| Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. | |
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Hestia WinklerMessages : 420 Date d'inscription : 18/05/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Dim 26 Juil - 20:42
Il respectait ton point de vue. Sur le moment tu ignorais ce que ça voulait vraiment dire. L'acceptais-t'il ou simplement le respectais-t'il ? Mais n'était-ce pas finalement la même chose ?
Il commençait à se faire tard et la fatigue se ressentait, tes mouvements se voulaient plus lents, tout comme ton cerveau. Tes pensées étaient moins nombreuses, plus pauvres. Embrumées.
Cacher quelque chose ? Non tu ne cachais rien, tu ne recherches que des proies, tu les multiplies car la vérité est que tu t'en lasses, tu te lasses de voir le même visage, d'entendre la même voix, de répéter les mêmes gestes encore et encore.
Les habitudes ne sont pas pour toi, il te faut sans cesse te renouveler pour ne pas avoir l'impression de mourir. Et tu as besoin de te sentir en vie, besoin de sentir tes sens s'exalter d'un nouveau met, d'une nouvelle proie. Oui Hestia, tu n'es pas normale. Tu n'envisages la vie que comme une succession de désirs à assouvir, une succession de pulsions auxquelles succomber sans que la raison dont sont dotés les hommes puisse te venir en aide.
Tu es un animal. Bien plus qu'une femme. Et parfois, comme en cet instant, tu ne souhaites pas le laisser paraître. Pourtant tu t'y vois contrainte.
— Je ne cherche rien de plus qu'à assouvir mes désirs, mes pulsions sans que rien ne puisse me restreindre et surtout pas des sentiments aussi futiles. — Tu n'avais pas honte, tu étais même plutôt fière de savoir ce que tu voulais, tu ne voulais simplement pas l'effrayer.
Mais maintenant qu'il te confirmer être comme toi tu étais rassurée. Ta longue chasse porterait ses fruits et tu souriais déjà en pensant aux plaisirs que te procurerait le corps encore pur de Vesper; réveillant tes désirs pour lui.
Et tu le regardais se coucher dans ce lit. Le suivant doucement, attendant qu'il s'allonge pour t'allonger sur lui, un sourire un peu trop marqué pour n'être que sympathique. Tu glissais tes lèvres près de son oreille, pour la dernière fois de la soirée.
— Et en cet instant, ce que je désires, c'est toi. — Tu ne te priverais plus, du moins pour l'embrasser car pour le reste, il n'était pas encore près.
Alors tu effleurais son cou de tes lèvres, y laissant quelques morsures, tes mains caressant son torse encore nu. Tes baisers remontèrent doucement jusqu'à ses lèvres, objet de tes désirs, l'embrassant avec passion.
Ton coeur battait doucement, tes gestes étaient réfléchis et n'avaient pour but que de procurer du plaisir. Ta langue glissait contre la sienne, mêlant gémissements et grognements, mordillant ses lèvres.
Tes mains se voulaient aussi douces que tenaces, assurant en partie ta domination sur lui, retenant ses poignées au dessus de sa tête. Tes cheveux roses venaient caresser son visage, créant comme un rideau d'intimité, pour que l'attention ne se porte que sur vos lèvres respectives.
Tu appréciais chaque seconde qui t'étais accordée, chaque instant de plaisir, frustrée de devoir t'arrêter là, frustrée de ne pouvoir goûter qu'à ses lèvres. Alors, dans une dernière morsure, tu te relevais doucement, glissant tes cheveux d'un côté de ta nuque, pour laisser ta peau respirer, alors que tu te mordais les lèvres.
— Fais de beaux rêves. — tu te laissais tomber sur le côté, t'allongeant dans ce lit qui n'accueillerait pas deux amants ce soir.
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| VesperMessages : 123 Date d'inscription : 25/06/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Dim 26 Juil - 22:30
Tomorrow. ft. Hestia. Tu l'écoutais. Elle cherchait sans doute à te faire comprendre définitivement son point de vue, mais également la raison pour laquelle elle se comportait de la sorte. Au moins, tu en savais un peu plus la concernant, par rapport à ce que tu aurais imaginé avant d'arriver ici. Tu laissas un léger sourire se dessiner, alors que tu avais décidé de t'allonger sur ce lit. Tout ce qu'elle cherchait, c'était de la liberté. Et il est vrai, en un sens, qu'avoir plusieurs "proie" pouvait être une sorte de liberté. Cela prouvait qu'elle n'était pas enchaîné aux pieds de quelqu'un, qu'elle n'avait aucun compte à rendre. C'était une façon original de voir ce qu'était la liberté. C'était sa liberté. Tu ne pouvais donc que respecter cela.
Tu fixais le plafond un long moment. Du moins, ce qui te semblait être un long moment. "Ta façon de voir les choses est surprenante, mais surtout original." Tu avais prononcé ces quelques mots, sans même faire attention au fait qu'elle se rapprochait un peu plus de toi, jusqu'à même s'allonger sur toi. En un simple battement de cils, elle était là, sur toi, s'installant à son aise. Elle ne cachait clairement pas ses désires. Ce sourire te faisait très clairement comprendre qu'elle avait certaines idées en tête. Elle devait déjà prévoir ce qu'elle te ferait subir lorsque le moment fatidique arrivera. Elle devait sans doute avoir tout calculer même. Ce ne serait pas étonnant, dans un sens.
Et alors que tu t'étais décidé à lui répondre à ses quelques mots, dans le creux de ton oreille, tu ressentis quelques morsures dans ton cou, accompagnée par des caresses sur ton torse. Tu fronçais les sourcils en la voyant agir de la sorte, comme si tu n'étais qu'un simple soumis, comme un "objet" de ses désires. Mais tu n’eus pas le temps de riposter qu'elle vint t'embrasser, avec passion, tout en te bloquant les mains. Ce baiser, oui, cet unique baiser. Il t'avait clairement fait comprendre ce qu'elle désirait. Et elle ne faisait qu'affirmer les quelques propos qu'elle avait eu avant celui-ci. Elle te voulait, toi.
Tu répondais bien évidemment à ce baiser, les yeux fermer, alors que tu ne manquais pas de jouer avec sa langue, cette danse sensuelle ne faisant que s'accentuer au fil des secondes. Pour finalement se stopper, net. Tu rouvris les yeux, plongeant ton regard hargneux dans celui de la rose, avant de te souhaiter de faire de beaux rêves. Simple politesse sans doute. Après tout, tu ne rêvais jamais. Tout ce qui te passais par l'esprit durant ton sommeil ; c'était ton échec lamentable. Cet échec que tu ne pouvais tout simplement pas oublié. Mais bon.
-Essaie d'en faire toi. Après ces quelques mots, et quelques minutes de silences, tu sombras, dans les bras de Morphée.
Quelques heures plus tard, tu te réveillais. Sans doute un peu avant la demoiselle qui continuait de se reposer à tes côtés. Sans la brusquer, tu te relevas, te dirigeant simplement vers la table basse que vous n'aviez pas jugé bon de ranger dans la soirée. Une main dans la nuque, tu commenças à bailler, finissant par t'asseoir dans le fauteuil. Tu balayas la pièce du regard, avant d'observer tes armes, qui se trouvaient juste auprès de ta veste. Tes deux pistolets, ainsi que ton katana. Tu te relevas lentement, te dirigeant vers ceux-ci, tout en jetant un nouveau regard vers Hestia.
D'une poigne ferme, tu tenais ton katana, alors que tu rangeais à la ceinture de ton pantalon, dans ton dos, tes deux armes à feu. Tu avançais ensuite vers le lit, passant une main sur l'épaule de la demoiselle, la secouant légèrement. Tu ne cherchais qu'une seule chose, la réveiller. C O D E © W H A T S E R N A M E . |
| Hestia WinklerMessages : 420 Date d'inscription : 18/05/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Dim 26 Juil - 23:20
Ces draps étaient doux, légers et pourtant chauds, et si tu avais pu t'enrouler dedans tu l'aurais fait sans hésiter, mais tu ne voulais pas briser le sommeil de ta proie.
Tu n'avais pas l'habitude de dormir avec tes proies, tu ne voulais pas leur laisser penser que tu t'attachais à eux alors qu'il en était hors de question, pourtant avec Vesper tu pouvais dormir aisément. Sachant désormais qu'il ne s'infligerait pas un tel châtiment.
Châtiment qu'est l'amour.
Ton sommeil fut ininterrompu bien que la frustration te faisais faire des rêves tous les plus sensuels que les autres. Tu ignorais si ça se voyait, si tes cuisses se serraient aussi dans la réalité, si tu mordais ta lèvre et si tu laissais échapper des gémissements.
Mais peu importe. Ta nuit fut douce. Ton réveil encore plus.
Tu avais senti sa main se glisser sur ton épaule, et si tu aurais eu le réflexe d'attraper sa main avant de planter ton poignard sous sa gorge en d'autres circonstances, tu te laissais bercer par les caresses de ta proie.
Un bruit semblable à un ronronnement sorti alors de ta gorge et tu t'étirais dans ce lit qui devenait froid sans lui. Enfin, tu ouvrais les yeux, voyant Vesper près à partir, armes rangées.
Il fallait bien que ça s'arrête à un moment. Alors tu souriais, t'asseyant sur le lit, regardant l'état de la chambre.
Tes mains glissèrent sur ton visage, dans l'unique but de te réveiller. Etouffant un bâillement, tu te levais, faisant craquer légèrement tes os.
— Je suppose qu'il est temps qu'on affronte la réalité. — Si tu pouvais prolonger ce moment tu le ferais, mais il fallait que tu rentres chez toi, que tu nettoie ta plaie et que tu prennes un bain.
Tes articulations semblaient en avoir besoin.
Tu attachais tes cheveux en chignon, avant de récupérer tes armes. Tu rangeais ton poignard contre ta cuisse, ta machette dans ton dos.
Attrapant ton sac et ramassant chacun de tes précieux objets tu avais pourtant l'impression qu'il te manquait quelque chose.
Tu t'approchais de Vesper, le sourire aux lèvres.
— Ne fais pas cette tête, on se reverra bientôt. — tu l'embrassais doucement, comme pour lui dire au revoir.
Ce n'était pas un long baiser passionné, juste un bisou sur les lèvres à la fois doux et rapide pour le saluer.
Enfilant tes coudières et tes gants tu t'apprêtais à ouvrir la porte et à le quitter pour ne le retrouver que lorsqu'il serait près.
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| BeowulfMessages : 62 Date d'inscription : 14/07/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Lun 27 Juil - 6:40 La rencontre avait été hasardeuse et la lenteur de la bestiole avait failli ne pas attirer l’attention de Beowulf. Néanmoins, le bruit des gens affairé et surtout l’odeur de la bonne boustifaille avait su éveiller un cœur endormi. La promesse d’un repas chaud fut-elle qu’il négligea presque toutes les précautions qu’il s’évertuait à entretenir tous les jours. Il s’offrit au moins le luxe d’une cape voilant son corps, mais surtout son visage. Une épée dans son fourreau à sa taille, il n’avait besoin de rien d’autre pour se défendre. D’ailleurs, qui serait assez fou pour se mettre en travers de la route d’un homme et de son repas? C’était une entreprise risquée, mais à part les quelques rencontres hasardeuses, la routine était un d’une banalité affligeante. Les gens assez cessés de se lancer à sa poursuite, où venaient qu’à des intervalles très irréguliers, la dernière troupe dépêchée s’étant pointée entre sa rencontre avec Hestia et Yuuka.
Il avait entendu parler d’une auberge mobile fut un temps, mais avait forcément oublié, les pensées occupées à d’autres choses plus importantes. Il marchait dans la direction de cette limace géante, prêtant l’oreille aux conversations des quelques réveillés, mais surtout aux différentes odeurs présentes. La plus forte était sans contredits celle de la viande cuite et assaisonnée, de la soupe et autre victuaille. Plus faibles, celles des différents résidents, dont une qui lui paraissait plus familière, plus récente. Celle d’un jeune fauve. Était-il possible qu’elle s’y trouve? À moins que ce ne soit que des vestiges d’une ancienne visite. Dans tous les cas, il était là pour manger. Rien de plus, rien de moins. Il s’approcha de la porte, l’ouvrit et le silence frappèrent l’auberge entière. Dans un contexte civilisé, il était d’autant plus monstrueux. Il était déjà grand, mais étonnamment large pour un individu normal. À lui seul, il arrivait à remplir le cadre de porte dans sa presque totalité, alors couvert d’une capuche qui le recouvrait totalement, il avait tout d’un oiseau de mauvais augure.
Il restait planté là, ne sachant pas trop comment interagir avec le propriétaire de l’endroit. Il jeta un sac d’or sur une table vide, la bourse en cuir encore tachée de sang séché. Disons que ceux à qui cet or appartenait n’en auraient plus besoin là où ils étaient désormais. Mais autre chose attirait son attention. Une vision d’outre-tombe, qu’il ne croyait jamais revoir dans cette vie. «Vesper…» Un sourire étira ses lèvres, seule manifestation de sa part alors que ses yeux invisibles, mais qu’on devinait perçants restées camouflés sous l’ombrage de la capuche de si bon matin.
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| VesperMessages : 123 Date d'inscription : 25/06/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Lun 27 Juil - 22:16
Surprise. ft. Hestia & Beowulf. Un réveil tout ce qu'il y avait de plus normal. La seule différence, c'était que tu t'étais réveillé aux côtés de quelqu'un. Hestia. Tu avais d'ailleurs pris la peine de la réveiller. Tu aurais très bien pu partir, sans demander ton reste, mais tu avais décidé de ne pas le faire, pour une fois. Tu fermais les yeux une fois qu'elle ouvrait les siens, te redressant lentement par la suite. Tu étais prêt à partir, tu n'attendais plus qu'une chose, qu'elle le soit également. Dans un léger soupire, tu t'écartais, lui laissant le temps de se réveiller, de s'étirer et même de se "préparer".
Comme elle l'avait si bien dit, il fallait affronté la réalité. Une réalité dans laquelle vous n'aviez strictement rien fait, si ce n'était que quelques échanges de baiser. Une nuit torride ? Certainement pas. Enfin, peut-être que dans les rêves de cette dames, ça l'avait été. Après tout, elle avait beaucoup bougé. À un tel point que tu t'étais retrouvés quelques fois sans couverture. Heureusement que tu ne semblais pas affecté par le froid de la nuit ; après tout ta maison à Earthea était loin du grand luxe. Très loin de cela, même.
-Une réalité complètement différente de tes rêves, j'imagine. Tu l'observais du coin de l’œil, enfilant ta chemise blanche que tu ne pourrais simplement pas fermée, à cause de la demoiselle, justement. Tu as beaucoup bougé. Tu t'es bien amusée au moins ?
C'était ironique. Tu ne savais pas ce à quoi elle avait pensé, même si tu avais quelques petites hypothèses à émettre. Mais tu n'en dirais rien ; elle n'avait pas forcément besoin de te dire ce qu'il s'était passé, ce à quoi elle pensait, rien. Elle n'avait aucune obligation de ce genre, justement. Dans un ultime soupire, tu t'apprêtais à lui tourner le dos, et surtout à partir. Mais c'est alors qu'elle s'approcha de toi, pour te voler un nouveau baiser, tout en t'offrant quelques paroles par la même occasion. Essayait-elle de te rassurer ? Tu lui rendis ce baiser, qui n'avait rien de passionné. Un simple échange, comme une salutation.
-Tu penses que je vais m'ennuyer sans toi, peut-être ? Tu en riais. Mais tu n'ajoutais rien à cela. Tu te dirigeais à ton tour vers la porte, sortant en sa compagnie. Après tout, vous alliez sortir de cette auberge, il était donc logique que vous empruntiez le même chemin. Tu t'avançais dans les couloirs, jusqu'à arriver à l'accueil. Mais alors que tu pensais enfin voir la sortie, une voix t'interpella. Une voix que tu connaissais, que tu avais déjà entendue à plusieurs reprises ; tu tournais la tête, le regard sombre, enragé. Ta main serrait férocement ton katana, alors qu'un grognement significatif de ton mécontentement échappa à tes lèvres.
-Qu'est-ce que tu fous ici, Beowulf ? L'espace d'un instant, tout ce qui se trouvait autour de toi était devenu pur silence. Ce n'était plus qu'une salle vide, dans laquelle se trouvaient deux monstres. C O D E © W H A T S E R N A M E . |
| Hestia WinklerMessages : 420 Date d'inscription : 18/05/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Lun 27 Juil - 23:28
Tu passais la porte que tu avais ouverte avec détermination, il te hâtais de rentrer chez toi, car chaque instant passé te rapprochais d'un moment plus intime avec ta nouvelle proie.
Ta démarche féline longeait les murs de cette étrange auberge, tu n'y reviendrais plus. La nuit t'avais semblé assez unique pour que tu ne réitères plus l'expérience. Tes pensées étaient accaparées par des désirs et des frustrations, mêlant rage et satisfaction. Mais déjà quelque chose interrompait le court de tes pensées.
Une odeur, une odeur de terre et de sang. Une odeur qui t'était devenue familière. Tu voulais en avoir le coeur net, et déjà tu ne prêtais plus attention à la silhouette suivant tes pas.
Arrivée près de l'accueil, tu n'en croyais pas tes yeux. Sous cette cape on aurait dit un monstre, un ours, ou pire encore. L'odeur qui le caractérisait était plus bestiale que la première fois, comme s'il venait d'achever quelqu'un, le rouant de coups à terre, brisant des os et salissant ses mains.
Tu le savais, l'or déposé sur le comptoir, dans cette bourse de cuir tâchée de sang, ne lui appartenais probablement pas. Et si tu ne lui en voulais pas de faire ce qu'il avait à faire pour survivre, tu aurais aimé qu'il montre plus d'humanité, qu'il ne la sacrifie pas, ajoutant un ou plusieurs cadavres sur ses épaules, jusqu'au jour où elles ne seraient pas assez grandes pour supporter leur poids.
Tu te dirigeais vers lui, prête à lui demander la raison de sa venue dans un endroit aussi publique. Tu t'arrêtais net dans ta démarche. Voyant qu'il n'avait d'yeux que pour l'homme se tenant derrière toi, énonçant son nom comme on aurait craché par terre. Et cette haine, ce dédain, semblait réciproque.
Beowulf et Vesper. Si tu n'avais pas fait le rapprochement jusqu'à maintenant, tu commençais à penser que l'un était la cause de l'échec de l'autre, et pourquoi pas inversement ?
Tu t'éclaircissais la gorge, te postant entre les deux hommes, les regardant à tour de rôle. Et levant les bras d'un air nonchalant, tu t'exprimais.
— Allez y faites comme si je n'étais pas là ! — Pas que tu sois vexée, mais tu sentais qu'il allait se passer quelque chose.
Quelque chose de violent. Et ni l'un ni l'autre ne pouvait mourir. Alors tu t'interposerait, même si face à ces deux anciens hommes du ciel, tu ne pourrais pas tenir longtemps. Au mieux, avec ta blessure, tu pourrais essayer de les attacher, mais combien de temps les liens tiendraient-ils ?
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| BeowulfMessages : 62 Date d'inscription : 14/07/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Mer 5 Aoû - 9:28 La masse camouflée s’agita un instant, laissant voir l’épée à sa taille. D’un mouvement brusque, il retira le tissu, se dévoilant ainsi. Comme l’autre avait eu l’amabilité de briser sa couverture, il n’en aurait plus besoin. Ça l’embêtait, au fond. Il aurait préféré faire son truc puis repartir sans qu’on le dérange. Quoique ce genre de réunions avait leur petit cachet propre à celles-ci. «Heureux de voir que tu te portes toujours aussi…bien.» Sarcasme. La vérité était qu’il n’était pas particulièrement heureux de le revoir. Trop de choses avaient changé depuis le temps pour qu’il porte un réel intérêt aux tribulations d’un être qui, surestimant ses capacités, s’était jeté dans la gueule du lion. Son regard dévia sur Hestia, l’aube d’un sourire déformant ses traits. Apparemment il savait s’occuper avec ce qu’Earthea savait faire de mieux.
Il trouva repos à une table, celle où était déposée la bourse d’or, et demanda à ce qu’on lui apporte à manger. Il était là en qualité de client, avant tout. Il n’avait pas l’intention de poser problème, à moins qu’on ne lui laisse pas le choix. C’est alors qu’il leva un œil à l’endroit de son ancien compagnon d’armes. Il prit ses aises, se mettant dans une position vulnérable. «Nerveux? Je ne suis pas là en tant qu’ennemi, soit-en rassuré. Pour être franc, que tu sois mort ou vivant change très peu à ma vie.» Et c’était vrai. Il n’avait pas vraiment fait d’effort pour le retrouver après son assaut, croyant qu’il irait se terrer quelque part avant de succomber de ses blessures. D’ailleurs, il ne savait pas trop ce qui était mieux. Après tout, il devait maintenant vivre avec le poids de l’humiliation, chose qui ne devait pas être facile à porter. Lui-même l’avait vécu, sans toutefois se sentir réellement impliqué.
Maladroitement, le serveur lui apporta un bol de soupe. Sans prendre la peine de le remercier, il attrapa une cuillère pour déguster. Et c’était un mot faible. Depuis combien de temps n’avait-il rien mangé quelque chose de préparé par quelqu’un d’autre? Un élan de nostalgie le happa et si ce n’avait été des deux autres, sans doute qu’il aurait versé une larme de contentement. Les bonnes manières rangées pour l’occasion, la soupe lui tomba dans la barbe, qu’il essuya d’un revers de la main. Sans pour autant le regarder, il s’adressait toujours à Vesper. «Alors, tu deviens quoi? J’imagine que tu te concentres sur des projets un peu plus à ta mesure.» Il leva les yeux vers Hestia. «Sans vouloir t’offenser, petite.» Il ne pouvait pas les blâmer, lui-même ne pouvait s’empêcher de tomber dans les jeux de la séduction. Même si c’était, malheureusement, loin derrière lui désormais.
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| VesperMessages : 123 Date d'inscription : 25/06/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Sam 8 Aoû - 21:44
Don't piss me off. ft. Hestia & Beowulf. Tu ne connaissais que trop bien cette silhouette, ce visage et surtout cette voix. Tu ne pouvais t'empêcher de ressentir de la haine pour cette personne. Mais aussi de la pitié. Tu avais entendu pas mal de choses le concernant, ce qui t'avais forcément fait rire à cette époque. Et encore maintenant, quand tu y penses. Son échec était de loin le plus stupide de tous. Un échec qui te donnerait presque envie de compatir ; sauf que ce ne serait jamais le cas. Tu te moquais de savoir qu'il avait été exilé ou que sais-tu d'autres. Beowulf. C'était juste une personne de plus sur ta longue liste, que tu aurais souhaité voir mort. Tué par des créatures affamées.
Mais alors que tu te sentais déjà d'humeur à faire un nouveau meurtre, une personne s'interposa. Sans doute pour chercher à vous "calmer". Enfin, surtout toi. Et cette personne, c'était Hestia. Tu jetas un bref regard vers elle, fronçant les sourcils, avant de soupirer. Mais ce qui te surprenais le plus, ce n'était pas ses mots, mais bien le fait qu'elle semblait connaître Beowulf. Un léger rictus s'afficha sur ton visage, comme si tu étais agacé d'apprendre cela. Ou plutôt de le deviner, surtout. L'homme quant à lui, t'offrait comme à l'accoutumé, son humour déplorable. Il était toujours aussi désagréable. Tu ne pouvais pas t'entendre avec lui ; c'était tout simplement impossible.
-Est-ce que tu pensais réellement que je sois nerveux ? Tu ne m'as jamais effrayé et ce n'est pas prêt d'arrivé. Tu tournas lentement le visage vers Hestia, avant de froncer les sourcils. D'où le connais-tu ?
Honnêtement, si elle avait le malheur de te dire qu'il avait été l'un de ses trophées de chasses, tu serais sans doute plus apte à t'en aller sur le champ. Hors de question pour toi de ramasser les "miettes" laissé par Beowulf. Même si lui avait essayé de faire de même, ce n'était pas du tout ton envie. Après tout, il était l'homme qui avait tenté de réaliser tes plans, après ton misérable échec. Rien que d'y penser, tu le trouvais pitoyable. Et encore une fois, cela ne faisait aucun doute ; tu lui étais supérieur. En tout point. Rien que par ces évènement, tu le savais. Lui qui était considéré comme le plus intelligent des trois anciens généraux, avait été bien stupide.
Cependant, tu te doutais qu'il souhaitait à nouveau te provoquer. C'était quelque chose qu'il avait toujours réussi à faire par le passé. Et forcément, ses mots étaient venus s'attaquer directement à ta fierté personnel. Des projets à ta mesure ? Est-ce qu'il sous-entendait que tu avais visé bien trop haut pour toi la dernière fois ? Une veine battante était très clairement visible au niveau de ta tempe. Et tu ne pouvais t'empêcher de serrer les dents. Cet homme ; il te sous-estimait sérieusement. Mais pour une fois, tu allais lui offrir ton humour personnel. Un humour qui répondrait forcément à ses provocations.
-Des projets à ma mesure ? Peut-être que je devrais faire comme toi dans ce cas. Tu le regardais de haut, fronçant les sourcils. Qu'est-ce que ça fait de récupérer mes plans et finalement te faire griller avant même d'agir, déchet ?
C'était totalement normal, pour toi, de te moquer de lui. Tu tournas ensuite la tête vers Hestia. Elle devait sans doute se demander si elle était la bienvenue ici. Ce qui était logique ; des retrouvailles entre deux anciens compagnons d'armes, devenus ennemis lors du coup d'état que tu avais mené. Cet idiot avait réellement osé s'opposer à toi, pour finalement se faire jeter plus tard pour des raisons presque identique ? Le moins que l'on puisse dire, c'était qu'il faisait réellement pitié. Il te faisait pitié surtout. Et cette chasseuse, elle semblait "tenir" à lui. D'une façon... différente ? Tu te contentas de soupirer finalement, allant simplement t'asseoir à la table de Beowulf, sans demander la permission.
-Hestia. Pourquoi t'es-tu interposée entre nous ? Ton regard se voulait glacial, cette fois. Ne me dis pas que tu as osé imaginé que je puisse y rester ? Il n'y a aucune chance que je perde face à un tel déchet. C O D E © W H A T S E R N A M E . |
| Hestia WinklerMessages : 420 Date d'inscription : 18/05/2015
| | Re: Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. écrit le Dim 9 Aoû - 10:57
Un projet plus à ta mesure. Pourtant c'était Vesper qui était devenue ton projet, ta proie et pas l'inverse. Au contraire, tu étais devenue le projet de Beowulf, en espérant devenir son apprentie.
Alors tu riais, ne le prenant pas comme une offense mais plutôt comme un compliment. Etait-ce de la naïveté ? Ou ne voyais-tu simplement pas que ce n'était qu'une tentative dissimulée de Beowulf pour rabaisser Vesper.
Quoi qu'il en soit, tu te tournais à présent vers ta proie qui t'avais demandé avec un sérieux peu commun de lui faire part des liens qui t'unissais à celui pour qui il semblait éprouver une rancoeur tenace.
— Ca te regarde ? — Loin de toi l'envie de l'énerver mais Vesper était une proie, ce qui se passait en dehors du temps passé avec lui ne le regardait pas, et tu ne lui en ferais part que si tu en avais envie.
Etant donné l'ambiance chargée en émotion négative que Vesper semblait vouloir installer, tu n'allais pas lui donner une bonne raison de sauter à la gorge de ton nouveau précepteur en lui expliquant qu'il allait t'apprendre à tuer autre chose que du gibier.
Ton silence avait laissé place à une révélation plutôt surprenante. Tu avais vu juste, pour une fois, Vesper et Beowulf étaient bien liés par ce fameux coup d'état qui les avaient brisés. Différemment, mais chacun avait du quitter patrie et amis, reniés de tous. Tu fronçais les sourcils, acceptant difficilement le ton accusateur de Vesper.
Si tu savais. De ce que tu avais compris Beowulf avait été jugé coupable d'un acte qu'il n'avait pas commit. Il avait été jugé à la place de Vesper. En quoi est-ce juste ? Le peuple du ciel te décevais de plus en plus, et tu soupirais.
Tu pourrais rectifier la situation, en expliquant à Vesper que Beowulf n'avait en rien suivi le chemin qu'il avait tracé autrefois mais ce n'était pas ton histoire, ce n'était pas à toi de juger s'il fallait la raconter ou non.
Tu te tournais finalement vers Beowulf, un regard compatissant, espérant que les provocations de ta proie ne l'incite pas à s'enrager. Il semblait déguster sa soupe, comme si c'était le fruit d'un nectar divin. Depuis combien de temps n'avais-t'il pas mangé ? Depuis combien de temps ne s'étais-t'il pas reposé ?
C'était de l'inquiétude qu'on pouvait lire sur ton visage. Cette homme, cette montagne, cet animal sauvage, il était devenu important à tes yeux sans même que tu t'en rendes compte. Comme un grand frère, un père de substitution, quelqu'un que tu ne laisserais pas sombrer.
Mais c'était de Vesper dont il fallait s'occuper, sa rancoeur ne cessait d'augmenter, et il sauterait bientôt à la gorge de celui qui ne faisait que manger.
Tu le regardais s'asseoir à la même table et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit tu t'approchais de lui, t'accroupissant pour te retrouver à sa hauteur, glissant tes lèvres contre sa joue pour finir leur course près de son oreille. Tu glissais ta main sur la joue de ta proie, comme pour le calmer, l'apaiser.
— Calmes toi, personne ne veut se battre ici. — ta voix se voulait douce, presque sourde, tu éloignais ton visage, pour le regarder dans les yeux, un sourire compatissant naissant au creux de tes lèvres — et si ça te tiens tellement à coeur de lui sauter à la gorge, demande toi qui en ressortirais blessée, voir tuée en voulant — comme tu l'as si bien dit — s'interposer. — tu déposais un baiser sur le front de ta proie, comme pour lui montrer qu'il n'y avait rien à craindre.
Et tu te relevais finalement, te tournant à nouveau vers Beowulf, à court de soupe. Attendant qu'il te regardes finalement dans les yeux, tu poursuivais.
— Je ne laisserais aucun de vous deux être blessés physiquement ce soir, — tu faisais des aller retours entre Vesper et Beowulf, pour capter leur attention — et ce au péril de ma vie. — ton regard et ta voix se voulaient sérieux, plus qu'une promesse, c'était une menace.
Pourtant c'était idiot, tu pourrais les laisser s'entretuer sans même sourciller, attendre qu'ils soient critiquent blessés pour les soigner, mais Beowulf ne pouvait pas être reconnu, et si tu savais recoudre les plaies, tu ne pourrais soigner des blessures mortelles.
T'asseyant à ton tour à cette table, te postant entre les deux hommes, tu glissais ta main contre ta blessure, te faisant encore souffrir. Cette flèche qui t'avais transpercée dans les bois avait laissé quelques séquelles.
— Vous allez régler ça en hommes civilisés, — tu riais, regardant ces deux sauvages — je ne veux pas voir les bêtes sauvages qui vous animent ce soir. — ils allaient devoir parler.
Et si les paroles pouvaient blesser autant, si ce n'est plus, que les actes, ils avaient besoin d'entendre chacun le récit de l'autre.
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| | Try your best. feat ; Hestia & Beowulf. | |
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