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Mine is the fury – Vesper (Terminé)

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Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Ven 10 Juil - 22:32

Mine is the fury

○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


Armure de Rozen ♥

Ici, me voilà. Et je ne m’inquiétais pas de ce qui allait s’ensuivre. Avec les événements de ces derniers jours, la décision que j’avais prise durant cette nuit, je ne pouvais plus revenir en arrière, je devais aller de l’avant en concrétisant l’acte le plus jouissif que je ne pourrais jamais accomplir dans toute une vie. Je ne jure que pour cela, alors je me donne les moyens d’y arriver. Et cela de la manière la plus tangible possible ; qu’est-ce qui était plus manifeste que ma volonté future à vouloir lui trancher la tête ? ; Oui, lui … Cet homme que je ne nomme plus à présent. Cette situation de liberté à ce pariat ne me suffisait plus, je devais participer de manière active à son assassinat et que mes actions soient reconnues comme celle du Général Rozen, la Faucheuse. Mais porter ce grade était bien trop précoce, le Traître n’est pas facile à se mettre sous la main, alors je suis patiente.

Tout vient à point à ceux qui savent attendre ; et la traque est un divertissement auquel je m’adonne avec délice. Oui, je me délecte à le suivre, le pister, l’observer, et noter le moindre de ses déplacements, ses habitudes ou mieux encore ce qui est différent du temps où je le connaissais. ; Cet être infâme qui a fait couler le sang à Caelestis est vivant, et respire l’oxygène en brassant l’air de sa carcasse. Dégueulasse, absolument atroce. Et je n’avais qu’une seule envie, déverser l’horreur en vomissant ma colère à terre.

La fôret racinière, accolée à un arbre, je l’observe. La respiration au point mort, mes yeux rougeoyant se teintent de la couleur de la colère. Haine viscérale qui m’aveugle et m’endigue à cette rancune tenace, je ne vis que pour le détruire.
Vesper
Vesper
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Sam 11 Juil - 20:48



Anger.


ft. Rozen.

Ce n'était pas réellement rare que tu te retrouves en ces lieux. La forêt racinière. Les raisons pour lesquelles tu te rendais en ces lieux ? Généralement, un grand mystère. Personne n'arrivait réellement à te cerner. Et honnêtement, personne n'essayait. Simplement parce que tu étais bien trop effrayant, dangereux pour quiconque tien à sa vie ne serait-ce qu'un rien. Tu étais un homme que beaucoup détestait. Tu étais un animal, dangereux et carnivore. Si l'on devait te comparer à un prédateur, ce serait sans doute le lion, tout simplement. Tu ne cherchais pas à avoir seulement de quoi manger, tu cherchais surtout à être respecté de toutes et de tous.

Quoi qu'il en soit, une certaine impression te pesait dessus depuis un certain moment. Tout ce que tu faisais, c'était te baladé. Tu laissais des ouvertures aussi grande qu'un pont, dans la simple optique d'attirer ce qui semblait t'observer et te suivre. Oui, même si tu n'en avais pas l'air, tu te doutais quelque chose d'étrange se tramait. Tu étais poursuivis. Mais visiblement, la personne qui te suivais n'avais pas froid aux yeux. Soit il s'agissait d'un idiot fini, soit d'une personne qui essayait d'en découvrir un peu plus me concernant. Dans les deux cas ; tu finirais ce déchet sans la moindre hésitation et sans pitié.

Cela faisait déjà un bon moment que tu avais cette impression ennuyante. Mais pourtant, même en baissant ta garde, cette personne ne t'attaquais pas. Que voulait-il ? Ou que voulait-elle ? Tu n'en savais rien, mais cela commençait sévèrement à t'ennuyer. Aujourd'hui, tu avais pris le luxe de t'armer de ton katana. C'était rare venant de toi ; tu avais pris un certain goût aux armes à feu, mais tu avais décidé d'en revenir "aux bases". Ce qui t'avais fait avancé à Caelestis. Un katana "maudit" en quelque sorte. Maudit par le sang de tes compères que tu avais toi-même assassiné, sans scrupule.

Mais un sang... Non, deux types de sangs manquaient à la collection de cette lame ; celui de la reine et de son larbin. Le jour où tu les tueras viendra... Et ce sera de cette arme que viendra les accueillir le Dieu de la mort. Mais pour l'instant, tu devais trouver un moyen de faire sortir de son terrier le petit lapin qui cherchait à suivre le lion. Très rapidement, tu avais décidé de t'arrêter, au beau milieux de cette forêt de racines. Tu tenais fermement ton katana dans ta main, l'air sérieux et mauvais.

-Tu as cinq secondes pour sortir de ton trou. Si tu ne le fais pas... Je te tuerais sans même te laisser la moindre chance de te défendre... Cinq... Quatre... Trois... Voyons, allait-elle sortir à la fin ?
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mar 14 Juil - 0:13

Mine is the fury

○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


Armure de Rozen ♥

La lèvre serrée sous l’oppression des dents se faisait de plus en plus douloureuse, de légers tremblements discrets me saisissaient parcourant mon échine de manière gênante. Combien de fois m’étais-je dis que rien ne pouvait être pire à chaque instant dramatique? Un bon million de fois et pourtant cette pensée n'avait plus aucun sens en cet instant. Sentant un picotement aux yeux alors mon regard ne faisait que fixer le même objectif sans ciller, il était là déambulant entre les racines, et là où ma colère m’empoisonnait l’intérieur, je lève les yeux au ciel comme pour la ravaler. Saleté de ciel bleu à la con, saleté de soleil à la con ... Et je pouvais continuer ainsi, à insulter l’environnement qui m’entoure pendant longtemps. J’avais juste la sensation que le monde m’était à dos. Ma respiration était régulière, et pourtant je sentais mon cœur s’emballer alors que j’observais avec plus d’insistance cette silhouette que je détestais tant. Seul le vague souvenir d'une vision brouillée, le cerveau confus, le trou noir m’avait envahie.

J’accélérais le pas, mes sens aux aguets, essayant de déceler la distance qui me séparait de l'infortuné qui je suivais depuis que j’avais pointé mon nez dehors. Sans crainte, sans peur. Sans émotion. Du moins je tentais de le paraître. Voilà la présence irritante de ce clochard délabré ou d'un intéressé ; je ne savais pas. Tu as cinq secondes pour sortir de ton trou, dit-il. Evidemment qu’il avait remarqué ma présence, je ne me cachais pas réellement pour tout vous dire.Un crissement de dents révélateur. Le bruit d'un impact sur le sol. Un coup de poings fendit la brume humide pour s'écraser contre le tronc d’un arbre, alors que je sortais de ma cachette pour lui faire face. Mes poumons, mon cœur, pris en étau entre mes côtes, tout comme je l’étais, je l’étudiais du regard.

Silencieuse, je m'attardais sur chacun des traits du Traitre. Les cheveux d'un brun éclatant, le visage ovale, la chair qui se maintient, qui demeure scandaleusement juvénile,- lui garantissait certes d’une belle jeunesse - et ses yeux qui flamboyaient peut-être autrefois, ternis et inexpressif aujourd’hui. Une déchéance qui semblait inéluctable en jugeant la vilénie excessive à l’image de sa nature d’assassin.  Je redresse la poitrine, ma prunelle fixant avec insistance le regard pourpre de Vesper. Ma silhouette ondule alors vers lui provoquant des vagues aussi captivantes que risquées. Sirène muette responsable de plusieurs naufrages. Un rictus subtil se dessina sur mon visage, animé par une lueur affriolante dans mon regard alors que j’effleure du bout des doigts la peau marmoréenne de mon acolyte. Bien que je sois impliquée dans cette joute fiévreuse, j’ai soif de … contact, aussi minuscule soit-il. « Il y’a deux ans, tu étais auprès de moi … » chuchotais-je à bout de lèvres. Ce bouquet de déclaration passionné aurait pu être presque sincère dans une autre circonstance, dans un autre temps, dans un autre lieu. Et pourtant, je ne mentais qu’à moitié. Cette vague de regret aussi infime soit-elle, émergeait au milieu de cet océan de haine.
Vesper
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mer 15 Juil - 17:59



Anger.


ft. Rozen.

Caelestis, encore et toujours. Tu avais droit à leur "visite" au moins une fois par semaine. Si ce n'était pas plus. Certains soldats criant à l'injustice cherchaient à te tuer, dans le simple objectif d'obtenir une promotion digne de ce nom. Jusqu'à présent, aucun n'avait réussi à te faire dégainer ton katana. Au contraire, tu les méprisais tellement que tu te contentais de les vaincre à mains nues. Cela t'étais déjà arrivé plusieurs fois, d'ailleurs. Ces tout simplement ennuyant. Aucun n'arrivait ne serait-ce qu'à te faire parer un coup. S'ils voulaient faire en sorte que tu te sentes en danger, c'était totalement raté.

Mais cette fois, cela pourrait s'avérer plus intéressant. Cette silhouette, cette chevelure, ce regard et même cette façon "gracieuse" de se déplacer vers toi. Pas de doute possible ; elle avait grandis. Elle était devenue ce que tu désirais. Une personne qui te haïssait. Une personne qui savait désormais ce qu'était la colère à l'état pure ; une personne qui souhaitait ta mort. C'était ce que tu pouvais voir dans son regard. Tu allais enfin trouver quelqu'un qui pourrait te forcer à te battre, réellement. Tu esquissait un léger sourire. À peine visible. Jusqu'à finalement te sentir... déçu ? Oui, c'était le cas, tu l'étais, réellement.

Qu'était-ce ? Une main ? Que faisait cette main sur ta joue ? Pourquoi chuchotait-elle ce genre de choses ? Tu ne comprenais pas. Non, tu ne voulais pas comprendre ; ce n'était pas de la sorte que tu l'avais formé. Pas pour être aussi émotive lors de vos retrouvailles. Elle devait t'affronter. Tu voulais voir qu'au moins une chose dans ta vie, avait été faite "correctement". Tu avais envie de grogner, mais d'un simple geste, tu déplaças la main de Rozen, tu l'observais, l'air sévère, comme tu l'étais toujours.

-Et il y a de cela deux ans tu as refusé de m'aider. Tu as même tenté de me barrer la route. Je pensais que cette défaite et ce spectacle t'aurais offert un bon exemple de ce qu'était être sans pitié... Mais on dirait que j'ai à nouveau fait une erreur. Tu te reculas d'un pas, avant de l'observer. Tu la regardais de haut, comme si tu étais toujours son supérieur. Ce n'était plus le cas hiérarchiquement, mais en ce qui concernait les capacités ? Oui, ça l'était toujours. Tché... On dirait bien qu'un déchet est destiné à rester un déchet. Si tu es ici pour venger les morts que j'ai fait, j'espère au moins que tu t'es un minimum amélioré... Déchet.
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mer 15 Juil - 21:40

Mine is the fury

○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


Armure de Rozen ♥

Il se faisait moqueur, comme à son habitude, ce sourire dédaigneux prenant possession de son visage sans réellement s’attarder sur ma personne en cet instant. Il en était toujours ainsi lors de nos habituels échanges houleux avec l’ancien Général, moi-même n’avait droit à la courtoisie que j’aurai pu mériter jadis, encore moins l’attention nécessaire qu’il avait employé pour me former, pas tant que lui-même arbore devant moi, devant MOI cette arrogance effronté qui m’irrite tellement. C’était ainsi entre lui et moi, à croire que nous, anciens maître et élève, nous détestions cordialement l’un l’autre. L’on pouvait spéculer tant que l’on voulait, pour l’heure, j’aurai tellement voulu que ça soit aussi simple que cela. Secrètement attendrie, mes tympans vibrent au ténor profond de sa voix qui au lieu de m’accueillir dans la douceur que m’inspirait notre relation à l'époque, lacère toujours plus ma personne. Jusqu’à quand serons-nous capable de nous mordre au cou avec virulence ? Une bataille que se livrent le lion et le loup, cousins malgré eux, ennemis pour le jeu. Jeu éphémère qui m’enivre jusqu’à présent, mais le jour où je ne trouverai plus l’ombre d’un divertissement, serais-je capable d’en susciter une autre source pour ranimer cet engouement flétri ? Serais-je tout simplement capable de mettre fin à ce jeu ? Ma lèvre inférieure tressaute alors que je réalise trop tard qu’il est bien trop douloureux de penser … autant. Préférant pour l’heure l’observer, que m’interroger sur des pensées embarrassantes, glisser mon regard dans ses yeux rouge de fureur, ses prunelles tournées vers moi, me détaillant comme je pouvais le faire de même. Un chasseur contre un autre, sans jamais acculer sa proie, préférant en tout premier lieu l’observer, l’étudier.

Aussi inaccessible que le reflet d’un mirage au milieu d’un désert aride, je n’ai pas pu refréner ce désir ardent de contact avec lui. Effleurement enivrant, voluptueux sentiment, je pouvais sentir du bout des doigts la douceur de sa peau hâlée.  Une, puis deux réflexions s’en suivent suite à ma caresse qu’il rejette d’un geste brusque. Je n’aurais jamais pensé pouvoir atteindre puis craqueler les remparts d’indifférence qui recouvrent d’ordinaire si férocement mon cœur. Face à sa rage, je reste confuse. Ma stupidité me cloue dans un mutisme grossier se pavanant avec délice entre mes cordes vocales, débarquant à l’improviste sans autorisation, sans offrandes quelconques pour combler à mon désir farouche de le faire revenir à moi, abolir cette haine qui ronge son cœur. Je maudis Vesper mais je ne le congédie pas pourtant. Le moment s’allonge, embarrassant. Je veux lui rétorquer quelque chose mais mon orgueil ne me concède aucun point. Rétablir la conversation, s’enchaîner à d’autres joutes pour palier à cet éboulement involontaire et prémédité pourtant, devient nécessaire mais le silence raisonne toujours plus car ma fêlure me préserve d’une autre boutade amère pour abolir ces brèches. Il m’épargne cette épreuve en prenant les devants et consume notre atmosphère de sa voix.

Déchet. Cette insulte, caractéristique du langage châtier de Vesper, s’appose sur mon corps et me marque au fer rouge. Mes lèvres demeurent liées je me laisse assassiner par les projectiles que lui balancent, les prunelles voisines. « Que voulais-tu que je fasse ? Je ne pouvais pas te laisser nous tuer tous comme des porcs à l’abattoir. Car tu m’aurais tué Vesper, tu m’aurais tué. » ; Il s’échappe de cette proximité soudaine que j’avais établis entre nous. Et je soupirais avec lassitude, quoique je fasse, je comprenais que je l’avais perdu et que rien ne sera plus comme avant. Je lève mon regard caramel sans sourciller à son étude du regard, avant de poursuivre d’une voix calme : « Ne me parle pas de non pitié lorsque je fais allusion à notre passé … »
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Sam 18 Juil - 14:59



Here comes the boom.


ft. Rozen.




Tu savais très bien qu'elle aurait préféré que tu n'agisses pas de la sorte. Et c'était également pour cette raison que tu n'avais pas daigné lui dévoilé tes plans. Qu'aurait-elle fait, si elle avait appris que tu souhaitais tué la reine et le généralissime ? Tu n'en savais rien. Mais tu avais déjà ta petite idée vu ce qu'elle avait tenté. Oui, elle aurait fait tout son possible pour te convaincre de rester, et d'oublier ces plans. Elle aurait sans doute chercher à te faire changer d'avis ; futile. Caelestis n'était plus. À tes yeux, ce n'était même plus le lieu où tu avais vécu et grandis ; ce n'était qu'un tremplin qui t'avais permis d'évoluer.

Tu étais devenu un homme que personne d'autres ne pourrait devenir ; tu étais devenu ce monstre que tout le monde craignait. Du moins, ceux qui avaient déjà eu l'occasion de "travailler" à tes côtés. Les petits "rookies" qui n'avait pas froid aux yeux, eux, étaient stupides, simplement. Ils venaient droit vers toi, dans l'objectif de prendre ta tête et rentrer avec une promotion. Sauf qu'au final, la seule tête qui tombait était la leur. Pitoyable, tous autant qu'ils sont. Avant, tu considérais les généraux comme des "êtres à part". Mais il faut dire ce qui est ; les anciens étaient bien plus impressionnant que cette nouvelle génération.

Rozen était peut-être la seule qui avait cette hargne, cet esprit combattif. Mais désormais, tu ne la considérais plus comme une guerrière, ni même comme ton apprentie. Elle n'était qu'un déchet. Un échec complet. La voyant tel que tu la voyais face à toi, tu ne voyais rien en elle de prometteur ; c'était une déception totale. La tué. Oui, tu aurais pu. Mais tu n'avais pas réussi à lui délivrer le coup final. C'était pour cela qu'elle pouvait encore se tenir debout, face à toi. Cependant, une chose dans ses paroles te dérangeait. Oui, un détail important qu'il ne fallait pas mettre de côté.

-Sais-tu pourquoi j'ai tué autant de personnes ? Tu l'observais d'un air sérieux, mais surtout remplis de mépris. Car chacun d'entre vous essayais de m'arrêter. Mon objectif ne consistait qu'à prendre deux têtes ; Mihael et son toutou de généralissime. À la place de cela ? Nous avons découpé une bonne partie de votre armée sans pour autant poser un doigt sur ces deux là. Ils sont mort pourquoi ? Pour leur amour pour leur reine...

D'un geste simple, tu enlevas le haut de ton costard que tu jetas au sol. Tu ouvris ensuite en grand ta chemise, pour la laisser ensuite tomber également au sol. Sous les yeux de ton élève ? Des cicatrices. Encore et encore. Il y en avait partout. Le dos, le torse, le cou... Même les bras. Tu en avais absolument partout. Des brûlures, des blessures causées par des armes blanches, bref. De tout ! Ce corps qui était le tien, avait tracé quelque chose qui, à chaque vision de celui-ci, ravivait cette flamme de haine et de soif de vengeance qui dormait en toi.

-Notre passé... Je m'en moque désormais... Un déchet comme toi ne mérite plus mon respect ni même ma considération. Tu n'es qu'un échec. Tu n'as pas évolué comme tu l'aurais dû. D'un geste brusque, tu plaquas ta main sur ton torse, le regard furieux. Et une preuve de plus... La seule chose qui me permet d'avoir un objectif précis dans la vie, c'est ce corps. Chacune de ces cicatrices me brûlent à chaque regard... Me rappelant une chose ; quoi qu'il arrive, ces deux gamins mourront de ma main. Et j'éliminerais quiconque se mettra sur mon chemin. Toi y compris, Rozen.

Il était temps. Oui, tu n'avais plus l'intention de la jouer nostalgique plus longtemps avec elle. Tu dégainas ton katana, observant ton apprentie, l'air assez sérieux. Alors, déchet... Prête à danser ?
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Lun 20 Juil - 16:55

Mine is the fury

○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


Armure de Rozen ♥ & Rozen's theme musique

Qui de nous deux est réellement le plus sot ? Ce contact, ventre à ventre, je l’appréhende mais je ne laisse rien paraître, alors que je plonge à nouveau mon regard dans la profondeur de son regard sanguinaire. Élégant compagnon, je ne peux réprimer un ricanement alors que je le regarde de haut en bas tout en secouant la tête. Envie indéniable de le secouer, de le griffer, de le lacérer à défaut de pouvoir le pendre à une corde. Sa voix rauque s’insinue en moi, je réceptionne ce coup de marteau qui me comprime l’échine, qui m’écrase, m’étouffe presque. Vibrato déchirant, aux sonorités âpre, je le giflerai bien pour son insolence déroutante. Sombre idiot, épargne-moi tes paroles. Je me dresse derrière mon mutisme, ne manquant point de prêter attention aux propos acerbes qui fusent de la bouche du jeune homme. Premier round, premier affrontement. Qui sera assez habile de sa répartie pour mener la danse ? La précipitation du jeune homme dans l’arène me laisse dans la perplexité la plus totale. Et j’en reste même dubitative, ne sachant pas trop comment aborder son entrée fracassante. « Mais qui es-tu Vesper, qui es-tu pour te croire au-dessus des lois ? Te prends-tu pour Dieu pour avoir la prétention d’avoir un droit de vie ou de mort sur qui que ce soit … ? » Un sourire éphémère se dessine sur mes lèvres vermeilles, tandis que je laisse ma phrase en suspens, mais tellement lourde de sens.

Doute. Disgrâce délictueux qu'est l’hésitation. L’espace d’un instant, je me figeais alors que mon regard se dilatait sur la carcasse ambulante de ce qu’il reste de mon ancien mentor. Bien que mon esprit s’agite et frémit sous l’influence de ses propos nauséabonds, piquée à vif, je demeure stoïque arborant un visage neutre et lisse. Mon visage à huis clos, était froid, mes yeux revêches, alors que je foulais le sol en reculant de quelques pas. Ma voix devient rauque, les octaves s’écrasant contre les parois rocheuses et rugueuses de la vase imprégnée de calcaire. D’un ton pourtant imperturbable et blasé, je m’autorise le second degré : « Moi, un échec ? Rappelle moi qui a lamentablement échoué dans son plan ? Tu n’es qu’un sombre idiot si tu as cru pouvoir décimer l’armée entière pour accomplir ta machination. » ricanais-je en insistant volontairement sur certains mots visant à marquer son échec total. Sur mes propos, je dégaine lentement mon épée à lame fine, Byakuzen. Ma concentration et mon sens de la tension augmente instantanément. Bien que cela m’agace de l’avouer, je ne peux pas prendre à la légère cet affrontement sans doubler ma vigilance, Vesper est bien trop dangereux pour le sous-estimer. « Mes camarades sont morts en accomplissant bien plus que ce tu ne pourras faire en toute une vie. Regarde bien mes babines : jamais tu n’approcheras la Reine et son Généralissime, tu m’entends ? Jamais, tu crèveras en assassin, et c’est tout ce que tu mérites Le Traitre … ou devrais-je dire plutôt, Vespute ? » crachais-je en feintant la réflexion, mon doigt posé contre mon menton, les yeux levés au ciel.

Mes jambes se plissent, mes muscles se contractent. Les pieds à plat à même le sol, je bondis devant Vesper brandissant mon épée contre la sienne. Le choc souleva mes mèches rebelles, dans une cacophonie métallique, dans un tonnerre d’éclair où contact de nos deux lames métallique. Le regard furibond, j’entame ma danse avec rapidité, concision. Chaque geste étant conçu pour être efficace, sans avoir à gaspiller de l’énergie inutilement. Oui, s’il faut que je sois aussi happée en Enfer, je l’y expédierai volontiers au périple de ma vie.
Vesper
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mar 21 Juil - 1:08



Fight.


ft. Rozen.

Tu t'étais donc préparé à faire ce qui semblait le plus juste à tes yeux. La corriger. Tu avais même pris la peine de lui faire comprendre que tu ne lui ferais pas de cadeau. Mensonge. Tu lui en ferais forcément ; après tout, tu ne t'étais jamais battu à fond contre elle. Tu ne voulais pas la tuer sans pouvoir t'amuser un peu. C'était logique, non ? Comme un maître pourrait perdre contre son propre élève ? Ce serait simplement insensé. Cette situation t'amusais, cependant. Voir cette femme tenter de te rabaisser ; pensait-elle seulement être en mesure de te blesser ? Si oui, elle se sur-estimait sans doute, encore une fois.

Mais certains de ses mots commençaient à t'arracher ce même sourire, laissant place, petit à petit, à une veine battante sur ta tempe. Le sang commençait à te monter à la tête. Tu allais perdre ton sang froid, c'était indéniable. Et elle ne risquerait pas de s'en sortir aussi aisément. Elle venait d'oser. Oui, elle venait de parler de tes anciens plan. Un sujet tabou. Le pire dans tout cela, c'était qu'elle osait en rajouter, comme si elle ne pensait pas avoir réussi à t'énerver suffisamment. Ferme-là. Mais non, elle en rajoutait, encore et encore, à ton sujet. Elle risquait réellement de se retrouver dans une très mauvaise situation et ça, elle finirait tôt ou tard par le regretter. Vespute... Elle avait osé te donner ce genre de surnom. Ton visage se releva d'un seul coup ; elle n'aura pas droit à la moindre leçon cette fois, mais à une correction pure et simple.

-FERME-LA PAUVRE DÉCHET ! TU N'AS PAS ÉTÉ CAPABLE DE PROTÉGER CES MÊMES SOLDATS ET TU OSES TE TENIR EN FACE DE MOI ?! APPRENDS OU ES TA PLACE !!!

Elle se lança finalement vers toi, laissant désormais part à des actes plutôt qu'à de belles paroles. Croisant le fer, tu observais longuement la poigne de Rozen sur son katana. Elle utilisait déjà ses deux mains. C'était la base, pour le kendo ; utiliser ses deux mains permettait de frapper plus fort, mais empêchait également certaine "porte de sortie". C'était pour cela que tu avais pris la peine de contrer son arme à l'aide d'un seul de tes bras. En effet, tenant ton katana de ta main droite, tu l'observais l'air furieux. Non, ce n'était pas qu'un air, tu l'étais, réellement. Brusquement, tu pris appui sur tes jambes pour faire sensiblement flancher ton ancienne élève.

Une légère perte d'équilibre te suffirait pour agir. De ta main libre, tu attrapas la lame du katana de Rozen. Oui, à main nue. Du sang commençait à couler, c'était la preuve que son arme était réellement tranchante. D'une poigne ferme, tu tiras sur cette arme, forçant ainsi l'avancée de ta cible et, sans plus tarder, tu retournas ton arme. La lame pointant derrière toi, tu allas frapper le menton de la général d'un geste sec et précis dans le menton. Un simple coup de manche, tel un uppercut. Tu lâchas ensuite son arme, pour aller attraper son visage dans ta main ensanglantée. Utilisant ta force brute, tu fis en sorte que l'arrière du crâne de Rozen frappe violemment contre le sol, te relevant ensuite, t'écartant de deux pas en arrière. Tant de violence, mais une punition réellement mérité.

-Debout. Je n'ai pas fini de te corriger, déchet. Montre-moi si tu t'es réellement améliorée. Approchant ta main blessée de ton visage, tu glissas ta langue le long de la plaie, souriant légèrement. Ne me déçois pas... Amuses-moi plus longtemps...
C O D E © W H A T S E R N A M E .

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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mer 22 Juil - 0:08

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○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


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Inébranlable. J’avais fini par me persuader que je l’étais, à force d’entendre les autres me le rabâcher en boucle. Un rocher tranchant et acéré qui résistait aux assauts violents de la marée. Contre lequel on continuait de s’écorcher sans l’avoir vraiment décidé. Vesper  me l’avait inculqué maintes et maintes fois, lors de nos nombreux entraînements. Que nul ne saurait me détruire, que nulle n’apportera ma propre perte. Qu’on pouvait m’abîmer, m’ébrécher, mais certainement pas me briser aussi férocement qu’il ne pouvait lui-même s’y employer. Foutaises. J’avais beau me répéter que rien n’était grave, que tout passerait, les salades que je me forçais à avaler possédaient l’amertume des pires mensonges. Vesper n’était plus grand-chose maintenant. La pauvre caricature d’un tyran. Sa cruauté noircie à la flamme de rêves peut être un peu trop grands. Alors j’avais réussi à me convaincre que je ne faisais pas tout ça pour moi seule, inutilement, mais pour eux. La mémoire de mes défunts camarades, ou ce qu’il en restait, et moi. Et même si j’étais répugnée par les chemins empruntés, je me disais que j’aimerais au moins le résultat. Et comprendrais enfin pourquoi il avait fait tout ça. Lors de ce coup d’état raté, il avait aboyé des ordres à tout va, à des automates trouvant plus simple de laisser leur misérable destinée entre ses mains maculées de sang. Et le voilà qui se tient devant moi, bombant le torse au lieu de chercher à purifier son âme ô combien putride et dégueulasse. Et par-dessus tout, je ravalais ce dégoût abject que j’étais constamment à deux doigts de cracher. Tellement mastiqué qu’il ressemblait en bouche à une vulgaire bouillie pâteuse. Écœurante mais tellement moins indigeste que l’arrière-goût de vide qui me raclait le fond de la gorge lorsque Vesper me fusille du regard et s’époumone. Ainsi, j'ai franchis le point de non-retour ?

Mais aujourd’hui, aucun de mes bourrages de crâne ne fonctionnait. Mes vagues tentatives pour recoller les morceaux de mon palpitant étaient réduites à néant à chaque inspiration, et je restais atone, pantelant. Les images déchirées de notre complicité se bousculaient derrière mes rétines, et le manque me rendait folle. Ma conscience détraquée tournait à plein régime depuis de longues minutes et en arriva finalement à une conclusion aussi folle que désespérée. Lâcher prise. Il n’est rien d’autre qu’une cause perdu. Et me débattre pour tenter de ramener un gramme de discernement équivaut à me noyer dans les sables mouvants à ses côtés.

Apprendre où est ma place ? Ma place est ventre à ventre, peau contre peau, avec ma poigne qui transperce ton cœur Vesper, songeais-je avec une amertume courroucée. Pour venger mes amis que tu as sauvagement assassinés, pour protéger ma Reine, pour lessiver le monde de ta putridité. Animée par cette ardeur, j’ai donc donné le premier assaut qu’il contra non sans grande difficulté, comme je peux m’attendre de lui, j’aurais été déçue autrement. Arquant mon dos, mouvant mes bras dans des mouvements ondulatoires afin de faire danser mon épée, je tentais de trouver une entrée pour lacérer sa peau. Mais il stoppa la trajectoire de mon épée, me fit perdre l’équilibre avant de m’asséner un coup au menton. Le premier heurt lui déboîta légèrement la mâchoire, laissa se répandre un bouillon rougeâtre dans ma bouche que je recrache au sol. La brutalité de son geste me coupa le souffle, fit se tordre mes entrailles de douleur. Je vacillais, mais il poussa le vice jusqu’à cogner rudement mon crâne à terre. Tremblante, en perte totale d’équilibre, mes genoux finirent par céder et mourir en travers du sol. Mes oreilles bourdonnent et me décousent le cerveau, les yeux écarquillés, l’environnement tangue alors que mon équilibre se retrouve chamboulé. Malgré la douleur, je me secoue la tête avant de me redresser sur mes pâtes, la respiration saccadant. « Le grand Traitre, la Vespute sait perdre son sang-froid, intéressant. C’est tellement affligeant de voir qu’il suffit de caresser là où ça fait mal pour t’exciter comme une pucelle, ma jolie. » ; Dans un toussotement, je ricane à gorge déployée.  Je réduis l’espace qui nous sépare dans une grande enjambée, puis je lui assène un coup de poing dans les côtes qui abaisse sa carcasse de peu certes, mais suffisamment pour que je lui assène un coup de massue avec mes deux mains liées contre sa nuque. Je brandis mon épée qui charcute la peau de son bras. Je râle, avant de reculer, puis dresser mon épée en l’air, pour lui offrir un nouvel assaut …
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mer 22 Juil - 18:54



Fight.


ft. Rozen.



Tu lui avais fait comprendre que tu ne rigolerais plus avec elle. Le temps de la récréation était terminé. Et ce, depuis votre dernière bataille ; ce fameux coup d'état. Elle ne semblait pas avoir compris, d'ailleurs, la raison pour laquelle elle était encore envie. Mais elle ne le comprendra sans doute jamais. Elle ne réfléchissais pas, cette femme. Elle était plus du genre à frapper, et ensuite réfléchir au conséquences. C'était encore ce qu'elle faisait désormais. Elle te frappait, de par ses mots. Oui, ils étaient blessant ; pour quelqu'un à l'égo aussi développé que toi.

Alors que tu fixais sensiblement ta main blessée au niveau de la paume, tu en fixais ce liquide pourpre qui coulait lentement vers ton poignet. Tu pouvais ajouter une nouvelle cicatrice à ton compte. Même si celle-ci serait sans doute très superficielle ; elle disparaîtra sans aucun doute avec le temps. Mais alors que tu te concentrais sur ce détail insignifiant, elle réussi à se relever. Elle se tenait à nouveau debout et une chose était certaine ; ce coup avait eu son effet. Tu pouvais le voir dans son regard troublé, mais également dans sa posture. Elle titubait encore. L'effet d'un coup au crâne était généralement, toujours le même.

Douloureux et irremplaçable. La base durant un affrontement. Elle devait sans doute le savoir, l'avoir appris auprès de toi. Après tout, tu lui en avais déjà porté plusieurs, des coups de ce genre. Ces paroles ; elle cherchait sans aucun doute à te rabaisser au plus bas. Elle voulait t'énerver, encore une fois. Peut-être que ces coups n'avaient pas suffit à lui faire comprendre qu'elle n'était rien de plus qu'une faible pour toi ? Tu allais devoir lui en montrer plus. Mais elle ne te laissa pas ce luxe. Alors que tu secouais ta main, elle bondit vers toi, t'offrant un magnifique coup de poing. C'était une surprise, elle avait réussi à te faire fléchir.

Tu toussa, avant de subir un véritable coup de masse à l'arrière du crâne, tombant genoux au sol, posant ensuite ta main droite sur ce sol pouilleux, dans l'objectif de t'empêcher de te retrouver allonger. Tu secouais la tête, alors qu'une douleur soudaine venait te lancer dans ton avant-bras, le gauche. Tu tournas la tête, ouvrant grand les yeux. Du sang. Elle venait tout juste de te laisser une magnifique blessure sur cette partie de ton corps. Tu ne pouvais t'empêcher de sourire ; finalement, elle avait fait quelques progrès. En temps normal, elle n'aurait pas tenté de t'attaquer lorsque tu baissais ta garde, c'était un véritable coup du tonnerre.

-Tu vois quand tu veux ?

La douleur ne te faisait-elle pas hurlé ? Bien sûr que non. Il ne suffit que d'un regard sur ton corps pour savoir que ce genre de blessure, ne te faisait plus rien. C'était habituel ; une douleur que tu embrassais à bras grand ouvert. Tu en riais même. Tu relevas d'un seul coup ton visage, voyant son arme descendre à nouveau vers toi. Tu ne lui offrirais pas ce luxe, non. Tu ne la laisserais pas ajouter une seconde blessure à ton compteur ; tu voulais qu'elle se donne un peu plus. Tu fis un bon d'environ un mètre et demi en arrière, ayant esquivé ce coup qui se voulait sans doute meurtrier. Tu te redressas ensuite, riant à voix haute.

Sans même ajouter un mot, tu retournas droit vers elle, d'une seule enjambée. Tu enchaînais les coups de katana, les uns après les autres. Tu frappais plus fort qu'au départ ; mais pour l'instant, tu ne faisais que croiser le fer avec elle. Ta blessure continuait de laisser le sang couler, à flot. Tu pouvais te considérer comme étant incapable de l'utiliser désormais. Tenir ton katana serait également impossible et simplement parce que cela te forcerait à utiliser ton muscle. Sauf que même celui-ci était touché, alors impossible de t'en servir, tout simplement. Mais même si tu n'étais pas en mesure de t'en servir pour frapper, tu pouvais toucher le bouger d'une toute autre façon ; tu fis simplement bouger ton bras, face à son visage.

Le résultat ? Du sang. Oui, ton sang venait simplement s'écraser sur son visage. Ses yeux. Oui, tu l'avais privée du sens de la vue, le temps de pouvoir attaquer à nouveau. Profitant de cette situation avantageuse, tu écartas d'un coup de lame son arme, avant de poser ta main assez férocement sur son dos. Par simple sadisme, tu pris de l'élan, tout en la forçant à se pencher. Et là, ton genou vint s'écraser contre son estomac. Tu savais que c'était douloureux, mais tu ne pouvais pas t'en passer. Tu n'avais cependant pas l'intention de la laisser s'allonger. Tu l'attrapas par sa crinière écarlate, tirant sur cette longue chevelure pour la relever. Et d'un seul coup, sec et précis, ton coude alla s'écraser contre son si joli visage.
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Jeu 23 Juil - 20:19

Mine is the fury

○ I would have kept you, forever, but we had to sever. It ended for both of us, faster than a kill off this thinking, it's starting to sink in. I'm losing control now, and without you I can finally see. I won't suffer, be broken, get tired, or wasted. Surrender to nothing, or give up what I started and stopped it, from end to beginning. A new day is coming, and I am finally free ; Run away, run away, I'll attack ; Run away, run away, go chase yourself.


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Danse-t-il donc déjà sur ma tombe ? Je bats du fer, le cogne de coups à mains nues et le tire des flammes pour le présenter à mon jeu d’aiguilles. Pas pour le recoudre. Sûrement pas pour le recoudre. Pourquoi lui ? Parmi tous les hommes, parmi tous les monstres  que cette Terre pouvait dénicher, pourquoi lui ? Qu’avait-t-il eu à gagner en tuant la Reine, en dehors des évidences ? Le pouvoir ? Est-il corrompu à ce point comme peuvent l’être les autres, les moins que rien ? Est-il donc à l’image de la médiocrité ? Oui … Vesper sème malheurs et récolte le fruit de sa dégénérescence. C’est une malédiction. Ma malédiction. Pas besoin de blasphémer pour en être affecté. Souillée à son contact, n’est-il pas aussi néfaste depuis le début ? Ne le sait-il donc pas ? Mon interrogation repousse mon déni et mes paupières se décident à me préserver de cette affolante vision. Cécité relative pour un être jusque-là aveuglée. La paume de cet homme ébrèche ma volonté. Brisée, j’ouvre pourtant les yeux pour le contempler. Ce magnifique désastre. Puisqu’on ne se comprend plus. Puisqu’il n’est pas dans mon camp, alors il est contre moi. Puisqu’il n’est et ne restera qu’un délire passager, qu’une lubie dorée dans un monde appauvri. Puisque je le maudis avec force. Puisque je le regrette avec autant de vigueur. Chacune de mes pensées sont marquées par le tintement de nos épées qui se chahutent, s’entrechoquent violemment avec une hargne incommensurable.  Puisque l’interdit supplante la contestation, je m’incline.

Et comme foudroyée par ce coup qu’il me porta à l’estomac, un hoquet me priva d’air tandis que mes épaules se soulevaient sous l’affliction. Essoufflée, je sentis le sol se dérober sous mes pieds, et dans un ultime geste de survie, j’essaye d’amortir ma chute avec mes mains, mais Vesper en décide autrement en m’attrapant par les cheveux pour me relever sauvagement vers le haut. Et comme pour m’exacerber à ce mal, je me laissais brutaliser par le jeune homme qui me tira la tête en arrière, là où mon regard croisa le fer avec l’immensité du ciel étoilé. Je me savais parfaitement affligée par cette dualité naissante que m’inspirait Vesper, me rongeait de l’intérieur. Suspendue à moitié avachie, les yeux clos, la respiration saccadant, je me figeais à l’image d’une statue de pierre, médusée par ce trop-plein qui m’étouffait un peu plus à chaque instant. Ma poitrine oscillait au gré du balancement de ma respiration, ainsi qu’un sifflement s’échappant de mes lippes entrouvertes. Contre toute attente, un bruit dut m’alerter, un énorme fracas, une brisure, son coude contre mon visage ; car j’ouvris soudainement les yeux et les fixa droit vers le Traitre ne pouvant réprimer un râle étouffé. La suite ne fut qu’un éclair. Repoussant brutalement sa main, hors de moi, je tentais de me redresser en redressant vivement mon épée près de ma nuque, tel un javelot je propulse mon bras en avant. La peau de mon cou est éraflée en profondeur, mais je n’en ai que faire quand je n’ai que mon objectif en tête : perforer le biceps de son bras retenant ma tête. Je balance mon geste comme si je piquais un aliment avec une fourchette, je retire mon épée tout en lui donnant un coup de boule arrière contre son torse tandis que je lui lacère avec mon épée en faisant tourner mon buste sur le côté. Je me jette en arrière, la respiration saccadée, essuyant le sang coulant de mon front ouvert. « Sois maudit, Vesper … » ; Un mensonge. Ou l’ébauche d’une autre malédiction. Je n’en veux pas. Il peut tout garder. Tout. Mes jambes me commandent, et j’exécute. Mon épée fend l’air à nouveau, surplombe le ciel vint se cogner contre l’arme de ma nouvelle Némésis, Vesper.
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Sam 25 Juil - 16:37



Fight.


ft. Rozen.



Cette douleur dans ton avant-bras ; tu ne la connaissais que trop bien. Une douleur vive, qui te faisait à nouveau te sentir en vie. Tu n'avais plus combattu depuis longtemps ; trop longtemps. Tu t'étais peut-être rouillé, tes réflexes étaient moins bon qu'avant, tu étais loin de ton ancien "100%". Mais tu récupérais petit à petit ces instincts primaires. Survie, c'était le principal instinct qui animait chaque être humain ayant déjà vu la mort s'approcher de très près. La personne qui réveillait ton esprit endormis, c'était Rozen. Elle était en train de remettre en place ton état naturel ; celui de ton véritable toi. Cet affrontement n'était en rien une simple "connerie". C'était bien plus que cela ; c'était beaucoup plus important.

Tu es une arme. Une arme dangereuse faite pour détruire. C'était ce que tu te remémorais. Les dernières paroles de ton père, avant de mourir à Earthea suite à un échec venant de sa part. Des paroles que tu n'oublierais jamais. Et ce combat, c'était ce qui te permettait de confirmer ces dires. Tu n'étais pas fait pour aimer ; tu n'étais pas fait pour être aimé non plus. Tu étais juste créé pour combattre, et imposer ta suprématie. Mais une chose te semblait différente. Comme s'il te manquait un détail important ; un petit quelque chose, encore une fois, qui t'empêchait de te combattre sérieusement, comme si ta vie en dépendait. Et cela n'arrivait que face à elle. C'était... Étrange.

Après ces coups violents, tu pouvais la voir tenter de riposter. Un coup ingénieux qui visait ton biceps. Tu te doutais qu'elle ferait cela. Dans l'art de l'escrime, tu étais sans doute d'un tout autre niveau. Et elle savait que tant que tu aurais un seul bras encore utilisable, elle n'aurait de cesse de s'en prendre à celui-ci. C'était pour cela que tu avais pris le luxe de la lâcher entre temps, suite à ton violent coup de coude. Ce premier coup, tu l'esquivas. Tu avais également pris la précaution de te reculer. Elle n'allait sans doute pas se limiter à ce genre d'attaque simpliste... Et en effet. Sa lame vint tranché un peu plus de ta chair, au niveau de ton torse.

Par chance, tu t'étais reculé au meilleur moment. Ce n'était qu'une égratinure, en quelque sorte. Tu souriais. Tu avais retrouvé tout ce dont tu avais besoin. Tu étais de nouveau l'homme que tu étais avant ; tu allais pouvoir te donner réellement à fond. L'échauffement était terminé. Tu te reculais lentement, avant de ramasser le fourreau de ton katana. Tu finis par rengainer cette même lame, avant de te tourner vers ton adversaire. Tu levais lentement ton regard vers elle. Tu avais d'ailleurs attaché ton katana à ta ceinture, souriant lentement par la suite ; s'en était fini cette fois. De ta main droite, tu montras trois de tes doigts.

-Pour te remercier, je terminerai ce combat en trois minutes. Tu avançais vers elle, une certaine "aura" se dégageant de toi. Oui, tu n'étais plus n'importe quel prédateur, tu t'étais réveillé. Le lion avait finalement refait surface. Je n'ai plus envie de jouer avec toi, Rozen.

Et suite à ces mots, ton pied alla s'écraser contre son menton, d'un geste rapide et précis, avant d'enchaîner avec un violent coup de poing dans le ventre. Et sans plus attendre, de ta main droite toujours, tu dégainas ton katana, donnant un coup latéral en direction de ton ancienne élève. Tes offensives étaient nettement plus dangereuse qu'il y a de ça quelques minutes. Ton réveil s'était fait en un simple claquement de doigt. Merci à toi, Rozen.
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Lun 27 Juil - 16:28

Mine is the fury

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Mon épée trouve le bras de ma victime machinalement. Je ne peux pas faire autrement, je dois l’abattre. Trop de crimes pèsent sur ses épaules  et mon impatience ne supporte pas le moindre petit écart. Ses actes ne peuvent trouver une explication valable. Il s’autodétruit à chaque pas s’il se butte encore dans cette direction. C’est donc un suicide qu’il débute devant témoins. Sa mort, la belle mort, celle qui commence par un saut qui se termine par un fracas. Un dernier envol pour l’ancien Général. Vais-je apprécier ce bruit ? Celui de ses os se brisant un à un ? Peu importe. Pourvu que j’admire le spectacle et que je déguste la vision de sa chair broyée sans aucune limite, morceau par morceau. Si je ne l’achève pas maintenant, je le ferai et d’une façon peut-être moins douloureuse. Oui, malgré les assauts répétés, je cherche et fouille l’horizon en quête d’une ouverture où me frapper après le grand plongeon. Ce sont les prunelles de mon bourreau qui me fournissent l’alibi, le filet mais c’est ceux-là aussi qui instille le doute autant que le geste. Je crains être à leur image. Je sais que je suis comme eux.

La froideur de mon âme craquelle mon aorte alors que mes mains s’exécutent enfin abruptement. Le craquement fracture mon expression indifférente et glaciale. J’encaisse le coup de pied au menton en grognant, mais mon souffle est coupé par un nouveau coup de poing à l’estomac. Je m’étouffe avant de recracher une vague de sang par la bouche. L’air siffle, le miroitement de son épée m’aveugle mais mon oreille perçoit sa trajectoire. Mes doigts ont bloqué son ascension de la main droite, dans un râle haineux je prends appui sur ma prise en main pour me coller à lui avant de lui asséner un coup de boule, puis un coup de genou dans les côtes. Je rejette son épée alors que je me jette à corps perdu sur lui. Nous basculons au sol, à califourchon sur lui, je lui mords l’oreille sans ménagement. Tel un chien, je sens le torrent de sang qui s’écoule de son appareil auditif, otage entre mes canines dévastatrices.
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Lun 27 Juil - 21:33



Last goodbye.


ft. Rozen.

Ce coup, tu pouvais le dire de par son expression ; elle l'avait sentit passé. Tu souriais à cette idée, mais tu ne pouvais t'empêcher d'éprouver certains regrets. Des regrets que tu essayais de chasser de ton esprit à la longue que votre affrontement se prolongeait. Tu n'avais pas envie de te retrouver à déprimer, tu essayais simplement de penser d'une autre façon ; tu ne regrettais rien, et tu ne regretterais rien après tout cela. Mais cet étrange sentiment t'envahissais, encore et encore. Et cette distraction t'avais valu de mauvais coups, auxquels tu ne te serais certainement pas attendu ; un coup de boule, accompagné d'un coup de genoux dans les côtes.

Forcément, tu allais perdre l'équilibre, les coups à la tête avaient toujours cet effet. Sans comptés ces côtes qui étaient déjà douloureuses à cause du précédent coup de poing que tu avais reçu. Tu t'étais contenté de laisser filtrer un grognement de douleur de tes lèvres, pour ensuite te retrouver plaquer au sol, Rozen se tenant fièrement sur toi. Tu t'attendais à ce qu'elle t'attaque avec sa lame ; mais c'était loin d'être le cas. Une morsure. Une morsure réellement violente à ton oreille. Tu grimaçais, avant de trouver un moyen de t'échapper. Un moyen qui la forcerait à ouvrir la bouche. Tu lâchas ton katana, avant de venir frapper férocement sa nuque, du plat de ta main encore valide. Une fois ton oreille libéré de l'emprise de sa mâchoire, tu la repoussas violemment, d'un coup de pied pour la faire valser en arrière.

Les minutes étaient comptés, les secondes passant à une vitesse ahurissante. Cela devait faire approximativement deux minutes. Il était donc temps d'entreprendre de plus grandes "opération". Alors que tu avais laissé ta victime sur le ventre, tu t'avançais lentement vers elle, venant finalement t'asseoir sur son dos, la clouant de la sorte au sol. Tu observais ensuite ses deux bras, fronçant lentement les sourcils en regardant le tien. Le gauche. Et dans un dernier silence, tu attrapas le bras gauche de ta victime, le disloquant d'un geste brusque et précis, sans la moindre hésitation. Mais par réflexe, tu allas attraper son bras valide, pour le coincer dans son dos.

-Rozen... Tu approchas ton visage de son oreille, avant de lui murmurer quelques mots. Ne m'oblige plus à te faire du mal... Pitié...
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mar 28 Juil - 14:17

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Vigilance envolée, j’ai perçu une distraction détournant son esprit pendant quelques secondes. C'était suffisant. Un filet pourpre, rouge, s’écoulait goulument de son oreille étripée que je charcutais entre mes dents, sang qui se déversa entre mes lèvres. Il s'était écroulé immédiatement. Une attaque rapide, une erreur imbécile. Je resplendissais. Comme si l'effroi ne faisait que nourrir cette apparence déjà excessivement désirable. Lorsque je fus bientôt à quelques mètres de lui, je rattrapais ce qui pouvait nous séparer. J’étais là, pratiquement collée contre son corps. Mon regard fixé sur lui, ma main glissait le long de sa nuque que j’éraflais du bout des ongles. Sous mon emprise sauvage, Vesper se débattait pour sa subsistance, lançant un énorme coup de pieds qui me fit chuter en arrière. Une démarche chaloupée, un regard - faussement compatissant et cette bouche. Un sourire.. dangereux. Qui s’agrandissait au fur et à mesure que je me riais nerveusement. La rage, je pouvais la sentir à plein nez.

Redressement de nuque et esprit à vif. A vif. Comme mes nerfs. Le cadre est un brouillon et le carré bourdonnant, le résumé. Une succession de preuves, un marché ouvert aux criards aguerris, une battue sauvage. Alignée pour contempler ce massacre, la laideur de toute vérité ou la créativité de demi-mensonge, qui peut en être juge ? Repenser à ses homicides m’arrache les couleurs des joues brutalement. Abandonnée. Une fois de plus. Un accident orchestré par la même personne. Mon regard meurt dans celui de mon combattant. La bouche pleine de vie de Vesper remue et se heurte à mon mutisme – comment une trépassée comme moi pourrais-je me joindre à cette orgie sonore ? Il faut que j’émette des tonalités, oui mais terrassée ou non,  je ne suis déjà plus branchée sur ce canal. La réception est mauvaise en enfer. Un acouphène trotte dans mon crâne, galope même quand il se rapproche et s’assoit sur moi, comme si Satan me retenait. Perdu dans mon palais de glaces, miroirs aux facettes multiples, je ne sais plus de quel côté regarder. C’est un labyrinthe et l’issue entrevue vient de se dérober. Ses mains cheminent à leur tour pour gagner mon bras gauche, tandis qu’il coince mon bras droit derrière mon dos. Pourquoi donc cette sensation de rupture intérieure ? Victime de ma respiration rauque et saccadant, la désarticulation de mon bras m’arrache un hurlement atroce. Mes octaves crèvent le plafond, perce le mur du son alors que mon corps tout en entier tremble d’agonie. « Un jour, Caelestis nous rendra justice, et tu pourriras en Enfer. » ; J’ai souhaité mon ton dur, âpre, méprisable mais ce qui a remonté mon larynx est un concept erroné. Celui de l’affliction. Celui de la désillusion. Celui du cauchemar. « Je donnerai gentiment ma vie si je suis sûre de t’emmener six pieds sous terre où tu serviras de pâturage aux vers. » ; J’ignore royalement ses paroles, je le hais. Mais je ne veux pas le comprendre. La rage est le dernier sentiment à vaincre la pesanteur. Le dernier filament de lucidité. Et après ? Générique. Ecran noir. Définitivement noir, je sombre.
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Re: Mine is the fury – Vesper (Terminé) écrit le Mar 28 Juil - 14:50



The end.


ft. Rozen.

Tu te relevais, assurément victorieux. Ton bras était lourd, et commençait à être réellement douloureux. La raison pour laquelle tu ne ressentais cela que maintenant ? Parce que depuis ton arrivée à Earthea, tu avais fait la découverte de certains outils médical pouvant te servir en cas d'affrontement ; une certaine drogue issue d'une plante en faisait partie. Avant de sortir de chez toi, pour chasser, te balader, tu en prenais toujours un peu. Illégal, mais tu t'en moquais. Cette drogue libérait une toxine dans ton corps, qui t’immunisait à la douleur durant un certain temps. Les effets secondaires ? Ils étaient tout bonnement horrible.

Quoi qu'il en soit, tu soupirais, écoutant les quelques mots qu'elle était en train de te cracher au visage. Caelestis rendra justice... Si ce n'était pas déjà le cas, en réalité. Tu étais ton propre ennemi, toi qui détruisait ton corps petit à petit, sans songer aux conséquences que cela pourrait apporter. T'envoyer en enfer ? Tu l'étais, depuis ta naissance déjà. Une vie bien trop difficile pour quelqu'un comme toi. Un père digne d'un tyran, une mère indigne... Tu avais vécu des passages des plus difficile, durant un long moment. Entraînement acharné depuis tes trois ans, dans l'optique de faire de toi une arme humaine.

Une larme, une simple larme s'écoulait le long de ta joue droite. Le tout accompagné d'un léger sourire. Un sourire qui n'avait rien de moqueur ; rien de ce que tu avais affiché jusqu'à aujourd'hui. Ses paroles étaient froides, mais tu les méritais. Tu le savais. Tu n'avais fait que du mal, autour de toi, tu t'en rendais compte, mais tu ne pourrais rien y changer. Même en y travaillant dur. Tu savais pertinemment que quoi qu'il arrive, seul la mort t'attendais. Au ciel, sur terre, sous l'océan, qu'importe le lieu ; tu n'étais qu'un criminel notoire, que tout le monde souhaitait voir mort.

Une fois ses paroles terminés, tu pouvais la voir sombré dans l'inconscience... Cela étant fait, tu pouvais enfin afficher ce regard emplis de tristesse, de dégoût que tu retenais depuis le début. Pourquoi avais-tu toi-même détruit cette femme ? Ton élève, la seule personne que tu n’aie jamais chérie jusqu'à présent ? Tu te dégoûtais. Mais malgré tout, tu ne pouvais pas mourir. Pas maintenant. Bien trop de choses n'étaient pas encore prête. Tu ne voulais pas mourir maintenant, pas avant un certain temps du moins.

-Je ne mourrais pas. Même si tu venais à me trancher le bras, à me percer l'estomac... Rangeant ton katana à ta ceinture, tu te baissas lentement, forçant sur ton bras blesser et ton bras valide, pour ensuite la porter sur ton épaule, elle et son arme. Tant que tu n'auras pas trouvé ton chemin, je ne mourrais pas...

Oui, tu ne voulais pas mourir tant qu'elle n'avait pas trouvé sa réponse. Tant qu'elle n'était pas capable de s'écarter de ton chemin ; tant qu'elle ne pouvait pas t'oublier. Elle ne devait pas continuer ainsi. Tu ne voulais pas qu'elle fasse les mêmes erreurs que toi, en un sens. Tu avais toujours été dur avec elle, répugnant, mais tout cela, c'était dans l'objectif de lui faire comprendre que tu étais loin d'être un modèle. Personne ne devait te ressembler. Mais inconsciemment, elle avait terminé dans un état presque similaire au tien ; une personne presque exécrable, selon les discours qui la concernait.

Tu avançais donc en portant son corps évanoui, tandis que tu pouvais voir un peu plus loin cette fameuse auberge. Fort heureusement pour toi, ce n'était qu'un escargot géant ; il ne pouvait qu'être très lent. Après avoir réussi bien difficilement à rattraper cette auberge, tu ouvris violemment la porte de ton pied, déposant lentement le corps de Rozen au sol, accompagnée de son arme. Tu sortis de ta poche une petite bourse remplie d'or, jetant un regard froid et dangereux aux personnes présentes.

-Qu'attendez-vous ? Occupez-vous d'elle avant que je ne m'occupe de votre cas.

Dans l'urgence, et la crainte, les employés de cette auberge se dépêchèrent d'aller vers Rozen, la portant pour ensuite se diriger vers une chambre avec elle. De ton côté, tu quittas l'auberge. Il était temps pour toi de rentrer, et de dormir également.
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Mine is the fury – Vesper (Terminé)

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