagine. On m’a enseigné ce qu’on savait aux côtés d’autres enfants. A huit ans j’ai passé le rite selon lequel je ne croirais qu’en un seul et unique dieu auquel je devais à peu près tout. On ne peut pas dire qu’Earthea possède une politique aussi restreinte que celle présente à Caelestis – une monarchie ? Sérieusement ? – ou Oakenos – les dictatures, très peu pour moi – mais il est du devoir de tout individu vivant dans les sous-sols de révérer cette divinité.

Alors j’ai grandi à Demetrio selon ce concept sans jamais le remettre en cause. Du moins, pas avant mes seize ans. Mon père était parti à l’extérieur pour une chasse. Parti mais pas revenu. A l’époque, j’étais une adolescente, pas trop rebelle, mais j’étais tout de même un minimum hargneuse. Mon paternel avait fait en sorte que j’apprenne – en parallèle des études lambda – le maniement d’épées que lui-même affectionnait tant. Ma mère les avait customisées en y ajoutant des pierres orangées sur leurs pommeaux. Trois lames au total : deux épées et une dague. Le tout était forgé dans un acier particulier que l’on ne pouvait se procurer qu’au cœur d’Earthea ; un acier léger mais aussi solide que le diamant. Quoiqu’il en soit, mon père n’étant pas revenu, j’avais décidé de partir à sa recherche. Des recherches qui tournèrent court lorsqu’on vint me récupérer et m’interdire de poursuivre. C’était « trop dangereux » ; je pourrais me « faire tuer » ; et donc « perdre la vie comme ton père qui n’a pas su rester là où il aurait dû être ». Sérieusement ? Je savais tenir une épée depuis que j’avais six ans, pareil pour un arc, et ma tribu m’empêchait de récupérer le corps de mon père pour l’enterrer comme il se devait ? Et s’il était encore en vie ? Evidemment les élucubrations d’une adolescente de seize ans n’avaient pas beaucoup de poids. Et le soutien de ma mère était… inexistant. Oh, je savais qu’elle aimait mon père et que sa disparition l’affectait énormément, mais ce qu’elle souhaitait par-dessus tout, c’était garder en vie sa fille unique. Alors me voir courir à droite à gauche, tenter le diable et jouer les casse-cous à travers Earthea ne lui plaisait pas vraiment. C’était pour cela qu’elle m’avait un jour interdit de faire partie des chasseurs et de prendre sa suite en tant que concepteur de bijoux. Moi ? Enfermée quelque part à tailler des pierres et de la roche pour faire des babioles ? Je sentais déjà les griffes du souterrain se refermer sur moi. J’avais pris goût à mes escapades au fil des ans, rester sous terre n’était pas dans mes plans futurs.
Du jour au lendemain j’avais empaqueté mes affaires et j’étais partie en laissant un simple mot à ma génitrice. En espérant qu’elle me pardonne tôt ou tard. Je ne reniais pas seulement son autorité à elle, je reniais celle du dieu qu’on m’avait obligé à prier depuis que j’étais enfant, de cette vie toute tracée que chaque individu devait suivre sans changer de cap. J’avais besoin d’autre chose. D’une nouvelle vie.

Les premiers jours ne furent pas les plus faciles, évidemment la vie à Earthea n’était pas celle opulente qu’on pouvait trouver à Caelestis, mais vivre à l’extérieur en perpétuel mouvement était complètement différent. J’étais tombée sur des nomades un peu plus tard, alors que je m’étais mise en tête de chasser quelques proies et de dormir encore un soir à la belle étoile. C’était un campement d’une dizaine d’individus qui voyageait à travers Atlas auquel je finissais par raconter mon histoire. Devenir l’un des leurs n’a soulevé aucune hésitation pour moi, cependant il fallait une nouvelle fois participer à un rite. Un rite bien plus douloureux que celui de l’année de mes huit ans. La forme au fer rouge sur mon omoplate me suivra le restant de mes jours. Je restais à leurs côtés durant une longue année avant de prendre mon envol.
J’étais encore jeune certes mais plutôt prometteuse semblait-il. Les prochains types sur lesquels je tombais n’étaient pas du même acabit que les nomades danseurs que j’avais connus. Des mercenaires. Trois exactement. Je ne sais pas exactement pourquoi ils me prirent sous leur aile, mais ils le firent et m’apprirent les bases ce que je sais aujourd’hui. Un nouveau rite pour faire partie de leur groupe restreint me fut imposé quelques mois plus tard : le tatouage. Au début, seul mon bras était recouvert de ces symboles particuliers d’un rouge profond. J’avais passé un an et demi à leurs côtés, j’avais participé à des escortes, des explorations, des chasses à travers certaines villes pour arrêter des individus récalcitrants ou simplement retrouver un débiteur dont la dette devait être payée. J’avais appris des choses sur le passé, sur Atlas, sur ses habitants. Je goûtais à cette fameuse liberté dont j’avais longtemps rêvé. Ce monde là me plaisait, d’où mon envie d’y évoluer en solitaire. Je décidais de moi-même à recouvrir mon épaule puis une partie de mon visage lorsque je me mis à mon propre compte en quittant ces mercenaires partis dans une direction opposée à la mienne. Apparemment, la légende de la Sang-Pitié allait commencer à prendre forme.

Un an et demi à jouer les mercenaires. Prendre les contrats, les remplir, ne pas faire attention au fond de l’affaire et se contenter du résultat. Le résultat était tout ce qui comptait, peu importe que cela soit moral ou non, bon ou mauvais. Je liais des amitiés, des connaissances, je connaissais des amours, des trahisons, des vengeances, de quoi continuer à forger mon caractère. En d’autres termes, je parcourais le monde.
A mes vingt ans je retournais enfin à Demetrio pour voir ma mère. J’avais réfléchi longtemps à tout ce que je pourrais lui dire, au refus qu’elle aurait de me revoir, à l’animosité qu’aurait pu avoir ma tribu ne m’avoir vue fuir, les abandonner. La dernière partie était plutôt bonne. Je n’étais pas vraiment la bienvenue, surtout pas après que certains – le frère d’un ancien client entre autres – aient fait le rapprochement entre moi et la mercenaire connue sous le nom de Sang-Pitié. Cependant ma mère ne fut pas du même avis. Me savoir toujours en vie et en bonne santé l’avait ravie – le côté mercenariat par contre... Elle était toujours cette femme aux bijoux. Une femme remariée cependant, avec un bambin d’un an et demi dans les bras. Il semblerait que nous n’ayons pas eu la même façon de nous remettre de la perte de mon père. J’étais repartie quelques jours plus tard, un poids retiré des épaules en sachant que la femme qui m’avait élevée était de nouveau heureuse – et qu’elle n’avait clairement plus besoin de moi dans sa vie ; je pouvais me consacrer à la mienne.

Mon boulot m’amenait à voir certaines choses, à en faire d’autres. Pas de quoi être fière, pas de quoi se morfondre non plus. Je faisais ce qu’il fallait faire. J’étais une nomade solitaire, vue parfois d’une façon particulière par les autres car je n’étais pas née parmi eux : une pièce rapportée en quelque sorte. Evidemment, je n’étais pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre en train de remplir un contrat ou d’être en mission – bien au contraire, les périodes de vache maigre existaient. Il m’arrivait de partir en exploration dans un but de curiosité purement personnelle.

A vingt-quatre ans ma réputation me précède. Je ne me plains clairement pas. Je suis plutôt remarquable : une femme séduisante avec de tels tatouages, des bijoux imposants et deux épées dans le dos n’est pas franchement quelque chose qu’on peut louper. Sauf qu’au lieu de m’importuner, on m’offre du boulot. C’est comme si on avait collé une pancarte lumineuse au-dessus de moi avec écrit « la Sang-Pitié : mercenaire, dispo pour contrats juteux ».
Hm. Ouais. Tant mieux.




Le coin joueur
Hey ! On m’appelle Sacha, j’ai vingt ans, étudiante en droit. Ca fait quelques temps que j’ai arrêté le RP à cause des études mais j’ai décidé de m’y remettre récemment. Helden m’a parlé de ce forum, alors je me suis laissée tenter ! J’essaierai d’être régulière ensuite tout dépendra de mes études et du temps que j’aurai à disposition.



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Re: Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le Dim 24 Mai - 16:08
MA SACHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. ♥

Ta fiche est toujours aussi badass qu'avant, t'as RIEN perdu, t'inquiète pas %D

Ton perso, aussi, est badass, mais comme d'habitude quoi. hohoho.

J'espère que tu t'plairas autant qu'moi ici ♥

LOVE U. ♥
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Re: Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le Dim 24 Mai - 19:32
Je te remercie Heldy, ça fait plaisir. ♥
Pour une fois j'ai tout de même évité de faire une histoire de 10 pages. (;
Heze Sitarä
Heze Sitarä
Messages : 220
Date d'inscription : 27/04/2015
Re: Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le Dim 24 Mai - 21:01

Nebula te salue !





J'ai réellement pris plaisir à lire ton histoire, moi qui boude toujours un peu les fiches longues. Elle est très bien construite et rend ton personnage encore plus intéressant.
Au plaisir de te valider, bienvenue !

Je t'invite à aller faire ta fiche de relation et/ou de faire une jolie demande de RP si tu es déterminé à écrire ton histoire avec les autres joueurs !
N'hésites pas à garder le guide de Nebula sous le coude ! Ah, et il ne faut pas oublier le bottin des avatars !
L'ensemble du staff te souhaite un bon jeu dans le monde de Nebula !
Invité
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Re: Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le Dim 24 Mai - 21:08
Merci beaucoup Heze, ça fait plaisir à savoir ! Je vais de ce pas suivre tes indications.

Au plaisir de se croiser au détour d'un RP.
Contenu sponsorisé
Re: Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé) écrit le

Rhyn Belladonna - Nomade mercenaire (terminé)

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